Skip to main content

Full text of "Le peintre-graveur illustré; XIXe et XXe siècles"

See other formats


\ 


C.  F.  DAUBIGNY 


7  c 


A   LA  MÉMOIRE 


DE 


Frédéric   HENRIET 


L.  D. 


C.  F.  DAUBIGNY 

d'après 

UNE     PHOTOGRAPHIE     d'Eï.     CARJAT 


LOYS    DELTEIL 


LE   PEINTRE   GRAVEUR  ILLUSTRÉ 

(XIX*  ET   XX*   SIÈCLES) 


TOME   TREIZIÈME 


Charles-François  DAUBIGNY 


PARIS 

Che%   l'Auteur,  2,    rue  des  Beaux-Arts 
1921 


Tous  droits  de  traduction  et  de  reproduction  réservés. 


l  (3 


MAY  24  1966 


rY  OF  TO 


1078018 


AVIS  AU   LECTEUR 


L'œuvre  gravé  de  Charles-François  Daubigny,  tout  imprégné  de  lumière  et 
de  fraîcheur,  envisagé  par  ses  pièces  les  plus  caractéristiques  et  les  plus  person- 
nelles du  moins,  compte  parmi  les  très  intéressants  œuvres  des  peintres- 
graveurs  du  xixe  siècle.  Aussi  avons-nous  cru  devoir  en  établir  un  nouveau 
catalogue  raisonné,  en  dépit  de  celui  déjà  publié  en  1875  par  un  des  élèves  et  des 
plus  fervents  admirateurs  du  maître,  Frédéric  Henriet,  auteur  également  d'un 
catalogue  de  l'œuvre  gravé  de  Léon  Lhermitte  et  d'un  délicieux  livre,  délicieux 
comme  l'était  l'homme  lui-même  :  le  Paysagiste  aux  Champs. 

Nos  recherches  personnelles  nous  ont  d'ailleurs  fait  rencontrer,  en  dehors 
des  planches  gravées  postérieurement  à  l'apparition  du  catalogue  d'Henriet, 
quelques  autres  pièces  qui  avaient  échappé  à  la  sagacité  de  cet  historiographe, 
ainsi  que  d'assez  nombreux  états  complétant  dans  la  mesure  du  possible  la 
physionomie  de  cet  important  œuvre  de  peintre-graveur.  Nous  espérons  donc 
que  ce  treizième  livre  trouvera,  auprès  des  amateurs  de  gravures,  le  même  bon 
accueil  qu'ils  ont  bien  voulu  réserver  aux  précédents  tomes  du  Peintre-Graveur 
Illustré. 

Enfin,  nous  tenons  à  remercier  publiquement  les  amateurs  qui  nous  ont 
aidé  dans  nos  recherches.  Ce  sont  MM.  A.  Beurdeley,  L.  Binyon,  A.  Bouasse- 
Lebel,  Pierre  Bracquemond,  L.  Carteret,  M"  Claude-Lafontaine,  MM.  F.  Cour- 
boin,  A.  Curtis,  M.  Début,  Giacomelli  fils,  Frédéric  Henriet,  M.  Hind,  A.  Joubin. 
E.  Jorel,  J.  Laran,  H.  Leclerc,  M.  Le  Garrec,  G.-A.  Lucas,  J.  Meynial,  l'abbé 
Miaux,  P.  Prouté,  A.  Ragault,  Cecil  Smith,  Henri  Thomas,  C.  Turner,  R.-W.-P, 
de  Vries  et  F.  Weitenkampf. 


C.    F.   DAUBIGNY 


Envisagé  dans  son  ensemble,  l'œuvre  gravé'  de  Charles-François  Daubigny 
se  présente  sous  trois  aspects  nettement  caractérisés.  Au  début  de  sa  carrière 
de  graveur,  Daubigny  exécute  alors  ses  planches  avec  une  conscience  et  une 
minutie  extrêmes,  offrant  quelque  monotonie  dans  l'aspect  général  :  cette 
monotonie  n'est  toutefois  pas  sans  saveur,  en  raison  du  respect,  de  l'artiste 
pour  la  nature,  et  son  souci  de  la  traduire  de  son  mieux,  sans  rien  devoir  au 
hasard.  Puis  à  cette  période,  petit  à  petit,  en  succède  une  autre.  La  pointe  s'est 
libérée  de  certaines  formules  un  peu  désuètes  ;  l'artiste  élague  ce  qui  ne  lui 
semble  pas  indispensable.  Daubigny  devient  alors  un  paysagiste  d'une  rare 
attirance,  traduisant  avec  une  aimable  ingéniosité  l'air  et  la  lumière  spéciaux 
aux  printemps  et  aux  automnes  du  pays  de  France.  Nous  faisons  plus  particu- 
lièrement allusion  aux  petites  eaux-fortes  gravées  entre  les  années  1848  et  1852, 
et  publiées  en  majeure  partie  par  Daubigny  lui-même,  dans  les  cahiers  de 
1851-1852.  Ces  eaux-fortes  ont  des  qualités  de  premier  ordre,  lorsqu'on  les  juge 
sur  de  très  belles  épreuves  ;  si,  tout  d'abord,  elles  ne  se  recommandent  pas  aux 
yeux  de  l'amateur,  par  la  noblesse  et  la  poésie  d'un  Corot  où  la  haute  sérénité 
d'un  Rousseau,  elles  s'imposent  cependant  par  un  charme  tout  particulier,  indé- 
niable sans  injustice  ;  elles  placent  Daubigny  près  de  ces  grands  maîtres,  sa 
pointe  évocatrice  nous  faisant  goûter  comme  eux  la  nature,  mais  sous  un  aspect 
nouveau  et  personnel,  frais  et  attrayant,  en  des  pages  tranquilles  et  sereines, 
accueillantes  dès  l'abord  et  qui  vous  retiennent  par  l'harmonie  et  l'équilibre 
qu'elles  enserrent. 

Enfin,  à  partir  de  1860  environ,  Daubigny  complètement  maître  de  sa  pensée 
et  de  sa  main  évolue  encore;  il  vise  aux  accents,  à  la  simplification,  et  trace  à 
larges  traits  sur  le  cuivre  ses  motifs  de  paysages,  faisant  le  plus  souvent 
abstraction  des  demi-valeurs  pour  atteindre  à  une  intensité  d'effet  plus  décisive. 


Si,  parfois,  le  graveur  apparaît  de  ce  fait  un  peu  sommaire  dans  quelques 
pièces,  comme  dans  les  Vendanges,  par  exemple,  il  affirme  d'autre  part  une 
réelle  puissance  dans  le  Grand  Parc  à  moutons  et  Y  Arbre  aux  corbeaux.  Il  a 
plus  de  maîtrise,  mais  moins  de  naïveté  (i). 

Né  à  Paris,  le  15  février  1817,  fils  d'Edme  François  Daubigny,  également 
paysagiste  (1789-1843),  Charles  Daubigny  apprit  dans  sa  propre  famille  les  pre- 
miers éléments  de  son  art,  et  à  17  ans  déjà,  nous  enseigne  Frédéric  Henriet, 
son  élève  et  son  biographe,  il  se  suffisait  à  lui-même.  Un  an  plus  tard,  il  partit 
pour  l'Italie  en  compagnie  d'un  camarade  et  séjourna  onze  mois,  soit  à  Florence, 
à  Rome,  à  Naples  ou  à  Subiaco  ;  il  nous  a  conservé  le  souvenir  de  cette  der- 
nière ville  dans  deux  planches  (n"'  3  et  6  de  notre  catalogue). 

De  retour  en  France,  Daubigny  assura  momentanément  son  existence  en 
restaurant  des  peintures  sous  la  direction  de  Granet.  Il  se  lia  ensuite  avec 
Steinheil,  Geoffroy-Dechaume,  Trimolet,  Meissonier  et  forma  avec  ces  artistes 
à  leurs  débuts,  un  petit  groupe  dont  le  but  était  de  confondre,  en  une  saine 
compréhension  de  l'aide  mutuelle,  les  résultats  pécuniaires  de  leurs  travaux, 
afin  d'affronter  plus  allègrement  les  difficultés  inhérentes  à  la  carrière  d'artiste. 
C'est  alors  que  Daubigny  s'adonna  d'une  manière  suivie  à  l'illustration,  très  en 
faveur  à  cette  époque,  et  par  moments,  à  l'eau-forte,  ce  délicieux  moyen  mis  à 
la  portée  des  peintres  pour  traduire  eux-mêmes  les  moindres  expressions  de 
leurs  pensées,  et  qui,  après  avoir  été  à  peu  près  délaissé  pendant  le  premier 
tiers  du  xix*  siècle,  allait  connaître  une  très  brillante  période  à  partir  de  1835 
environ. 

A  ce  moment  (1838),  Daubigny  grava  le  Moine,  planche  qu'Henriet  désigne 
comme  sa  première  eau-forte,  la  Tonnelle,  la  Vue  de  Subiaco  et  la  Vue  de 
Notre-Dame  de  Paris,  pièces  aujourd'hui  introuvables,  Daubigny  ayant  fait 
planer  les  cuivres  par  mesure  d'économie,  après  le  tirage  de  quelques  épreuves; 
mais  ceci  n'était  alors  dans  son  esprit  que  passe-temps  ;  l'illustration  l'accaparait 
à  la  fois  comme  dessinateur  et  comme  graveur;  de  1840  à  1843  notamment, 
Daubigny  collabora  par  des  dessins  et  des  planches  au  Jardin  des  Plantes  (de 
Curmer),  aux  Français  peints  par  eux-mêmes,  à  la  Normandie,  de  J.  Janin,  aux 
Mystères  de  Paris,  à  la  Notre-Dame  de  Paris,  au  Maçon,  aux  Contes  de  Per- 
rault, mis  en  musique,  enfin  aux  Chants  et  chansons  populaires  de  la  France, 
livre  si  recherché  aujourd'hui  en  1"  édition  et  dans  lequel  Daubigny  a  donné 
quelques  charmantes  planches  de  sa  première  manière,  telles  les  Hirondelles 
et  la  Musette. 

A  la  faveur  de  l'argent  gagné  par  ses  illustrations,  Daubigny  put  alors 
s'adonner  à  sa  passion  favorite,  la  peinture,  sans  perdre  de  vue  toutefois  la 
gravure  qui  avait  —  si  l'on  en  juge  par  son  œuvre  où  on  la  retrouve  à  tout 
instant  —  également  beaucoup  d'attrait  pour  lui. 

Presque  chaque  année,  en  effet,  Daubigny  mettait  au  jour  une  ou  plusieurs 
planches  ;  nous  ne  pouvons  toutes  les  citer  ici,  nous  contentant  de  mentionner 
seulement  les  plus  typiques. 

Ce  sont  :  en  1840,  le  Verger  de  Valmondois,  d'une  insigne  rareté,  le 
Comment  naissent  les  Villes;  en  1844,  les  Petits  Cavaliers,  le  Nid  de  l'Aigle  ; 

(1)  F.    Henriet. 

/ 


en  1845,  le  Lever  de  lune  dans  la  vallée  d'Andilly,  planche  traitée  à  l'aqua-tinte  ; 
en  1846,  le  Petit  Parc  à  moutons,  l'une  de  ses  planches  les  plus  goûtées  parmi 
ses  premières  et  depuis  longtemps  déjà  ;  en  1848,  la  si  curieuse  et  si  rare 
pièce  d'un  effet  très  juste,  l'Incendie  de  la  Ferme,  dont  on  ne  peut  contempler 
la  série  des  états  qu'à  Baltimore.  Enfin,  c'est  à  partir  de  cette  époque  que  com- 
mence la  série  des  petits  paysages  publiés  alors  en  cahiers  à  raison  d'un  franc 
l'épreuve  !  six  pour  5  francs  !  !  Heureux  temps  !  De  délicieuses  eaux-fortes,  en 
exemplaires  de  premier  tirage,  de  belles  épreuves  dans  toute  l'acception  du 
mot,  du  Lever  du  soleil,  des  Petits  Oiseaux,  de  l'Automne,  du  Satyre,  des  Iles 
Vierges  à  Bedons,  des  Cerfs  au  bord  de  l'eau,  du  Bac  de  Bedons,  des  Cerfs 
sous  bois,  pour  ce  prix  modique  !  Et  citer  ces  pièces,  c'est  citer  non-seulement 
des  œuvres  qui  méritent  de  retenir  l'attention  des  amateurs  les  plus  difficiles, 
mais  aussi  des  œuvres  qui  resteront  parmi  les  plus  belles  productions  de  l'eau- 
forte  de  peintre  au  cours  du  siècle  dernier.  Mais  nous  devons  le  répéter  :  il  est 
indispensable  pour  juger  les  délicates  qualités  de  ces  pièces,  fraîches  impres- 
sions de  nature,  de  ne  le  faire  qu'en  présence  de  très  belles  épreuves,  de  préfé- 
rence celles  des  tirages  avant  ou  avec  le  nom  de  l'imprimeur  Beillet  ;  ces 
exemplaires  sont  alors  pour  la  majorité  d'une  belle  clarté  et  d'une  légèreté 
d'effet  d'un  charme  tout  particulier.  Certaines  des  épreuves  tirées  par  Auguste 
Delâtre  sont  bonnes  aussi,  mais  le  plus  souvent  un  peu  lourdes  d'impression  ; 
il  faut  ajouter  à  là  décharge  de  l'imprimeur  que  les  planches  avaient  déjà  perdu 
de  leur  beauté  par  l'usure  de  tirages  successifs,  et  qu'il  fallait  masquer  cette 
usure  au  moyen  d'un  encrage  plus  solide  qui  allait  fatalement  à  rencontre  du 
caractère  des  œuvres. 

Au  cours  de  sa  carrière  d'artiste,  qui  s'étend  de  1838a  1877,  année  de  sa  mort, 
Daubigny  n'a  jamais  abandonné  la  pointe.  Nous  retrouvons  dans  son  œuvre,  en 
1857,  le  Printemps,  l'une  des  dernières  planches  de  sa  seconde  manière.  Voici 
en  effet,  dès  1860,  la  période  dans  laquelle  il  trace  à  larges  tailles  ses  nouvelles 
œuvres,  telles  le  Grand  Parc  à  moutons,  maîtresse  planche  dont  nous  avons 
rencontré,  dans  la  collection  de  M.  A.  Bouasse-Lebel,  une  épreuve  exception- 
nelle qui  laisse  de  cette  œuvre  une  impression  inoubliable. 

Nous  n'insisterons  pas  sur  le  Voyage  en  bateau,  fantaisie,  sans  plus,  d'autant 
qu'à  cette  époque  (1862)  Daubigny  se  révélait  sous  un  nouvel  aspect;  c'est  en 
cette  année  que  Daubigny  en  effet,  à  l'exemple  de  Corot,  de  Rousseau  et  de 
Millet,  exécute  ses  clichés-verre,  au  nombre  de  dix-huit  et  parmi  lesquels  il  en 
est  de  fort  remarquables,  tels  :  les  Cerfs,  le  Sentier  dans  les  blés,  la  Gardeuse 
de  chèvres,  les  Vaches  à  l'abreuvoir,  le  Gué,  ce  dernier  sujet  qu'il  devait  graver 
à  l'eau-forte  trois  ans  plus  tard.  Les  verres  de  ces  clichés  qui  passaient  pour 
avoir  été  détruits  avec  un  petit  nombre  de  ceux  de  Corot  et  de  Millet,  —  ren- 
seignement que  nous  avions  consigné  dans  nos  tomes  I  et  V  du  Peintre-Gra- 
veur Illustré,  sur  l'indication  précise  d'un  parent  de  Millet,  —  existent,  au 
contraire,  et  ont  fait  tout  récemment  l'objet  d'un  tirage  limité  à  150  exemplaires; 
puis,  afin  que  ces  clichés  ne  donnent  plus  à  l'avenir  occasion  à  de  nouveaux 
tirages,  leur  propriétaire,  M.  Maurice  Le  Garrec  a  offert  la  plupart  d'entre  eux 
à  des  Cabinets  d'estampes  et  à  des  Musées,  tant  en  France  qu'à  l'étranger. 

En  continuant  de  parcourir  l'œuvre  gravé  de  Daubigny,  nous  rencontrons 


tout  d'abord  une  fort  belle  planche  datée  de  1867  :  l'Arbre  aux  corbeaux,  en 
1868,  le  Verger,  un  revenez-y  de  sa  vision  claire  ;  en  1874,  le  Berger  et  la 
Bergère,  importante  eau-forte  qui  orne  notre  présent  tome,  grâce  à  l'obligeance 
désintéressée  de  son  propriétaire,  M.  Le  Garrec,  pour  aboutir  enfin,  en  1877, 
au  Clair  de  lune  à  Valmondois,  pièce  à  laquelle  la  mort  n'avait  pas  permis  à 
Daubigny  de  faire  les  dernières  retouches  et  que  publia  la  Galette  des  Beaux- 
Arts. 

Dans  quelques-unes  de  ses  planches,  Daubigny  s'est  servi  d'un  procédé 
baptisé  par  lui  «  procédé  à  la  cravate  ».  «  C'est  un  procédé  que  Daubigny  a 
*  imaginé  (1)  pour  remplacer  l'aqua-tinte  dont  l'effet  lui  semblait  lourd  et  désa- 
«  gréable.  C'est  à  l'occasion  des  fac-similé  qu'il  exécuta  vers  1848  pour  la 
«  chalcographie  du  Louvre,  d'après  Pinas  et  Claude  Lorrain,  qu'il  en  fit  l'essai. 
«  11  employa  ce  moyen  dans  cinq  ou  six  eaux-fortes  qui  datent  de  cette  époque. 
«  Cela  consistait  à  imprimer  au  brunissoir  une  étoffe  de  soie  sur  un  vernis  un 
«  peu  mou.  Le  plus  ou  moins  de  vigueur  avec  laquelle  on  passait  le  brunissoir, 
«  combinée  avec  la  façon  dont  on  usait  de  l'acide,  donnait  les  diverses  valeurs 
«  de  ton  désirées.  » 

Daubigny  ne  craignit  pas  d'exécuter,  au  cours  de  son  existence,  des  travaux 
tout  à  fait  secondaires  pour  subvenir  à  ses  besoins  :  c'est  ce  qui  nous  a  valu  de 
lui,  dans  le  domaine  lithographique,  de  1844  à  1847,  des  pièces  documentaires, 
d'une  facture  des  plus  banales,  pour  une  pension,  un  phalanstère,  voire  une 
Maison  à  louer  à  Argenteuil  !  Tout  ceci  ne  mérite  qu'une  mention  et  l'on 
demeure  un  peu  surpris  que  Daubigny,  ayant  dessiné  sur  la  pierre,  n'ait  pas 
songé  plus  tard  à  se  servir  du  crayon  lithographique  en  «  peintre  »,  à  l'exemple 
d'Ingres,  de  Delacroix,  de  Manet  ou  de  Degas.  Marié  jeune,  Daubigny  qui 
partagea  son  temps  entre  Paris  et  Auvers-sur-Oise,  —  sauf  de  rares  voyages  en 
Dauphiné  et  dans  le  Morvan  —  eut  un  fils,  Karl,  né  en  1846,  mort  en  1886  et 
qui  fut  également  peintre  et  graveur.  Si  Daubigny  a  ponctuellement  exposé 
comme  peintre  aux  Salons,  l'on  ne  retrouve  son  nom  comme  graveur  que  sur 
les  livrets  de  ceux  de  1841,  de  1845,  de  1865  et  de  1866.  Nommé  chevalier  de  la 
Légion  d'Honneur  en  1859,  Daubigny  reçut  la  croix  d'officier  en  1874. 

Nous  indiquons,  au  cours  du  catalogue  qui  suit,  les  cuivres  détruits  ;  parmi 
ceux  qui  existent  encore,  une  notable  partie  —  28  cuivres,  sans  compter  7  hélio- 
gravures d'Amand-Durand  qui  passaient  jusqu'en  ces  derniers  temps  pour  des 
planches  originales  —  est  conservée  à  la  Chalcographie  du  Louvre  qui  en 
exécute  des  tirages.  Ces  cuivres  avaient  été  offerts  à  l'Etat  français  par  la 
famille  de  l'artiste,  avec  les  héliogravures  des  pièces  rares  du  Moine,  de  la 
Tonnelle,  de  la  Vue  de  Subiaco,  du  Comment  naissent  les  Villes,  des  Environs 
de  Choisy-le-Roi,  du  Petit  Parc  à  moutons  et  des  Baigneuses. 

Nous  avons  établi  avec  tout  le  soin  possible,  à  la  suite  de  nombreuses 
recherches  et  de  comparaisons,  la  nomenclature  des  états  des  planches  de 
Daubigny  ;  les  premiers,  tout  au  moins,  sont  fort  difficiles  à  rencontrer,  et  la 
cause  en  est  facile  à  découvrir  :  «  Il  y  a  peu  d'états  différents  à  indiquer  dans 
«  les  planches  qui  composent  l'œuvre  gravé  de  Daubigny  —  a  écrit  Frédéric 
«  Henriet.  —  Il  n'a  jamais   eu  cette  coquetterie,  ou   ce   calcul,    que    certains 

(1)  F.  Henriet,  C.  Daubigny  et  son  œuvre  gravé,  p.  68. 


«  graveurs,  aujourd'hui,  poussent  à  l'excès,  de  multiplier  les  remarques,  et  de 
«  se  faire  tirer  des  épreuves  particulières  sur  de  vieux  papiers  rares  et  choisis. 
«  Il  a  toujours  été  de  la  plus  regrettable  indifférence  à  cet  endroit.  11  joignait 
«  d'ailleurs  à  une  grande  insouciance  naturelle  un  sentiment  de  modestie  qui 
«  l'empêchait  de  prévoir  la  valeur  ou  l'intérêt  que  prendraient  un  jour  les 
«  moindres  productions  de  sa  pointe  ou  de  son  crayon.  Il  allumait  volontiers  le 
«  poêle  de  son  atelier  avec  ses  épreuves  d'essai.  Plus  d'une  fois  son  ami,  le 
«  statuaire  Geoffroy-Dechaume,  sauva  des  documents  précieux,  et  il  est  état  ou 
«  telle  épreuve  unique  dont  on  lui  doit  la  conservation.  » 

Après  Geoffroy-Dechaume,  son  ami,  et  Philippe  Burty,  le  critique  averti, 
les  premiers  admirateurs  du  talent  de  Daubigny  graveur  furent  des  Américains  ; 
d'abord,  G. -A.  Lucas  qui  avait  réuni  un  œuvre  tout  à  fait  exceptionnel,  ren- 
fermant non-seulement  la  presque  totalité  des  pièces  rares,  voire  introuvables, 
mais  également  de  nombreux  états  des  plus  belles  comme  des  plus  modestes 
planches  ;  cet  œuvre  unique  forme  aujourd'hui  une  des  principales  richesses  du 
Maryland  Institute,  à  Baltimore  ;  un  autre  Américain,  habitant  Paris  depuis  de 
longues  années,  M.  Atherton  Curtis,  a  également  formé  un  bel  ensemble 
d'œuvres  gravées  du  maître;  mais,  contrairement  à  G. -A.  Lucas,  il  s'en  est  tenu 
aux  pièces  qu'il  aimait  ou  jugeait  les  plus  typiques  de  l'œuvre. 

Quant  au  caractère  de  Daubigny,  pouvons-nous  mieux  faire  que  de  tran- 
scrire, en  terminant  ces  notes,  les  lignes  suivantes  empruntées  au  livre  si  touffu, 
si  vivant,  écrit  par  son  élève,  son  admirateur  et  son  ami,  Frédéric  Henriet  : 

«  Daubigny  est  resté,  dans  le  succès,  le  franc  et  simple  travailleur  que  nous 
"  avons  connu  à  l'Ile  Saint-Louis.  Il  est  bien  l'homme  de  sa  peinture  ;  commu- 
«  nicatif,  ardent,  chaleureux;  il  a  le  talent,  —  comme  le  cœur,  —  sur  la  main. 
«  Tout  chez  lui  dérive  de  la  sensation... 

«  Dans  la  belle  situation  que  son  talent  lui  a  faite  (i)  ;  il  a  conservé  les 
«  modestes  habitudes  de  sa  vie  d'autrefois.  Incapable  de  calcul,  il  est  désinté- 
«  ressé  jusque  dans  ses  économies  ;  et  dans  le  splendide  atelier  de  la  rue  Notre- 
«  Dame-de-Lorette,  comme  dans  celui  du  quai  d'Anjou,  il  prépare  lui-même  ses 
«  toiles  et  ses  panneaux  sans  se  douter  qu'au  prix  où  montent  ses  œuvres  cette 
«  perte  de  temps  constitue  une  fantaisie  de  millionnaire » 


(')('S75). 


PREMIÈRE  SECTION 


EAUX-FORTES  —  POINTES  SÈCHES 


AQUATINTES 


1. 


LE  MOINE 


(L.  cuivre   146  millim.   H.   106) 


(1838). 


(Catalogue  F.  Henriet,  11°  1). 


Nous  ne  connaissons  que  trois  épreuves  de  cette  eau-forte  exécutée  par  Daubigny,  à  l'âge  de  21  ans, 
et  «  planée  après  le  tirage  de  quelques  épreuves  d'essai  »  (F.  Henriet)  ;  le  catalogue  de  la  Réserve  de  la 
Bibliothèque  Nationale  mentionne  bien  un  autre  exemplaire  au  nom  de  Meissonier,  sous  le  n°  8276  du 
répertoire.  Mais  il  y  a  confusion  ;  il  ne  s'agit  pas  en  effet  de  la  planche  du  Moine,  mais  de  la  Vue  de 
Subiaco  acquise  à  la  vente  Pli.  Burty  (189 1  )  et  que  l'expert  a  mentionnée  au  catalogue  de  la  vente,  par 
inadvertance  sans  doute,  sous  le  titre  impropre  du  Moine.  Ajoutons  que  dans  la  pièce  du  Moine  la  figure 
a  été  gravée  par  Meissonier. 

Collections  de  MM.  Pierre  Bracquemond,  Claude-Lafontaine  et  ex-collection  Alf.  Beurdeley  (épreuve 
de  H.  Giacomelli). 


VENTES  :  H.  Giacomelli  (190",),  405  fr.  ;  Anonyme,  4  juin   1910,  330  fr.  ;  Alf.  Beurdeley  (1920),  épr.  de 
H.  Giacomelli,  402  fr. 


11  existe  une  reproduction  agrandie  au  Moine,  par  le  procédé  Amand-Durand  et  qui  porte  le  nom  de 
Daubigny,  alors  que  la  pièce  originale  est  sans  signature  ;  elle  mesure  253  millim.  de  L.  sur  181  de  H., 
ou  200  millim.  de  L.  sur  145  de  H.  (partie  gravée).  Le  cuivre  de  cette  héliogravure  fait  partie  du  fond  des 
planches  de  la  Chalcographie  du  Louvre  qui  en  exécute  des  tirages. 


Cuivre  détruit. 


2.  —  LA  TONNELLE 

(H.  146  niillim.  L.  97) 


(1838).  —  1"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet  n"  2  —  2  étals  décrits). 


1"  Etat.     Celui  reproduit.  De  toute  rareté.  Collections  de  MM.  P.  Bracquemond,  Giacomelli  fils. 

3'      —       «  Planche  alourdie  par  l'aqua-tinte  ;    mécontent   des  résultats  de   son   oeuvre,  Daubigny  a  fait 
planer  son  cuivre.  »  (F.  Henriet.)  Fort  rare.  Bibliothèque  publique  de  New-York. 


VENTES  :    H.  Giacomelli  (1905),  1"  état,  150  fr.  ;  Alf.  Beurdeley  (1920),  1"  état,  1700  fr. 


Les  figures  qu'on  aperçoit  sous  la  tonnelle  ont  été  exécutées  par  Meissonier. 


Nous  connaissons  deux  dessins  de  la  Tonnelle.  Celui  que  nous  reproduisons  ci-dessus  et  qui  se 
trouve  au  Maryland  Institute,  à  Baltimore  (don  G. -A.  Lucas)  ;  puis  un  autre  dans  le  sens  même  de  la 
gravure,  de  moindre  dimension  toutefois  ;  ce  dernier  dessin,  exécuté  à  la  mine  de  plomb,  passa  aux  ventes 
Hector  Giacomelli  et  Alf.  Beurdeley. 

A  la  vente  Geoffroy-Dechaume  (1893)  figurait  également  un  dessin  de  la  Tonnelle  (crayon  et  plume) 
adjugé  110  fr.  ;  est-ce  le  dessin  qui  appartient  maintenant  au  Maryland  Institute,  à  Baltimore? 


11  existe  une  reproduction  agrandie,  mais  fort  mal  venue,  de  la  Tonnelle,  par  le  procédé  A.  Durand  ; 
cette  reproduction  dont  le  cuivre  est  conservé  à  la  Chalcographie  du  Louvre,  qui  en  fait  des  tirages, 
mesure  204  millim.  de  L.  sur  132  de  H.  (au  lieu  de  146  X  97  dans  l'original). 


Nous  croyons  que  la  Tonnelle  a  été  exposée  par  Daubigny  au  Salon  de  1841.  Le  chroniqueur  de 
V Artiste,  pour  le  Salon  de  1841,  a  écrit  les  lignes  suivantes  qui  se  rapportent  sans  nul  doute  à  cette  pièce  : 
«  ...  la  plus  séduisante  est  ce  paysage  où  l'on  aperçoit  une  chaumière  à  gauche,  des  paysans  attablés,  de 
«  l'eau  et  quelques  arbres  dans  le  fond.  » 


Cuivre  détruit. 


3.  —  VUE  DE  SUBIACO 

(L.  150  millim.   H.  95) 


(1838). 


(Cat.  F.  Henriet,  11'  )  —  2  états  décrits). 


i"  Etat.     Avant  la  signature  à  la  pointe  et  avant  divers  travaux.  De  toute  rareté.  Bibliothèque  Nationale, 
M.  Claude-Lafontaine. 

2e      —       Terminé;  avec  des  essais  de  pointe  dans  les  marges  latérales  et  avec  la  signature  sous  le  T.  C. 

à  G  :  C.  Daubigny.  Fort  rare.  British  Muséum,  M.  l'abbé  Miaux  (épreuve  de  Giacomelli  et 

A.  Beurdeley). 
y      —       Les  essais  de  pointe  dans  les  marges  latérales  effacés.  Très  rare. 


VENTES  :  H.  Giacomelli  (1905),  2'  état,  105  fr.  ;  Anonyme,  4  juin   1910,  3e  état?,  43  fr.  ;  A.  Beurdeley, 
2*  état  (épreuve  de  Giacomelli),  42  fr. 


Il  existe  une  reproduction  de  même  grandeur  de  la  Vue  de  Subiaco,  par  le  procédé  A.  Durand, 
publiée  dans  le  Daubigny,  de  F.  Henriet  ;  en  outre  du  titre  —  quelques  épreuves  ne  le  portent  pas  ■ —  on 
lit  au  B.  à  G.,  aux  lieu  et  place  de  la  signature  ;  3*  eau-forte  de  Daubigny  ;  le  cuivre  de  cette  héliogravure 
appartient  à  la  Chalcographie  du  Louvre. 


Cuirre  détruit. 


4.  —  VUE   DE  NOTRE-DAME  DE  PARIS  ET  DE  L'ILE  SAINT-LOUIS 

(ir*  pensée) 

(L.  cuivre  191  millim.  H.  133) 


^ê 


(1838). 


(Non  catalogué  par  F.  Henriet). 


Nous  ne  connaissons  qu'une  épreuve  de  cette  planche  de  croquis  exécutés  par  Daubigny  et  Steinheil 
père  et  demeurée  inconnue  à  Frédéric  Henriet.  Elle  renferme  une  première  pensée  de  la  Vue  de  Notre- 
Dame  de  Paris,  reproduite  à  la  page  suivante.  Cette  épreuve  a  fait  partie  des  collections  H.  Giacomelli 
et  Alf.  Beurdeley. 


VENTES  :  H.  Giacomelli  (190s),  221  fr.  ;   Alf.  Beurdeley  (1920),  épreuve  de  Giacomelli,  3.000  fr. 


Cuivre  détruit. 


5.  —  VUE  DE  NOTRE-DAME  DE  PARIS  ET  DE  L'ILE  SAINT-LOUIS 

(L.    165   millim.   H.  95) 


(1838) 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  4). 


Henriet  en  mentionnant  cette  rarissime  eau-forte,  la  donne  comme  non  signée  ;  cependant  les  trois 
seules  épreuves  connues  comportent  la  signature  de  l'artiste  tracée  légèrement  à  la  pointe,  sous  le  sujet 
vers  le  milieu.  Y  a-t-il  deux  états?  Nous  ne  le  croyons  pas. 


Bibliothèque  publique  de  New-York  (épreuve  de  Geoffroy-Dechaume),  Maryland  Institute,  Baltimore. 


VENTES   :   Geoffroy-Dechaume  (1893),  sur   chine,   400  fr.  ;  sur  blanc,   230  fr.  ;   H.    Giacomelli   (1905), 
121  fr.  ;  AIL  Beurdeley  (1920),  épr.  de  Giacomelli,  3.000  fr. 


Le  tableau  de  la  Vue  de  Notre-Dame  de  Paris  et  de  Vile  Saint-Louis  —  c'est  le  titre  donné  par  Dau- 
bigny  et  que  nous  conservons  de  préférence  à  celui  adopté  par  F.  Henriet  —  a  été  exposé  au  Salon  de 
1838  sous  le  11°  398.  On  ignore  ce  qu'il  est  devenu. 


Cuivre  détruit. 


6.  —  VUE  PRISE  AUX  ENVIRONS  DE  SUBIACO 

(L.   192   millim.   H.   120) 


'-L'AJl'S'lÙ'm 


y,,,;.  „„.,  ,„,,,.„.■./.  '„,,.,,.. 


(1840).  —  5«  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  5  -r-  3  états  décrits) 


1"  Etat.  Avant  la  lettre,  même  avant  la  signature;  avec  des  travaux  dans  le  ciel,  notamment  sous  la 
branche  recourbée  du  premier  arbre  bordant  la  route,  travaux  effacés  postérieurement. 
Fort  rare.  Bibliothèque  Nationale. 

2e  —  Avec  la  signature  à  la  pointe  :  C.  Daubigny,  sous  le  sujet  au  M.  Sans  autre  différence.  Fort 
rare.   Collection  Claude-Lafontaine. 

3*  —  Une  partie  des  travaux  dans  le  ciel  sont  effacés  au  brunissoir.  Avant  la  lettre.  Rare.  Bibliothèque 
Nationale,  Cabinet  des  Estampes,  Bruxelles. 

4*  —  Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe  effacée.  On  lit  en  H.  au  M.,  en  dehors  du  cuivre  : 
V ARTISTE,  en  bas,  sous  le  T.  C.  à  D.  à  l'intérieur  du  cuivre  :  Daubigny  sculp.  et  au  M.  : 
Vue  prise  aux  environs  de  Subiaco.  Etat  publié  dans  l'Artiste  (2e  série,  T.  VI,  1840). 

5*  —  Encore  avec  le  titre  :  L'ARTISTE,  mais  la  légende  effacée  est  regravée  à  nouveau,  sur  une 
planche  accessoire.  Etat  également  publié  dans  l'Artiste.  L'Etat  reproduit. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  i,r  état,  £2-8  ;  Geoffroy-Dechaume  (1893),  i,r  état,  65  fr.;  2*  état?, 
50  fr.  ;  3*  état,  30  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  3*  état,  120  fr.  ;  Anonyme,  14  avril  1908,  1"  état, 
(épr.  de  Ph.  Burty),  86  fr.  ;  A.  Beurdeley  (1920),  épr.  de  Giacomelli,  100  fr. 


Cuivre  détruit  (?) 


7.  —  LES  BORDS  DU  FURON,  PRÈS  DE  SASSENAGE 

(ISÈRE) 
(L.   155   millim.   H.  90) 


(1840). 


(Cat.  F.   Henriet,  n°  6). 


Essai  d'aqua-tinte,  signée  au  B.  h  G.,  à  la  pointe  :  Daubigny  inv.  sculp. 
Fort  rare. 


Maryland  Institute,  Baltimore,    M.  A.   Curtis  (épr.  de  A.   Ragault). 

A  la  Bibliothèque  publique   de  New-York,  une  photographie  de   cette    pièce   figure  dans  l'œuvre 
gravé  de  Daubigny. 


VENTE  :   A.  Ragault  (1907),  501  fr. 


La  peinture  des  Bords  du  Furon  a  été  exposée  au  Salon  de  184 1,  sous  le  n°  460. 


Cuivre  détruit. 


CÉRÉMONIE  DE  L'INAUGURATION  DE  LA  COLONNE 
DE  JUILLET 


JIKJHK  A  LA  GAUDK   NATIONALE 


■ 

■ 
■ 


aR  .lu.ll.l  i84o. 


(1840).  —  6"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  7  —  4  états  décrits). 


1"  Etat.     Avant  toute  lettre  ;  le  ciel  est  seulement  indiqué  au  moyen  de  quelques  travaux  exécutés  à  la 

pointe.  Egalement  avant  le    2"  filet  d'encadrement.  Fort   rare.  Collection  de  M.  A.  Bouasse- 

Lebel. 
2°      —        Encore  avant  toute  lettre,  mais  le  ciel  est  exécuté  à  la  mécanique.  Très  rare. 
3*      —       Avant  la  lettre,  mais  avec  les  noms  des  artistes,  sous  le  filet  d'encadrement  à  droite  :  Trimolet 

et  Doubigny  (sic)  del.  &  se.  Rare. 
4*      —       Avec  les  mots  :  28  juillet  1840,  mais  avant:  DEDIE...  etc.,  et  avant  les  deux  couplets  de  Béran- 

ger.  Très  rare. 
5"      —       Avec  la  lettre,  c'est-à-dire  avec  les  couplets  accompagnant  la  dédicace.  Bibliothèque  Nationale. 
6*      —       Avec  l'addition   suivante,  dans  le  bas  de  la  planche  :  à  Paris  che\  les  Mds  d'Estampes.  L'État 

reproduit. 

VENTES  :  GeolTroy-Dechaume   (1893),  sans   dés.  d'état,  50  fr.  ;  Anonyme,  mai  1905  (Comte  Mathéus), 
16  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  4"  état,  avec  le  n°  9  de  notre  cat.,  21  fr. 


«  Trimolet  et  Daubigny  avaient  chargé  les  tambours  de  la  garde  nationale  de  la  vente  de  cette 
«  estampe.  La  spéculation  ne  fut  pas  lucrative,  car  les  placiers  buvaient  régulièrement,  chaque  soir,  le 
«  montant  de  la  recette  de  la  journée.  »  (F.  Henriet,  C.  Daubigny  et  son  œuvre  gravé.) 


Cette  planche  a  été  exposée  au  Salon  de  1841,  au  nom  de  Trimolet. 


9.  —  CARTE  DU  MOULEUR  MALZIEUX 

(L.  94  millim.   H.  70) 


%&m  «£-«£^ 


(1840).  —  1"  i-t.it. 


r  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n"  8,  3  états  décrits.) 


i"r  Etat.  On  lit  au  milieu  du  cartouche  :  A1'  Malzieux,  Mouleur,  J/  Quai  delà  Tournelle,  Ji.  Avant  la 
date.  Rare.  Etat  reproduit. 

2"      —       Avec  la  date  :  1840.  Nous  n'avons  pas  rencontré  d'épreuves  de  cet  état  signalé  par  F.  Henriet. 

3*  —  La  date  et  les  inscriptions  dans  le  cartouche  —  sauf  le  nom  de  Malzieux  —  sont  effacées  ;  le 
mot  :  mouleur  est  regravé,  mais  en  lettres  de  caractère  différent.  Sans  adresse.  État 
reproduit. 

4"         -       Avec  l'adresse  suivante  :  rue  Neuve-Saint-Paul,  ç.  Rare.  Ex-collection  G.  Pochet. 

y  —  L'adresse  précédente  est  enlevée  et  remplacée  par  la  suivante,  dans  la  marge  du  bas  :  QUAI 
D'ANJOU  17  RUE  POULLETIER  12.  l.a  planche  est  usée. 

6'  —  Avec  les  mêmes  inscriptions;  mais  toute  la  planche,  fortement  retouchée,  est  d'un  aspect  lourd 
et  noir,  alors  que  les  épreuves  provenant  du  cuivre  avant  la  retouche  sont,  au  contraire, 
claires  et  blondes. 


VENTES  :  Geolïroy-Dechaume  (1893),   1"  état,  57   fr.  ;  Alf.   Lebrun   (1899),   1"  état,  10  fr.  ;  G.  Pochet 
(1902),  4"  état,  3  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1903),  2  épr.,  avec  le  n°  8  de  notre  cat.,  21  fr. 


Dans  le  haut  du  cartouche  à  gauche,  Daubigny  a  tracé  deux  profils,  le  sien,  puis  celui  du  mouleur 
Aceray  Auguste  Malzieux. 


Le  cuivre  existe. 


10.  —  LE  CHASSEUR  DE  CHAMOIS  DANS  LES  MONTAGNES 

DU    BOURG   D'OISANS   (ISÈRE) 
(L.  285   millim.  H.   195) 


(1840). 


(Cat.  F.  Henriet,  11"  y). 


Hau-forte  de  toute  rareté,  signée  à  la  pointe,  au  B.  à  G.  :  Daubigny  del.  et  sculp. 


Maryland  Institute,  Baltimore. 

A  la  Bibliothèque  publique  de  New-York,  une  photographie  de  cette  pièce  figure  dans  l'œuvre  gravé 
de  Daubigny. 


Lors  de  l'examen  des  cuivres  de  Daubigny  conservés  à  la  Chalcographie  du  Louvre,  nous  avons 
constaté  au  revers  de  celui  de  l'Ane  à  l'abreuvoir  (n°  72  de  notre  cat.),  la  partie  gravée  inférieure  droite, 
presque  effacée,  du  Chasseur  de  chamois  ;  nous  avons  donc  la  preuve  matérielle  que  ce  cuivre,  après  avoir 
été  effacé,  a  été  coupé  en  plusieurs  morceaux  et  réemployé  par  Daubigny  pour  l'exécution  d'autres 
eaux-fortes. 


Cuivre  détruit. 


11.  —  SAINT  JÉRÔME 

(L.   !<>=,   millim.   H.   130) 


(Cat.  F.  Henriet,  11°  io  —  2  états  décrits). 


1"  Etat. 


Avant  la  lettre,  avec  la  signature  :  C.  Daubigny  P.  et  D.,  à  la  pointe  sous  le  T.  C.  au  M.,  et 
avec  des  essais  de  pointe  dans  la  marge  du  bas.  Très  rare.  Bibliothèque  publique  de  New- 
York,  R.  Claude-Lafontaine. 

Avec  la  lettre.  On  lit  dans  le  H.,  en  dehors  du  cuivre  :  L'ARTISTE,  sous  le  T.  C.  à  G.  :  Peint 
et  Gravé  par  Daubigny,  puis  plus  bas  :  Paysage  Saint  Jérôme  —  (Salon  de  1840).  Etat 
publié  dans  l'Artiste  (2e  série,   tome  V,   1840).  L'État  reproduit. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  Ier  et  i'-  états,  10  s.;  GeolTroy-Dechaume  (1893),  Ier  état,  65  fr.  ; 
Henri  Garnier  (1894),  1"  état,  épr.  de  Geofïroy-Dechaume,  60  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905), 
1"  état,  avec  les  annotations  suivantes  en  marge  de  l'épreuve  ;  l'une  de  la  main  de  Daubigny  : 
Vue  prise  de  la  rampe  des  Commettes  au  bourg  d'Oisans,  département  de  l'Isère;  une 
seconde  d'Héricart  de  Thury  à  qui  l'exemplaire  était  offert  :  Très  bien  I  très  bien!  fat  parfai- 
tement reconnu  les  montagnes  Je  l'Oisans.  Mais,  dans  l'intérêt  de  M.  Daubigny,  je  lui 
conseille  d'effacer:  i"  son  saint  Jérôme  à  la  croix;  et  2"  les  petits  arbres  des  collines  des  envi- 
rons de  Paris  et  non  des  arbres  des  Alpes.  Mais,  je  le  répète,  c'est  bien  et  très  bien  ;  et  feu 
fais  mon  sincère  compliment  à  M.  Daubigny,  181  fr.  ;  Anonyme,  14  avril  1908,  1"  état  (épr. 
de  Geoffroy-Dechaume),   20  fr.  ;  Alf.  Beurdeley  (épr.  de  H.  Giacomelli),  52  fr. 


Daubigny  a  exposé  au  Salon  de   1840,  sous  le  n°  365,  le  tableau  du  Saint  Jérôme,  d'après  lequel  il 
a  exécuté  son  eau-forte. 


L'eau-forte  du  Saint  Jérôme  exposée  au  Salon  de  1841,3  été  reproduite  dans  le  Daubigny,  de  M.  Jean 
Laran  (191a). 

Cuivre  détruit. 


12.  —  LE  VERGER  DE  VALMONDOIS 

(L.    150  millim.   H.  90) 


(■840). 


2*  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  11'  11  —  3  états  décrits). 


i*r  État.     Avec  deux  fillettes  jouant  dans  le  verger,  à  gauche.  De  toute  rareté. 

2"  —  Les  deux  fillettes  sont  effacées  et  remplacées  par  des  poules  ;  avec  quelques  travaux  à  la  pointe 
ajoutés  sur  diverses  parties  de  la  planche.  De  toute  rareté.  L'État  reproduit.  Bibliothèque 
publique  de  New-York  (épr.  de  Geoffroy-Dechaume),  Maryland  Institute,  Baltimore. 

3"  —  <  La  planche  a  été  teintée  à  la  cravate  dans  l'intention  d'accentuer  l'effet.  Elle  n'est  qu'alourdie.  » 
(F.  Henriet.)  Fort  rare. 


VENTES  :    Geoffroy-Dechaume  (1893)  2°  état,  82  fr.  ;   H.  Giacomelli  (1905),  fragment  du    Ier  état,   avec 
deux  autres  planches,  115  fr. 


Cuivre  détruit. 


13.  —  COMMENT  NAISSENT  LES  VILLES 
(la  noce  de  village) 

(L.  142   millim.   H.  75) 


i^*«sfe^*aKp!« 


(1840).  —  1"  v.t.it. 


(Cat.  F.  Hemiet,  n°  1  2  —  3  états  décrits). 


I"  Etat. 


Y      — 


4'      - 


Avant  la  lettre,  avant  les  contre-tailles  sur  les  terrains  du  premier  plan,  avant  divers  travaux  dans 
les  grands  arbres  de  gauche,  etc.  ;  le  cheval  attelé  à  la  charrue  est  blanc.  Avec  la  signature  et 
la  date.  Le  petit  ménétrier  en  marge  est  déjà  gravé.  Fort  rare.  État  reproduit.  British  Muséum, 
M.  V.  Bracquemond. 

Encore  avant  la  lettre,  mais  avec  les  contre-tailles  et  les  divers  travaux  signalés  ci-dessus. 
Le  cheval  attelé  à  la  charrue  est  noir.  Très  rare.  MM.  Claude- Lafontaine,  A.  Curtis. 

Avec  la  lettre.  Etat  reproduit.  L'Artiste  (y  série,  tome  I,r,  année  1842.) 

Le  petit  ménétrier  en  marge,  la  signature  de  l'artiste  et  la  date  sont  effacés  ;  les  mots  : 
L'ARTISTE  et  Comment  naissent  les  Villes  sont  également  enlevés  et  remplacés  par  les 
suivants  :  LE  TOUR  DU  MONDE  —  Une  noce  à  Genève  (sic)  —  La  Nouvelle  J"'  Litt".  Un 
double  filet  entoure  la  composition.  Bibliothèque  Nationale. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  1"  état.  £  1-16  ;  E.  Lessorre  (1S89),  a*  état,  7  fr.  50;  Geoffroy 
Dechaume  (1893),  i"  état,  160  fr.  ;  s*  état,  80  fr.  ;  Alf.  Lebrun  (1899),  2'  état,  46  fr.  ;  H.  Gia- 
comelli  (1905),  2*  état,  1 15  fr.  ;  Anonyme,  4  juin  1910,  2"  et  3*  états,  95  fr. 


i,'.\l!T!STK. 


Il  existe  une  reproduction  agrandie  de  Comment  naissent  les  Villes,  par  le  procédé  A.  Durand  ;  cette 
reproduction,  dont  le  cuivre  est  conservé  à  la  Chalcographie  du  Louvre  et  qui  ne  porte  d'autre  lettre  que  la 
signature  et  la  date,  mesure  200  millim.  de  L  (au  lieu  de  142  dans  l'original)  sur  105  de  H.  (au  lieu 
de  75). 


Le  cuivre  existe  f 


14.  —  CHAUMIÈRES  AU  BORD  DE  L'EAU 

(L.  si2  millim.  H.  052) 


(1840?) 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  13). 


Etat.     Avant  la  lettre.  Très  rare. 

—  Avec  la  lettre.  On  lit  dans  le  H.  de  la  planche  qui  contient  en  outre  du  croquis  de  Daubigny 
reproduit  ci-dessus,  quatre  autres  sujets  gravés  par  Trimolet  :  LE  CALEPIN  D'UN  ARTISTE 
PL  34  —  Lion...  etc.,  puis  au  B.  à  G.  :  Imp.  de  Lesauvage,  et  à  D.  :  Pub.  par  Blaisot.  Etat 
publié  dans  l'Album  Blaisot  (1840)  ? 


VENTES  :  H.  Giacomelli  (1905),  2'  état,  avec  le  n"  49  de  notre  cat.,  1 15  fr.  ;  V.  van  Gogh  (1915,  5"  vente), 
6  florins. 


15.  —  LA  RIVIERE  DANS  LE  PARC 

(H.    123   millim.  L.  092) 


(1840). 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  14). 


Frontispice  (sans  lettre,  ni  signature)   pour  Fortunio,  de  Théophile  Gautier,  nouvelle  édition,  Paris, 
H.-L.  Delloye,  1840. 


Le  paysage  de  la  Rivière  dans  le  Parc  seul  est  exécuté  par  Daubigny  ;  les  personnages  dans  la  barque 
ont  été  gravés  par  Trimolet,  et  c'est  sous  le  nom  de  ce  dernier  que  la  pièce  a  d'ailleurs  été  exposée 
au  Salon   de   1841. 


VENTES  :  Geoffroy-Dechaume  (1893),  70  fr.  ;  Alf.  Lebrun  (1899),  20  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  40  fr. 


16.  -  LA   CHARRETTE  DU  CONDAMNÉ   SUR  LE   PONT-AU-CHANGE 

(H.   105   millim.  L.  80) 


(1840). 


Rare. 


Cette  vignette  du  Maçon,  de  Michel  Masson  et  Raymond  Brucker  (Paris,  Delloye,   1840.  2  vol.)  a 
été  exécutée  —ainsi  que  la  suivante  —  en  collaboration  avec  Trimolet. 

«  Les  fonds,  représentant  la  Tour  du  Palais  de  Justice,  ont  été  exécutés  par  Daubigny.  »  (F.  Hen- 
riet,  C.  Daubigny  et  son  œuvre  gravé,  p.  206,  note  sur  l'œuvre  de  Louis  Trimolet.) 


17.  —  LA  MORT  DU  MAÇON 

(H.   il}   millim.  L.  84) 


!        ~ 


(1840).  —  2»  Etat. 


1"  Etat.     On  aperçoit  les  mains  croisées  de  la  femme  qui  se  trouve  à  la  droite  de  l'homme  à  la  hotte.  Fort 
rare. 

3«      —       L'habit  de  l'homme  à  la  hotte   est  allongé,  et  cache  en  grande   partie  la  main  de   la  femme 
désignée  ci-dessus.  L'Etat  reproduit.  Rare. 


Comme  pour  la  vignette   précédente,  les  fonds  seuls  ont  été  gravés  par  Daubigny  ;  les  figures  sont 
de  Trimolet. 


18.  —  LE  BON  PAUVRE 

(H.  181  millim.  L.  133) 


(1841).  —s'  Etat. 


1"  Etat.     A  l'eau-forte  pure,  avant  de  nombreux  travaux  sur  diverses  parties  de  la  planche.  Fort  rare. 

a*      —       Terminé,  mais  avant  toute  lettre.  Rare.  L'État  reproduit. 

3«  —  Avec  la  lettre.  On  lit  sous  le  T.  C.  à  D.  :  Trimolet,  puis  plus  bas,  dans  la  marge  :  Mon  dieu  je 
vous  rends  grâces  de  ce  qu'il  vous  a  plu  de  me  donner  ce  mur  pour  m' abriter  ;  et  cette  natte 
pour  me  couvrir-  Etat  publié  dans  les  Beaux-Arts,  1"  année,  2'  volume,  pp.  240-241.  Paris, 
Curmer,  1843. 

VENTE  :  H.  Giacomelli  (1905),  2e  état,  16  fr. 


Cette  pièce,  exposée  au  Salon  de  1841  par  Trimolet,  est  citée  par  F.  Henriet  dans  C.  Daubigny  et  son 
œuvre  gravé,  p.  206,  dans  une  note  sur  l'œuvre  de  Louis  Trimolet  qui  a  gravé  la  figure  ;  le  paysage  seul 
est  de  Daubigny. 


19.   —  LE  LAI  DES  DEUX  AMANS 

(H.  125  millim.  L.  95) 


(1842).  —  2"  État.  (Cat.  F.  Henriet,  n°  15  —  2  états  décrits). 


1"  Etat.     Avant  la  lettre.  Très  rare.  Maryland  Institute,  Baltimore. 

s.  _  Avec  la  lettre.  On  lit  :  MARIE  DE  FRANCE  LE  LAI  DES  DEUX  AMANS.  Etat  publié 
dans  La  Pléiade,  recueil  de  ballades,  fabliaux...,  Paris,  Curmer,  1842.  British  Muséum, 
Bibliothèque  Nationale. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  17  sh.  ;  Geotïroy-Dechaume  (1893),  1"  état,  sur  chine,  65  fr.  ; 
sur  blanc,  38  fr.  ;  A.  Lebrun  (1899),  i,r  état,  40  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  2e  état,  60  fr.  et 
is  fr.  ;  V.  van  Gogh  (19 12),  1"  état,  le  titre  inscrit  à  la  plume,  5  florins. 


Cette  petite  pièce,  non  signée,  offre  une  vue  des  environs  de  Rouen. 


VIGNETTES  POUR  LE  JARDIN  DES  PLANTES 

PARIS,    L.    CURMER,    1842-1843. 


(N°*  20  à  34  du  Catalogue). 


«  La  publication  de  cet  ouvrage  a  donné  lieu  a  un  procès  intenté  à  Curmer  par  Dubochet,  qui  avait 
«  effectué  à  la  Direction  de  la  librairie  le  dépôt  du  titre  de  sa  publication  «  Le  Jardin  des  Plantes  »  quel- 
«  ques  temps  avant  Curmer  ;  mais  ce  dernier  ayant  établi  que,  dès  le  commencement  de  1841,  il  s'occupait 
«  de  son  ouvrage,  le  tribunal  de  commerce  de  la  Seine,  par  jugement  du  15  septembre  1841,  a  déclaré 
«  Dubochet  mal  fondé  dans  sa  demande.  »  (/.  Brivois,  Bibliographie  des  ouvrages  illustrés  du  xix"  siècle, 
,883.) 


«  Dans  l'origine,  l'édition  Curmer  ne  devait  comporter  qu'un  seul  vol.  du  prix  de  15  fr.,  quel  que 
«  fût  le  nombre  des  livraisons,  dont  le  prix  était  de  30  cent,  chacune  ;  mais  Curmer  a  été  amené  à  publier 
«  un  second  vol.  pour  lutter  avec  avantage  contre  l'édition    Dubochet...  »  (/.   Brivois,  opus.  déjà  cité.) 


20.  —  LE  CEDRE  DU  LIBAN 

(H.   179  millim.   L.    115) 


(1842). 


(C«t.  F.  Henriet,  n°  16  —  2  états  décrits). 


1''  Etat.     Avant  toute  lettre,  avec  une  remarque  en  marge  :  deux  chats  se    battant  dans  un  o-renier.  Fort 
rare.  Bibliothèque  publique  de  New-York. 

2'      —       Encore  avant  toute  lettre,  la  remarque  effacée.  Rare.  L'État  reproduit. 

y      —       Avec  la  lettre.  On  lit  sous  le  T.   C.  au  M.  :  Daubigny  del  &  sculp',  puis  plus  B.  :   Le  Cèdre. 
Etat  publié  dans  le  Jardin  des  Plantes,  Paris,  Curmer,  1842. 


VENTES  :  Geoffroy-Dechaume  (1893),  1er  état,   100  fr.  ;  G.  Pochet  (1903),  1"  état,  77  fr.  ;  H.  Giacomelli 
(1905),  Ier  état,  50  fr.  ;  A.  Beurdeley  (1920),  1"  état,  70  fr. 


21.  —  L'AMPHITHÉÂTRE  DU  JARDIN  DES  PLANTES 

(H.    176  millim.   L.    109) 


(184.). 


(Cat.  F.  Henriet,  n'J  17  —  2  états  décrits). 


1"  Etat.  Avant  les  derniers  travaux,  avant  la  lettre,  même  avant  la  signature  dans  le  bas  de  l'estampe,  à 
gauche.  Très  rare.  Collection  de  M.  A.  Bouasse-Lebel. 

a'  —  Avec  la  lettre.  Avec  la  signature  :  Daubigny  dans  le  bas  de  l'estampe  à  gauche,  puis  sous  le  T. 
C.  au  M.  :  Daubigny  del.  et  sculp',  et  plus  bas  :  L'Amphithéâtre,  mais  avant  le  nom  de 
l'imprimeur.  Rare.  Bibliothèque  Nationale. 

3'  —  Avec  l'adresse  suivante  dans  le  bas  :  Imp.  de  Drouart,  r.  du  Fouarre  11  Paris,  à  0,52  millim. 
au-dessous  du  T.  C.  Etat  publié  dans  le  Jardin  des  Plantes,  Paris,  Curmer,  1842. 


22.  —  INTÉRIEUR  DE  LA  GRANDE  SERRE 

DU  JARDIN    DES   PLANTES 
(H,  177  millim.  L.   116) 


(184a). 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  18  —  3  états  décrits). 


I*  État.     A  l'eau-forte  pure,  avant  de  nombreux  travaux,  notamment  avant  le  vitrage  de  l'armature  en  fer 
de  la  serre,  avant  les  ombres  du  terrain;  la  statue  est  blanche.  Fort  rare. 

a«      —       Terminé,  mais  avant  toute  lettre.  Très  rare.  Bibliothèque  Nationale. 

y      —       Avec  la  lettre.  On  lit  vers  le  bas  :  Intérieur  de  la  grande  Serre.  Etat  publié  dans  le  Jardin  des 
Plantes,  Paris,  Curmer,  1842. 

4«      —       La  planche  est  retouchée  et  entourée  d'un  trait  carré.  Avec  le  même  titre. 

t,<      —       Le  titre  de  l'état  ci-dessus  est  effacé  et  remplacé  par  le  suivant  :  Plantes  tropicales. 


23.  —  LA  VOLIERE  DES  PASSEREAUX 

(H.   170  millim.   L.   130) 


(.843). 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  19). 


1"  Etat.     Avant  la  lettre,  avec  la  signature  à  la  pointe.  Très  rare. 

a'      —       Avec  la  lettre.  En  outre  de  la  signature,  on  lit  :   VOLIÈRE  DES  PASSEREAUX.  Etat  publié 
dans  le  Jardin  des  Plantes  (partie  supplémentaire),  Paris,   L.  Curmer,  1843,  pp.  64-65. 


VENTE  :  H.  Giacomelli  (1905),  1"  état,  avec  les  nos  13,   20  et  22  de  notre  cat.,  13  fr. 


24.  —  LA  PIE 

(H.    170  mill.   L.    120) 


tm 


('843). 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  20  —  2  états  décrits). 


I*  Etat.     Avant  toute  lettre,  sans  signature.  Très  rare. 

a.      _       Avec  la  lettre.  On  lit  au  B.  au  M.  :    PIE.  Sans  autre  inscription.  Etat  publié  dans  le  Jardin  d«s 
Plantes  (partie  supplémentaire),  Paris,  L.  Curmer,  1843,  pp.  1 12-1 13. 


VENTES  :  Geoffroy-Dechaume  (1893),   i«  état,  60  fr.  ;  Henri  Garnier  (1894),  1"  état,  50  fr.  ;  H.  Giaco- 
melli  (1905),  1"  état,  avec^les  n<"  13,  22  et  23  de  notre  cat.,  13  fr. 


Le  paysage  seul  est  de  Daubigny  ;  la  pie  a  été  exécutée  par  un  graveur  au  burin.  »  (F.  Henriet. 


25.  —  LE  PALMIER 

(H.  iso  millim.  L.   ioo) 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  ai). 


Planche  publiée  dans  un  ouvrage  de  botanique,  par  Decaisne.  (F.  Henriet.) 


Nous  n'avons  rencontré  aucun  exemplaire  de  cette  planche,  citée  par  F.  Henriet,  sous  le  n°  ai  de  son 
catalogue  raisonné  de  l'œuvre  gravé  de  C.  Daubigny,  et  nous  n'avons  trouvé  comme  ouvrage  de  Decaisne, 
signalé  par  M.  G.  Vicaire,  que  le  suivant  :  le  Jardin  fruitier,  9  vol.  publiés  de  1858  à  1875.  D'autre  part, 
les  recherches  faites  par  M.  Henri  Malo,  à  la  Bibliothèque  de  l'Institut,  où  figurent  tous  les  ouvrages  de 
Decaisne,  y  compris  des  plaquettes,  sont  également  demeurées  vaines. 


VIGNETTES 

POUR    LES 

CHANTS   ET   CHANSONS 
POPULAIRES    DE    LA   FRANCE 

(PARIS,  H.  L.  DELLOYE  et  GARNIER  FRÈRES,   1843-1843). 


(N0'  36  à  43  du  catalogue) 


Daubigny  a  collaboré  au  double  titre  de  dessinateur  et  de  graveur,  aux  4*,  13%  34*  et  50*  livraisons 
des  Chants  et  chansons  populaires  de  la  France,  comme  graveur  à  la  25"  livraison,  puis  comme  dessinateur 
seulement,  à  la  67"  livraison  consacrée  à  la  chanson  du  Point  du  Jour  ;  cette  dernière  chanson  est  ornée 
de  quatre  vignettes  gravées  par  Mercier  et  Charles  Ransonnette,  vignettes  que  nous  n'avons  pas  à  com- 
prendre dans  notre  catalogue,  par  la  raison  que  Daubigny  ne  les  a  pas  gravées  lui-même.  Composés  de 
trois  tomes,  les  Chants  et  Chansons  populaires  de  la  France,  parurent  toot  d'abord  en  livraisons  afin 
d'aider  à  leur  diffusion  dans  le  public;  la  première  livraison  fut  mise  en  vente,  au  prix  de  60  centimes, 
au  mois  de  février  1842,  la  quatre-vingt-quatrième  et  dernière,  en  octobre  ou  novembre  1843. 
«  MM.  Trimolet,  Steinheil  et  Daubigny  —  a  écrit  H.  L.  Delloye,  dans  Y  Introduction  de  l'ouvrage 
«  auxquels  nous  devons  les  dessins  de  ce  volume,  ont  non-seulement  donné  tous  leurs  soins  à 
«  reproduire  fidèlement  les  situations  et  les  époques,  mais  leur  crayon  spirituel  et  fécond  a  su  ajouter 
«  souvent  aux  textes  des  détails  d'une  piquante  folie  ou  d'ingénieuse  malice.  » 

Il  a  été  fait  plusieurs  rééditions  de  cet  intéressant  recueil  devenu,  à  dater  de  1848,  la  propriété 
exclusive  de  la  librairie  Garnier  frères. 


26.  —  L'ORAGE 

(il  pleut,  il  pleut  bergère) 
i"  planche 

(H.  185  millim.  L.   130) 


(1842).  —  5«  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  23). 


1"  Etat.  Avant  la  lettre,  c'est-à-dire  avant  les  couplets,  et  avant  la  séparation  du  cuivre  sur  lequel  se 
trouve  également  gravée  la  composition  :  le  Rosier,  2'  planche.  De  toute  rareté.  Bibliothèque 
publique  de  New-York. 

2*      —       Encore  avant  la  lettre,  mais  les  deux  sujets  sont  séparés.  Fort  rare. 

3*  —  Avec  les  couplets  :  au  8e  vers,  on  lit  :  l'éclairé  (sic)  ;  avant  les  mots:  Paroles  de  Fabre  d'Eglan- 
tine.  Rare.  Etat  publié  clans  les  Chants  et  chansons  populaires  de  la  France.  Tome  I",  4e  liv., 
ainsi  que  les  deux  états  qui  suivent. 


4'       —       LV  final  du  mot  :  éclair,  est  effacé.    On  en  aperçoit  encore  la  trace  qui  affecte  la  forme  d'un 
crochet.  Encore  avant  les  mots  :  *  Paroles  de  Fabre  d'Eglantine. 

y      —       Avec  les  mots:  *  Paroles  de  Fabre  d'Eglantine,  au-dessous  des  vers.  La  planche  est  retouchée 
sur  les  terrains  et  dans  les  arbres.  L'État  reproduit. 


Il  existe  de  la  partie  supérieure  seule  de  l'Orage  une  reproduction  par  l'héliogravure  A.  Durand, 
publiée  dans  le  C.  Daubigny  et  son  œuvre  gravé,  de  Frédéric  Hcnriet  ;  cette  reproduction  dont  il  existe  des 
épreuves  sans  lettre,  c'est-à-dire  avant  le  titre  :  L'ORAGE,  mesure  150  millim.  de  L.,  sur  096  de  H.  Le 
cuivre  en  est  conservé  à  la  Chalcographie  du  Louvre,  qui  en  fait  des  tirages. 


Les  figures  ont  été  dessinées  par  L.  Trimolet  et  probablement  gravées  par  lui. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres  1876),  1"  état?  avec  8  autres  pi.  des  Chants  et  chansons,  17  sh.  ;  H.  Gia- 
comelli  (1905),  avec   13  autres  pi.,  210  fr. 


Le  cuivre  existe  ? 


27.  —  LE  ROSIER 
(ir*  planche) 

(L.  180  millira.  H.  125) 


>&âiN 


(1842).  —  s'  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  24). 


1"  Etat.     Avant  la  lettre,  c'est-à-dire  avant  les  couplets.  Très  rare. 

a'      —       Avec  la  lettre.  L'État  reproduit.  Etat  publié   dans  les  Chants  et  chansons  populaires  de  la  France, 
T.  i",  4"  livraison. 


La  figure  a  été  dessinée  par  Trimolet  et  probablement  gravée  par  lui. 


Le  cuivre  existe  ? 


28.  —  LE  ROSIER 

(2e  planche) 

(H.  190  millim.   L.    135) 


Qh>t  l.owia  lt„, 

''    '   KIT  Isrnlr 

JHIr. 


1842).  —  j«  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  il"  25). 


[•'  Etat.  Avant  la  lettre,  c'est-à-dire  avant  les  couplets,  et  avant  la  séparation  du  cuivre  sur  lequel  se 
trouve  également  gravée  la  composition  :  l'Orage.  Fort  rare.  Bibliothèque  publique  de  New- 
York. 

2"      —       Encore  avant  la  lettre,  mais  les  deux  sujets  sont  séparés.  Très  rare. 

}'  —  Avec  la  lettre.  L'État  reproduit.  Etat  publié  dans  les  Chants  et  chansons  populaires  de  France. 
T.  I",  4'  livraison. 


Le  cuivre  existe  ? 


29.  —  LA  MUSETTE 

(i"  planche) 

(H.  190  millim.  L.   125) 


(.843). 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  26,  2  états  décrits). 


1"  Etat.  Avant  la  lettre  et  avant  la  séparation  du  cuivre  sur  lequel  se  trouve  également  gravée  la  compo- 
sition :  les  Hirondelles  (voir  le  n"  32).  Fort  rare.  Bibliothèque  publique  de  New-York, 
M.  A.  Curtis  (épr.  de  Giacomelli  et  Beurdeley). 

2'      —       Encore  avant  la  lettre,  mais  les  deux  sujets  sont  séparés.  Très  rare. 

Avec  la   lettre.   On  lit  :   LA    MUSETTE.  O  ma  tendre   musette...   etc.    Etat   publié  dans  les 
Chants  et  chansons  populaires  de  la  France.  T.  I",   13e  livraison. 


Y 


VENTES  :  Geoffroy-Dechaume  (1893),  2*  état,  100  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  i"  état,  avec  13  autres  pi., 
210  fr.  ;  A.  Beurdeley  (1920),  i'r  état,  722  fr. 


Le  cuivre  existe  ? 


30.  —  LA  MUSETTE 

(2e  planche) 

(H.  180  millim.   L.    120^ 


(1843).  —  /"  Etat, 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  27). 


I*  Etat.      Avant  la  lettre.  Fort  rare.  L'État  reproduit. 

a*      —       Avec  la  lettre,  c'est-à-dire  avec  les  couplets,  texte  typographique:  C'est  l'amour...  Et  je  l'aime 
toujours.  Etat   publié   dans  les  Chants   et   chansons   populaires  de   la  France.  T.   1",   13e  livrai- 


VENTES  :  H.    Giacomelli   (1905),   avec   13  autres  pi.,    1"  état,  210  fr.  ;  A.  Beurdeley  (1920),  épreuve  de 
H.  Giacomelli,  130  fr. 


Le  cuivre  existe  ? 


31.  —  LES  SOUHAITS 

(H.  180  million.   L.   1 15) 


Çue  ne  sms-jc  U  i'mio*or<* 
Où,»ur  Ia  fin  d'un  Wau  j <*'"'. 
Sr  rcpoi*  m*  "Wr^*«*e 
Sou»  U  partie  de  l'iUB 
Que  nx   ntis-j*  î*  E*J-1«« 
Oui  lalr-Airhit  »*•■  Appa». 
L'air  que  sa  bouche  xt*fïrt, 
lui  finir  qui  nta\  tom  se- pas 

(lui    n*  ^\im-|c  londr  vurr 
Qui  1a  rrçoit  &»n*  «on  *«-l»  ! 

(hie  n*-  xtns^cla  parure 
Qui  1a  couvre  Apre*  V  Imn  ' 
Que  iip  lui** je  ê«tt«  o-Ure 
Où  son  munir  répété 
Offre  à  nos  vrnx  une  çrace 
0u>  MH1X31  À  l»  VauW  . 

Que  oe^niiA-jc  par  m 
Tenir  loti  e*m*  cnfhant<(  ! 

Que  ne  puis-ie  Au  jinnaon^-e 

Pa,«ier  à  1a  vérité'. 

Le*  iiniX  (JUl  m'ont  .l'-iinr  1  être 

M'ont  fait  Irop  aiubil 
Car  enfin  jf  »  nudraJ 
Ii.ni  rt  i|ui  pl.iit  à  »«»  mis 


(i843). 


2'  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  28  —  2  états  décrits). 


i'r  Etat.     Avant  la  lettre,  c'est-à-dire  avant  les  couplets  et  avec  quelques  essais  de  pointe  en  marge.  Fort 
rare. 

2"       —        Avec  la  lettre.  L'État  reproduit.  Etat  publié  dans  les  Chants  et  chansons  populaires  de  la  France, 
T.  I,r,  13*  livraison. 


VENTE  :   A.  Beurdeley  (1920),  i,r  état,  épr.  de  Giacomelli,  100  fr. 


Le  cuivre  existe  ? 


32.      -  LES  HIRONDELLES 

(H.    190  millim.   L.   130) 


('843). 


(Cat.  F.   Henriet,  11°  29). 


Ier  Etat.  Avant  la  lettre,  c'est-à-dire  avant  les  couplets  et  avant  la  séparation  du  cuivre  sur  lequel  se 
trouve  également  gravée  la  composition:  la  Musette  (1™  planche).  De  toute  rareté.  Collection 
de  M.  A.  Curtis  (épreuve  de  Giacomelli  et  Beurdeley). 

a"      —       Encore  avant  la  lettre,  mais  les  deux  sujets  snnt  séparés.  Très  rare. 

3*  —  Avec  la  lettre  :  l.ISS  HIRONDELLES.  Que  j'aime  à  voir...  Près  de  là  meurt  le  même  jour. 
Etat  publié  dans  les  Chants  et  chansons  populaires  de  la  France,  T.   i,r,   13e  livraison. 


Le  cuivre  existe? 


VENTES:  H.  Giacomelli  (1905),  1"  état,  avec  13  autres  pi.;  210  fr.;  A.  Beurdeley  (épreuve  de  Giacomelli), 
1"  état,  722    fr. 


Il  existe  une  reproduction  par  le  procédé  Durand  de  la  «  rue  de  village  en  novembre  >  (c'est-à-dire 
du  motif  du  haut  seulement).  Elle  est  un  peu  agrandie  et  mesure  150  de  longueur  sur  85  de  hauteur, 
avec  trait  carré.  (F.  Henriet,  C.  Daubigny  et  son  oeuvre  gravé,  Paris,  Lêvy,  1875.)  Ajoutons  que  le  cuivre 
de  cette  héliogravure  d'Arnaud  Durand  ayant  pour  titre  :  Le  Départ  des  Hirondelles,  —  il  existe  des 
exemplaires  sans  lettre,  avec  la  signature  seule  —  fait  partie  du  fond  des  planches  de  la  Chalcographie  du 
Louvre  (n°  5986).  Les  épreuves  qui  en  sont  tirées  passent  parfois  à  tort,  comme  œuvres  originales  de 
Daubigny,  et  c'est  l'une  d'elles  qui  a  été  reproduite,  d'ailleurs  par  inadvertance,  dans  le  Daubigny,  de 
M.  J.  Laran. 


Le  cuivre  existe  ? 


33.  —  LA  TENTATION  DE  SAINT  ANTOINE 

(i"  planche) 

(H.   188  millim.  L.   138) 


(1843).  -  2«  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  30). 


Ier  Etat.     Avant  la  lettre,  c'est-à-dire  avant  les  couplets.  Fort  rare. 

2'      —       Avec  la  lettre.  L'État  reproduit.  Etat  publié  dans  les  Chants  et  Chansons  populaires  de  la   France. 
T.   1",  25*  livraison. 

y      —       La    planche   est   retouchée;   de  plus,  au-dessous   des   mots   :    LA    TENTATION    DE    SAINT 
ANTOINE,  on  lit  :  Paroles  de  Sedaine. 


Les  quatre  scènes  de  la  Tentation  de  Saint  Antoine  ont  été  composées  par  L.  Trimolet. 


Le  cuivre  existe  ? 


34.  -  LA  TENTATION  DE  SAINT  ANTOINE 
(a*  planche) 

(H.    187   millim.   L.    140) 


M. I.i.  . 

■ 

tir*  ttiuu 

P*L»>*»<   r-L. 

. 

Va  art  >■>■■., 


U\ 


fil     fol 

■ 


(1843Ï.  —  2"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n"  31). 


1"  Etat.     Avant  la  lettre,  c'est-à-dire  avant  les  couplets.  Fort  rare. 

i'       —        Avec  la  lettre.  L'État  reproduit.  Ftat   publié  dans  les  Chants  et  Chansons  populaires  de  la  France, 
T.  Ier,  35"  livraison. 

y      —       Le  fond  du  sujet  du  haut  est  retouché,  et  des  tailles  obliques   sont  ajoutées  sur  le  cahier  de 
musique. 


k' 


Le  cuivre  existe  ? 


35.  —  LA  TENTATION  DE  SAINT-ANTOINE 

(3*  planche) 

(H.    185   millim.   L.   138) 


(1843).  —  a'  Etat. 


(Cat.  Henriet,  n"  32). 


i«r  Etat.     Avant  la  lettre,  c'est-à-dire  avant  les  couplets.  Fort  rare. 

2'       Avec  la  lettre.  L'Etat  reproduit.  Etat  publié  dans  les  Chants  et  Chansons  populaires  de  la  France. 

T.  Ier,  25e  livraison. 


Le  cuivre  existe  ? 


36.  —  LA  TENTATION  DE  SAINT-ANTOINE 

<4"  planche) 

(H.  182   rnillim.   L.   140) 


(1843).  —  2»  Etat. 


(Cat.   F.  Henriet,  n°  33). 


1"  Etat.     Avant  la  lettre,  c'est-à-dire  avant  les  couplets.  Fort  rare. 

2*       —        Avec  la  lettre.  L'État  reproduit.  Etat  publié  dans  les  Chants  et  Chansons  populaires  de  la  France. 
T.  Ier,  25e  livraison. 


Le  cuivre  existe  ? 


37    —  COMBIEN  J'AI   DOUCE  SOUVENANCE 

(2e  planche) 

(DANS    LES    BOIS) 
(H.    1 58   millim.  L.    122) 


(>843)- 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  34). 


i*r  Etat.     Avant  la  lettre,  c'est-à-dire  avant  les  couplets  au-dessus  du  sujet.   Fort  rare. 

2"      —       Avec  la  lettre.  On  lit  en  H.  :  Ma  sœur  te  souvient-il  encore...  etc.  Etat  publié  dans  les  Chants 
et  Chansons  populaires  de  la  France.  T.  IIe,  34e  livraison. 

3«      —       Les  travaux  dans  le  sentier  ou  chemin  sont  effacés  ;  on  en  aperçoit  encore  les  traces. 

4«       --•       Le  sentier  est  ombré  à  nouveau  et  la  planche  est   retouchée;   des   contre-tailles  sont  ajoutées 
dans  le  ciel,  au-dessus  du  nuage. 

La    planche   est  à   nouveau    retouchée  et   le  ciel  est   prolongé  presque   jusqu'au   faîte  du  grand 


y 


arbre. 


VENTES  :  Geofîroy-Dechaume  (1893),  42  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  avec  13  autres  pi.   210  fr. 


Le  cuivre  existe  ? 


38.  -  COMBIEN  J'AI  DOUCK  SOUVENANCE 

(3e  planche) 

(LA   TOUR    DU    MAURE) 
(H.    162  millim.   L.    114I 


"ïWfyo  ?*Ts> 


(1843).         /"  Etat. 


(Cat.  F    Henriet,  n°  3s-  —  2  états  décrits). 


1"    Etat      Avant    la    lettre,    c'est-à-dire   avant    les   couplets.    Fort   rare     L'État   reproduit.     Cabinet    des 
Estampes,  Bruxelles,  M.  Claude  Lafontaine. 

3«      _       Avec  la  lettre.   On  lit  dans  le  H.  :    Te  souvient-il  de  cette  amie...,  etc.   Etat  publié  dans   les 
Chants  et  Chansons  populaires  de  la  France,  T.  11%  54*  livraison,  ainsi  que  le  suivant. 

y      —       La    planche   est   retouchée  et   alourdie.    Avec    l'addition    suivante,  en    marge,    dans   le   bas,   à 
19  millim.  du  sujet  :  Imp"  de  Chardon  aînietfiU,  ?o,  r.  Haulefeuille.  Paris. 


VENTES  :  Geoffroy-Dechaume  (1893),  1"  état,  80  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  avec  13  autres  pi.,  210  fr. 


Le  enivre  existe  r 


39.  -   LEÇONS  D'UNE  MÈRE  A  SA  FILLE 

(H.  175   millim.   L.    137) 


(1843).  —  2"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  36). 


i'r  Etat.     Avant  la  lettre,  c'est-à-dire  avant  les  couplets.  Fort  rare. 

2*       —        Avec  la  lettre.  L'Etat  reproduit.  Etat  publié  dans  les  Chants  et  Chansons  populaires  de  la  France, 
T.  IIe,  50*  livraison. 

3*      —       La  planche  est  assez  lourdement  retouchée  ;  de  plus,  au-dessous  des  mots  :   LEÇONS  D'UNE 
MÈRE  A  SA  FILLE,  on  lit  :  Paroles  de  Favart. 


Le  cuivre  existe  ? 


40.  —  LA  CHANSON   DE  LISETTE 

(lw  planche) 

(le  retour  au  village) 

(H.   [Ho   niillim.    L.    138) 


(1843).  -  r  Btat. 


(Cat.  1:.  Henriet,  11"  -,7). 


i'r  Etat.     Avant  la  lettre,  c'est-à-dire  avant  les  couplets  et  avant    la   séparation  du  cuivre   sur  lequel    se 
trouve  également  gravée  la  composition  :  la  Danse  villageoise. 

Encore  avant  la  lettre,  les  sujets  sont  séparés.  Fort  rare. 


2' 


y      —       Avec  la  lettre.  L'État  reproduit.  Elut   publié  dans  les  Chants  et  Chansons  populaires  de  la  France. 
T.  IIe,  >joe  livraison. 

4*      —       Avec  l'addition  suivante  :   Paroles  de  Monvel,  sous  les  mots  :  LA  CHANSON  DE  LISETTE. 


Le  enivre  existe  ? 


41.  -  LA  CHANSON  DE  LISETTE 
(2*  planche) 

(LA    DANSE    VILLAGEOISE) 
(H.    185   millim.  L.   133) 


(1843).  -  ?  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  11°  38,  2  états  décrits). 


Ier  Etat.     Avant  la  lettre  et  avant  la  séparation  du  cuivre  sur  lequel  se  trouve  également  gravée  la  compo- 
sition :  Le  Retour  au  village.  Fort  rare. 

a'      —       Encore  avant  la  lettre,  les  sujets  sont  séparés.  Fort  rare.  ' 

3«       —        Avec  la  lettre.  L'État  reproduit.  Etat  publié  dans  les  Chants  et  Chansons  populaires  de  la  France. 
T.  II",  50"  livraison. 

4»      —       La  planche  est  assez  lourdement  retouchée  et  l'adresse  de  Chardon  est  ajoutée. 


Le  cuivre  existe  ? 


42.  —  LE  CHANT  DU  BARDE 

(H.   178  millim.  L.   134) 


(1843).  —  a'  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  11°  3;,). 


1"  Etat.     Avant  la  lettre,  c'est-à-dire  avant  les  couplets.  Fort  rare. 

2"       —       Avec  la  lettre.  L'État  reproduit.  Etat  publié  dans  les  Chants  et    Chansons  populaires  de  la  France, 
T.  II",  so"  livraison. 

3*      —       La  planche   est  retouchée;  de  plus,  au-dessous  du  titre,  on  lit  :  Paroles  de  Hoffmann. 


VENTE  :  H.  Giacomelli  (1905),  avec  13  autres  pi.,  210  fr. 


/.(  cuivre  existe  ? 


LES    CONTES    DE    PERRAULT,    MIS    EN   MUSIQUE   (NM  42-  à  43). 
42BIS.  —  LE  PETIT  POUCET 

(H.   19a   millim.  L.   127) 


l,E    PETIT   POIOET 


LES   COM-fcS  111:  l'KKII  VI  I.T 
UftJ.  ÂRBTL  . 


^^^j^Mm 


vM\r  [..,1  B.CHM1.IJIT. 


Hui-  s!   IHIMIItK 


(Non  cat.,  par  F.  Henriet). 


Bibliothèque  Nationale. 


Nous  ne  connaissons  pas  d'épreuves  avant  la  lettre  de  ce  titre  de  musique,  formant  série  avec  les 
quatre  planches  qui  suivent  et  que  l'on  ne  rencontre  d'ailleurs  que  très  rarement. 

Ces  petites  pièces  pour  les  Contes  de  Perrault,  —  en  existe-t-il  un  plus  grand  nombre  ?  —  sont  en 
effet  demeurées  inconnues  a  Frédéric  Henriet,  et  elles  ne  sont  entrées  que  récemment  (1918)  au 
Cabinet  des  Estampes,  de  Paris,  où  nous  les  avons  vues  pour  la  première  fois. 


42TKK.   -  LE  PETIT  CHAPERON  ROUGE 

(H.   195   millim.   L.   119) 


■■USt 


^m^ÊMiz 


umêmMËÊBT 


I  HMI'MtK    IF.  101  I' 


l'ulilii'  |mw    ^  rHMI  lui 


(Non  cat.,  par  F.  Henriet). 


Bibliothèque  Nationale. 


Voir  la  note  de  la  pièce  précédente. 


42  ouater    _  BARBE  BLEUE      . 

(H.   185  millim.  L.   147) 


LA  BARBE  BLEIE. 

M  (.FAKTAUtif. 


LES  COUTES  1»E  PE  HRAtiLT  . 

CAHL'Atittl.T. 


*  f-    ;    \m    i-  ». 


*:  -      *        0         »        » 


H  ..  s'  hmV.i-.k    33f 


(Non  cat.,  par  F.   Henriet). 


Bibliothèque  Nationale. 


Voir  la  note  du  n°  42  *"  du  présent  catalogue. 


42Q.UINTER    _  CENDRILLON 

(H.   195  millim.   L.  097) 


C.EiXDRILLOT 


LES  CONTES  DE  PERK  \tLT  . 

N"  i   i»r.Mv  iahi.  .t.vw/.. 


VMu'-  p:,r   K  .CHAH  I.OT. 


Hue  S'.    HdM'HK     Tîi; 


(Non  eut.,  par  F.   Henriet). 


Bibliothèque  Nationale. 


Voir  la  note  du  n°  42  *"  du  présent  catalogue. 


43.  —  PEAU   D'ANE 

(H.   190  millim.  L.   115) 


1"  Etat. 


(Non  cat.  par  F.  Henriet). 


1"  Etat.     Avant  la  lettre  et  avant  quelques  travaux.  Fort  rare.  L'État  reproduit.  Kunsthalle  de  Brème. 

a*      —       Avec  la  lettre  et  la  musique  :  PEAU  D'ANE  N°  f  FINAL Publié  par  E.  CHAILLOT. 

L,  C.  180.  —  Rue  St-HONORÊ,  336.  Bibliothèque  Nationale. 


44    —  LE  MATELOT  EMMENANT  UNE  FEMME 

(  ) 


Une  de  ces  compositions  —  pour  une  édition  illustrée  des  romans  du  capitaine  Marryat  —  repré- 
sentant Un  Miitrlnf  qui  emmène  une  femme  sur  l'ordre  d'un  corsaire,  a  été  gravée  par  Daubigny  (i), 
(/•'.   lliiiriii,  C.  Daubigny  et  son  oeuvre  gravé,  p.  205,  note  sur  Vœuvre  de  Louis  Trimolet). 


Nous  n'avons  rencontre  aucune  épreuve  de  cette  pièce,  sans  importance  sans  doute,  mais  que  nous 
croyons  devoir  signaler  quand  même  ici.  puisqu'il  en  a  été  fait  mention  par  Frédéric  Henriet. 


(il  D'après  un  dessin  de  Louis  Trimolet 


45    —  LE  MARCHÉ  DU  TEMPLE 

(L.  201   millim.   H.    1 18) 


(■8,)-) 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  40,  2  états  décrits). 


1"  Etat.     Avant  la  lettre,  seulement  avec  la  signature  à  1&  pointe,  au  bas  à  gauche.  Très  rare. 

2*  —  Avec  la  lettre.  Outre  la  signature  à  la  pointe  qui  est  conservée,  on  lit  dans  la  marge:  Le  Marché 
du  Temple.  Sans  autre  lettre.  Etat  publié  dans  les  Mystères  de  Paris,  d'Eugène  Sue,  Paris, 
Delloye-Gosselin,    1 843-1844. 


VENTES:  Ph.   Burty  (Londres,   1876),  2*  état,  avec  le  n°   suivant,  11  sh.  ;    Geoffroy-Decliaiime  (181)31 
2e  état,  65  fr.  ;  H.   Giacomelli  (1905),  2"  état,  avec  le  n°  46  de  notre  cat.,  54  fr. 


46.  —  LE  JARDIN  D'HIVER 

(L.  200  millim.   H.   132) 


(.843). 


(Cat.  F.  Henriet,  n°4i  —  2  états  décrits). 


1"  Etat.  A  l'eau-forte  pure  ;  avant  de  nombreux  travaux  sur  divers  parties  de  la  planche.  On  lit  comme 
signature  :  Daubigny.  Fort  rare.  Collection  de  M.  A.  Bouasse-Lebel. 

2e  —  Terminé,  mais  avant  ia  lettre,  la  signature  à  la  pointe  modifiée,  se  lit  :  Daubigny  del.  et  sculp. 
Très  rare.  Musée  des  Beaux-Arts,  Boston  (épr.  de  Burty). 

3'  —  Avec  la  lettre.  Outre  la  signature  à  la  pointe  qui  est  conservée,  on  lit  dans  la  marge  du  bas  : 
Le  Jardin  d'Hiver.  I"  Partie  Chap.  26.  Etat  publié  dans  les  Mystères  de  Paris,  d'Eug.  Sue, 
Paris,  Delloye-Gosselin. 

4'  —  Le  titre  est  effacé  et  remplacé  par  le  suivant  :  La  Huerta  del  Invierno.  La  planche  est  retou- 
chée. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  2"  état,  avec  le  n°  précédent,  11  sh.  ;  GeofFroy-Dechaume  (1893), 
a"  état,  60  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  2*  état,  avec  le  n°  45  de  notre  cat.,  54  fr.  ;  Alf.  Beur- 
deley  (1920),  2"  état,  42  fr. 


47.  —  EGLISE  SAINT-AMÉLIE  AUX  PLACES  (Nièvre) 

(L.  millim.   H.         ) 


'  •      "r 


rien  Offtcifr  àt  Marin 


(1843.) 


(Non  cat.,  par  F.  Henriet). 


Maryland  Institute,  Baltimore. 


Cette  fort  rare  eau-forte  a  été  exécutée  en  collaboration  par  Daubigny  et  le  graveur  Gustave  Armand 
Houbigant  (né  à  Paris  en  1789,  mort  en  1866). 


48.   -  ENVIRONS  DE  CHOISY-LE-ROJ 

(L.  245  millim.   H.   167) 


(1843). 


s'  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  23  —  3  états  décrits). 


Ier  Etat.  A  l'eau-forte  pure,  avant  la  lettre  ;  on  lit  seulement  sous  le  T.  C.  à  G.,  tracé  à  la  pointe  :  Dau- 
bigny  C.  p.  del  1843.  Fort  rare. 

2'  —  La  planche  est  terminée  :  toujours  avant  la  lettre,  mais  la  signature,  modifiée,  se  lit  ainsi  : 
C.  Daubigny  pinx.  &  del.  L'Etat  reproduit.  Rare.  Bibliothèque  Nationale,  British  Muséum, 
M.  Claude-Lafontaine. 

je  —  Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe  est  effacée.  On  lit  en  H.  au  M.  :  CH.  DAUBIGNY, 
puis  dans  le  bas  :  Environs  de  Choisy  le  Roi.  En  marge,  le  timbre  sec  de  L.  Curmer.  Etat 
publié  dans  les  Beaux-Arts,  1"  année   (1843),  p.  154-155. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  s*  et  3e  états,  17  sh.  ;  E.  Lessorre  (1889)  2'  état,  26  fr.  ;  Geoffroy- 
Dechaume  (1893),  2  état,  30  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  2e  état,  32  fr.  ;  Anonyme,  4  juin  1910. 
3e  et  3"  états,  20  fr. 


Cette  planche  a  été  reproduite  d'une  manière  peu  satisfaisante  d'ailleurs,  dans  les  mêmes  dimen- 
sions, en  héliogravure  par  Amand  Durand  ;  mais  le  cuivre,  plus  petit,  ne  mesure  que  266  millim.  de  L. 
(au  lieu  de  276  dans  l'original)  sur  190  (au  lieu  de  220).  Le  cuivre  de  cette  héliogravure  est  conservé  à  la 
Chalcographie  du  Louvre  où   il  en  est  fait  des  tirages,  sous  l'appellation  suivante:  le  Joueur  de  Cornemuse. 

Le  tableau  des  Environs  de  Choisy-le-Roi  a  figuré  au  Salon  de  1843,  sous  le  n°  307. 


Cuivre  détruit? 


40.  -  LES  PETITS  CAVALIERS 

(L.   117  millira.   H.  061) 


(1844).  —  1"  Etat. 


■■1  ■■MM 
(Cat-  F.   Henriet,  11°  42) 


1"'  Etat.  Avant  quelques  travaux  dans  le  ciel,  sur  les  arbres  de  gauche  et  dans  l'eau;  avant  les  fortes 
tailles  sous  les  chevaux,  formant  les  reflets.  Avec  la  signature  :  Daubigny  et  F.  S.  De  toute 
rareté.  Bibliothèque  publique  de  New- York,  M.  Claude-Lafontaine.  État  reproduit. 

2"  —  La  planche  est  terminée,  mais  la  signature  n'est  pas  encore  modifiée.  Très  rare.  Collection  de 
M.  Parizot. 

3"  —  La  signature,  modifiée,  se  lit  ainsi  :  Daubigny.  État  reproduit.  Bibliothèque  Nationale, 
MM.  Bouasse-Lebel,  Claude-Lafontaine. 


Daubigny   a   gravé   cette  pièce  au  vernis  mou,    d'après  un  croquis  fait  sur  nature   représentant  la 
Seine,  l'Ile  de  Neuilly  et  le  Mont-Valérien  (F.  Henriet,  C.  Daubigny  et  son  œuvre  gravé). 


VENTES  :  E.  Lessorre  (1889),  1"  état,  27  fr.;  Geoffroy-Dechaume  (1893),  i,r  état,  16  fr.  ;  A.  Lebrun 
(1899),  12  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  Ier  état,  avec  le  n°  14  de  notre  cat.,  105  fr.  ;  Dumont, 
de  Lyon  (1910),  3e  état,  33  fr.  ;  Ch.  Bermond  (1912),  3e  état,  85  fr.  ;  Van  Gogh  (1912),  épr. 
de  Lebrun,  18  florins;  Leroy-Latteux  (1919),  2"  état,  380  fr.  ;  Alf.  Beurdeley  (1920),  3e  état, 
70  fr. 


r  Etat. 


L'épreuve  des  Petits  Cavaliers,  possédée  par  H.  Giacomelli  et  citée  par  F.  Henriet,  a  passé  longtemps 
pour  être  unique  ;  sans  être  très  commune,  cette  pièce  n'est  cependant  pas  rare,  dans  l'état  définitif,  du 
moins.  Le  marchand  d'estampes  et  éditeur  Laurent  Dumont,  qui  en  posséda  le  cuivre,  fit  tirer  un  petit 
nombre  d'épreuves  sur  papier  ancien  verdâtre.  Le  cuivre  des  Petits  Cavaliers,  devenu  ensuite  la  propriété 
de  M.  Atherton  Curtis,  a  été  offert  par  cet  amateur  au   Cabinet  des  Estampes  de  Paris. 


Le  cuivre  existe  (Cabinet  des  Estampes,  Paris). 


50.  —  LE  NID  DE  L'AIGLE  dans  la  FORÊT  DE  FONTAINEBLEAU 

(L.   214  millim.   H.   142) 


(.844). 


(C.  F.  Henriet,  n°  43    —  2  états  décrits). 


i"r  Etat.  Avant  la  lettre,  seulement  avec  la  signature  à  la  pointe  sous  le  T.  C.  à  G.  Bibliothèque  Natio- 
nale, Bibliothèque  publique  de  New-York,  MM.  Claude-Lafontaine,   L.  Patizot. 

2"  —  Avec  la  lettre.  Outre  la  signature  de  l'artiste,  on  lit  en  H.  au  M  :  L'ARTISTE,  puis  dans  la 
marge  du  bas  :  LE  NID  DE  L'AIGLE  dans  la  Forêt  de  Fontainebleau.  Etat  publié  dans 
l'Artiste,  4e  série,  t.  II,  1844. 


VENTES  :  E.  Lessorre  (1889),  ierétat,  13  fr.  ;  Geoffroy-Dechaume  (1893),  1°'  état,  22  fr.  ;  H.  Giacomelli 
(1905),  1"  état,  28  fr.  ;  Anonyme,  15  fév.,  1913,  Ier  état,  180  fr.  ;  A.  Beurdeley  (1920),  1"'  état, 
700  fr. 


Le  Nid  de  l'Aigle  gravé  par  Daubigny  d'après  le  tableau  qu'il  exposa  au  Salon  de  1844,  a  été  repro- 
duit dans  le  DAUBIGNY,  de  M.  J.   Laran  (1912). 


Le  cuivre  existe 


81.  -  L'APPROCHE  DE  L'ORAGE 

(L.  169  millim.  H.   109) 


(1844). 


(Cat.  F.   Henriet,  n°  44  —  2  étals  décrits). 


1"  Etat.     Avant  la  lettre.  On  lit  seulement  sous  le  T.   C.  à   G.,  tracé  à  la  pointe  :  Daubigny  sculp.   Rare. 
Bibliothèque  Nationale,  M.  Claude  Lafontaine  (épr.  de  H.  Giacomelli). 

2'  Avec  la  lettre.  On  lit  dans  le  H.  au  M.  :  DAUBIGNY,  puis  dans  la  marge  en  bas  :  V Approche 

de  l'Orage.  La  signature  à  la  pointe  est  effacée.  Etat  publié  dans  les  Beaux-Arts,   L.  Curmer, 
t.  II,  p.  288,  1844. 


VENTES  :    Geoffroy-Deehaume    (1893),    ^,2    fr.  ;   H.    Giacomelli    (190s),    1"'    état,    32    fr.  ;    Anonyme, 
4  juin   1910,  1"  et  2"  états,  33  fr.  ;  Alf.  Beurdeley  (1920),  1"  état,   160  fr. 


Daubigny  nous  a  dit  avoir  conçu  cette  composition  sous  la  préoccupation  de   Paul  Huet  (F.  Henriet 
C.  Daubigny  et  son  œuvre  gravé). 


52.  —  LA  MARE  AUX  CERFS 

(L.  220  millim.   H,    1 16) 


■ 


-^M* 


I&&9& 


$■■■■  **<*.. 


-+iJ#*< 


(1845).  —  a*  /•/.?/. 


(Cat.  F.  Heiiriet,  n°  45  —  3  étals  décrits). 


i*r  Etat.  Avant  divers  travaux,  avec  double  signature  à  la  pointe,  à  droite  et  à  gauche.  De  toute  rareté. 
British   Muséum  (épr.  de  Burty). 

2'  —  Celui  reproduit.  Avec  des  branchages  ajoutés  à  l'arbre  de  droite.  Avec  la  signature  à  la  pointe, 
à  gauche,  conservée,  celle  de  droite  effacée.  Très  rare.  Bibliothèque  Nationale,  British 
Muséum.  Bibliothèque  publique  de  New-York,  Maryland  Institute,  Baltimore,  M.  Claude- 
Lafontaine. 

3*      —       Le  ciel  est  regravé.  Encore  avant  la  lettre.   Rare.  Maryland  Institute,  Baltimore. 

4e  —  Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe  est  enlevée.  On  lit  sous  le  T.  C.  à  G.  :  C/i.  Daubigny  del. 
&  se,  puis  en  marge  :  Intérieur  de  la  partie  élevée  de  la  forêt  de  Montmorency.  Bibliothèque 
Nationale  (F.  Henriet  indique  :  Fontainebleau  au  lieu  de  Montmorency). 


VENTES  :  Ph.   Burty  (Londres,    1876),    i«  état,  £4-10;  E.   Lessorre   (1889),    i"  état,  22  fr.  ;  Geoffroy 
Dechaume  (1893),  2'  état,  200  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  2"  état,  95  fr.  :  Anonyme,  9  nov.  1912, 
2*  ou  y  état?,  180  fr. ;  Hazard,  1 919;  2  états  retouchés,  550  fr. 


53.  -  TEMPS  D'ORAGE 

(L.  215  millim.   H.   122) 


(1845). 


1"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  46  —  4  états  décrits). 


4' 


5* 


Etat.  Celui  reproduit.  Avant  divers  travaux,  notamment  avant  les  travaux  dans  l'eau,  et  avant  des 
ieuilles  se  détachant  des  arbres;  avec  une  tête  de  lévrier  très  légèrement  gravée  dans  la  msrge, 
à  droite.  Fort  rare.  Maryland  Institute,  Baltimore. 

—  Avec  de  nouveaux  travaux,  spécialement  dans  la  rivière,  mais  encore   avant  de  petites  branches 

et  des  feuilles  se  détachant  des  arbres  sous  la  violence  de  l'orage.  Très  rare.  Bibliothèque 
Nationale  (épreuve  retouchée  à  l'encre  de  Chine). 

—  Avec  les  petites  branches  et   les  feuilles  détachées   des  arbres.  Toujours  avec  la  signature  à  la 

pointe  sous  le  T.  C.àG.  :  C.  Daubigny.  Rare.  Bibliothèque  Nationale,  Musée  de  Grenoble, 
British  Muséum,  Bibliothèque  publique  de  New-York,  MM.  A.  Bouasse-Lebel,  A.  Curtis, 
Claude-Lafontaine. 

—  Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe,  qui  se  lisait  dès   le  Ier  état,  est   effacée.  On  lit  en  H.   : 

L'ARTISTE,  sous  le  T.  C.  à  G.  :  Daubigny  pinxx  et  sculpt.  puis  dans  la  marge  :  TEMPS 
D'ORAGE,  enfin  sous  la  T.  C.  à  D.  :  Paris,  imp.  Fernel.  Etat  publié  dans  l'Artiste,  VIe  série, 
T.  X,   1853  (n°  de  mars). 

—  La  lettre  est  effacée.  On  ne  lit  plus  sous  la  T.   C.  à  G.,    que  :  Daubigny  pinx'  et  sculpt.   On 

aperçoit  encore  les  mots  :  Paris,  etc.  sous  la  T.  C.  à  D.,  sous  les  traces  du  grattage. 


VENTES  :  Geoffroy-Dechaume  (1893),  Ier  état,  200  fr.  ;  3"  état?  (épreuve  retouchée  à  la  sépia,  mal 
conservée),  12  fr.  ;  H.  Giacomelli  (190s),  3*  état,  150  fr.  ;  Ch.  Bermond  (1912),  3"  état,  103  fr.  ; 
Hazard,  19 19,  état,  300  fr. 


Cette  eau-forte,  déposée  en  1845  (dépôt  légal),  a  été  reproduite  dans  le  Daubigny,  de  M.  J.  Laran 
(1912).  On  lit  dans  l'Artiste,  à  propos  de  cette  pièce,  les  lignes  suivantes  :  TEMPS  D'ORAGE.  Que 
dirions-nous  qui  fut  si  éloquent  que  d'Aubigny  (sic)  lui-même?  Comme  Ruysdaël  applaudirait  ! 


Le  cuivre   existe. 


54.  —  LEVER  DE  LUNE  DANS  LA  VALLÉE  D'ANDILLY 

(L.   145   millim.   H.  9s) 


(1845).  —  2"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  47  —  2  états  décrits). 


I"  Etat.  Avant  divers  travaux  à  la  pointe  dans  le  ciel,  sur  les  terrains,  dans  l'eau,  etc.  La  lune  est  à  peine 
visible.  Avec  la  signature  à  la  pointe,  et  essai  d'aqua-tinte  dans  la  marge  du  bas.  De  toute 
rareté.  Collection  de  M.  A.  Curtis  (épr.  de  H.  Giacomelli). 

2"  —  La  planche  est  terminée.  Toujours  avec  la  signature  à  la  pointe;  avant  la  lettre.  L'État  reproduit. 
Bibliothèque  Nationale,  British  Muséum,  Bibliothèque  publique  de  New- York,  M.  Claude- 
Lafontaine. 

3*  —  Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe  est  effacée.  On  lit  sous  le  T.  C.  à  G.  :  Ch.  Daubigny  del. 
&  se,  et  dans  la  marge  :  Lever  de  lune  dans  la  vallée  d'Andilly. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  2e  état?,  £  1-10;  Geoffroy-Dechaume  (1893),  1"  ou  2e  état,  76  f r.  ; 
Alf.  Lebrun  (1899),  2e  état?,  49  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  1"  état,  225  fr.  ;  J.  Renouvier  (191 1), 
2"  état,   130  fr.  ;  Hazard  (1919),  2"  état,  232  fr. 


Planche  à  l'aqua-tinte  obtenue  à  l'aide  d'une  étoffe  de  soie. 


55.  —  LE  PETIT  PARC  A  MOUTONS 

(L.  159  millim.  H.  093) 


(1846).  —  /"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n«  48). 


Ier  État.  Avant  de  nombreux  travaux  sur  toute  la  surface  de  la  planche,  dont  l'aspect  général  est  plus 
blond  et  plus  lumineux.  La  cabane  du  berger  se  détache  en  gris,  et  la  plupart  des  sillons  sont 
moins  délimités.  La  lettre  prénominale  C  est  à  peine  indiquée  :  avec  un  fort  trait  échappé 
au-dessus,  ayant  la  forme  d'un  L.  Le  cuivre  n'est  pas  biseauté.  De  toute  rareté.  Etat  reproduit. 
Collection  de  M.  P.  Bracquemond. 

2"  —  Avec  les  travaux  mentionnés  ci-dessus,  mais  le  cuivre  n'est  pas  biseauté.  Fort  rare.  Maryland 
Institute,  Baltimore. 

3"  —  Le  cuivre  est  biseauté.  Rare.  Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New-York, 
Musée  des  Beaux-Arts,  Budapest,  MM.  A.  Bouasse-Lebel,  P.  Bracquemond,  Claude-Lafon- 
taine,  A.  Curtis,  Henri  Thomas. 


j'  Etat. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  £  i-ia;  E.  Lessorre  (1889),  épr.  de  Burty,  73  fr.  ;  Geoffroy 
Dechau me  (1893),  sur  chine,  120  fr.,  sur  blanc,  61  fr.  ;  Alf.  Lebrun  (1899),  10  fr.  ;  Anonyme, 
13  déc.  1901,  121  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  450  fr.  ;  Anonyme,  mai  1905  (C"  Matheus), 
510  fr.  ;  A.  Ragault  (1907),  300  fr.  ;  Anonyme,  4  juin  1910,  415  fr.  ;  Anonyme,  10  déc.  1912, 
465  fr.  ;  Leroy-Latteux  (1919),  550  fr. 


Il  existe  une  reproduction  par  l'héliogravure  du  Petit  Parc  à  Moutons;  cette  reproduction  légèrement 
agrandie,  qui  porte  la  signature  sans  la  date,  mesure  195  millim.  de  L.  (au  lieu  de  159  dans  l'original)  et 
de  110  de  H.  (au  lieu  de  093).  Le  cuivre  de  cette  héliogravure  fait  partie  du  fonds  de  la  Chalcographie  du 
Louvre. 


«  Cette  eau-forte  est  exécutée  avec  un  soin  et  un  charme  extrêmes.  Le  ciel  et  les  terrains  sont 
«  finement  modelés.  Cette  pièce,  devenue  rare,  est  souple  et  colorée  comme  une  peinture.  »  (F.  Henriet, 
C.  Daubigny  et  son  œuvre  gravé.) 


Cuivre  détruit. 


56.  —  LES  BAIGNEUSES 

SOUVENIR   DU   RU   DE    VALMONDOIS 
(L.    152   milhm.   H.  091) 


(1846).  —  2"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  49  —  3  états  décrits). 


Etat.     A  l'eau-forte  pure,  avant  de  nombreux  travaux  à  la  pointe  sèche  et  avant  la  remorsure.  Fort  rare. 
Bibliothèque     Nationale,    Maryland     Institute,     Baltimore    (épr.     de     Geoffroy-Dechaume), 
M.  Bouasse-Lebel. 
—       La    planche   est  terminée.    L'État   reproduit.    Très  rare.    Bibliothèque   Nationale,    Bibliothèque 
publique  de  New-York,  MM.  Claude-Lafontaine,  Giacomelli  fils  (épr.  de  H.  Giacomelli). 


VENTES  :  Geoffroy-Dechaume  (1893),  2e  état,  160  fr.  ;  1"  état,  75  fr.  ;  A.  Lebrun  (1899),  2«  état?,  16  fr.  ; 
H.  Giacomelli  (1905),  2'  état,  24  fr.  ;  Anonyme,  10  novembre  1913,  2"  état,  160  fr.  ;  A.  Beur- 
deley  (1920),  2e  état,  120  fr. 


Il  existe  une  reproduction  par  l'héliogravure  des  Baigneuses;  cette  reproduction,  agrandie,  mesure 
243  millim.  de  L.  (au  lieu  de  152  dans  l'original)  et  148  de  H.  (au  lieu  de  091).  Le  cuivre  de  cette 
héliogravure  est  conservé  à  la  Chalcographie  du  Louvre  (n°  5971),  où  il  en  est  fait  des  tirages. 


Cuivre  détruit. 


57.  —  CASTEL  GÉLOS 

(VALLÉE    D'OSSAU) 
(L.   120  millim.   H.  075) 


(1847?).  —  a'  Etat 


(Non  cat.,  par  F.  Henriet 


1"  Etat.     Avant  la  lettre,  avec  la  signature  à  la  pointe  sous  la  T.  C.  à  G.  :  C.  Daubigny  sculp.  Très  rare. 
Bibliothèque  Nationale. 

2«       —       Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe,  conservée.  L'État  reproduit. 


VENTES  :  E.  Lessorre  (1889),  1"  et  1'  états,  4.  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  a' état,  avec  le  n»  12  (fragment), 
115  fr. 


58.  —  HABITATION  DE  M.  A.  THIERS 

(L.   141   millim.  H.  080) 


(1847)?  -  /"  Bi.it. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  50  —  2  états  décrits). 


1"'  Etat.     Avant  le  ciel,  et  avant  quelques  travaux  sur  diverses  parties  de  la  planche,   le   trottoir  à  droite 
est  blanc.  Fort  rare.  L'État  reproduit.  Maryland  Institute,  Baltimore. 

2"      —       La  planche  est  terminée,  mais  avant  la  lettre.  Fort  rare. 

y      —       Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe  effacée.  On  lit  sous  la  T.  C.  à  G.  :  Daubigny  del  et  Se, 
puis  dans  la  marge  :  HABITATION  DE  MR  A.  THIERS.  Rare.  Bibliothèque  Thiers. 


VENTES  :  Geoffroy-Dechaume  (1893),  épr.  sur  chine,  50  f r.  ;  Alf.  Lebrun  (1899),  1"  état,  35  fr.  ; 
H.  Giacomelli  (1905),  avec  le  n°  suivant,  2  fr.  ;  Anonyme  (12  mars  1921),  3'  état,  avec  le  11° 
suivant,  195  fr. 


«  Nous  ne  connaissons  pas  la  destination  de  cette  planche  —  écrivait  F.  Henriet,  dans  C.  Daubigny 
«  et  son  œuvre  gravé  —  non  plus  que  de  la  planche  suivante,  exécutées,  croyons-nous,  vers  1847,  pour 
«  l'éditeur  Michel  (?),  aujourd'hui  décédé.  La  Révolution  de  1848  aura  sans  doute  arrêté  la  publication  de 
«  l'ouvrage  auquel  elles  étaient  destinées.  M.  Thiers,  à  qui  nous  avons  pris  la  liberté  de  les  signaler, 
«  ajoutait  le  biographe  de  Daubigny,  n'en  avait  pas  connaissance.  » 


59.  —  CABINET  DE  TRAVAIL  DE  M.  A.  THIERS 

(L.    140  millim.   H.  079) 


(1847)?    -  2'  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  51 


1"  Etat.     Avant  la  lettre.  Fort  rare. 

a»      —       Avec  la  lettre.  L'État  reproduit.  Très  rare.  Bibliothèque  Thiers. 


VENTES  :  H.  Giacomelli  (1905),  1"  état,  avec  le  n°  précédent,  2  fr.  ;  Anonyme,  12  mars  1921,  avec  le  n° 
précédent,  195  fr. 


Voir  pour  cette  pièce,  la  note  du  numéro  précédent 


60.  -  VENDANGES  A  CHAMPLAY 

(YONNE) 
(L.    150  millim.   H.  80) 


(1847).  —  2»  Etat. 


(Cat.  F,  Henriet,  n°  52). 


1"  Etat.     A  l'eau-forte  pure,  avant  le  ton  d'aqua-tinte.  De  toute  rareté.  Maryland  Institute,  Baltimore. 

2°      —       Avec  un   ton   d'aqua-tinte  obtenu  au   moyen    d'une  étoffe.   De  toute  rareté.    L'État  reproduit. 
Maryland  Institute,  Baltimore. 


Cuivre  détruit. 


61.  —  L'INCENDIE  DE  LA  FERME 

(souvenir  du  morvan) 

(L.    198  millini.   H.    105) 


(.848). 


1-  Etat. 


(Cat,  F.  Henriet,  n"  5^), 


i,r  Etat.  Avant  les  arbres  à  gauche,  avant  le  groupe  de  personnages  à  droite  et  avant  un  grand  nombre 
de  travaux  sur  diverses  parties  de  la  planche  ;  avec  un  cheval  noir  qui  s'enfuit.  De  toute 
rareté,  sinon  unique.  Etat  reproduit.  Maryland  Institute,  Baltimore. 

a»  — ■  Le  cheval  noir  est  effacé.  Sans  autre  différence  matérielle.  De  toute  rareté,  sinon  unique. 
Maryland  Institute,  Baltimore. 

y  —  Avec  un  groupe  de  personnages  gravé  au  premier  plan  à  droite,  mais  encore  avant  les  arbres. 
De  toute  rareté,  sinon  unique,  Maryland  Institute,  Baltimore. 

4e  —  Avec  des  arbres  indiqués  à  gauche,  derrière  la  meule,  puis  vers  le  fond  à  droite,  sur  l'aligne- 
ment de  la  ferme.  Fort  rare.  British  Muséum,  Muryland  Institute,  Baltimore,  MM.  A.  Curtis 
(épreuve  de  A.  Ragault),  Henri  Thomas  (épreuve  des  collections  Giacomelii  et  Beurdeley). 
État  reproduit. 


4'  Etat. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  4'  état?  £  3-14;  Geoffroy-Dechaume  (1893),  4»  état?  365  fr.  ;  Henri 
Garnier  (1894),  épr.  de  Geoffroy-Dechaume,  156  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  4'  état,  225  fr.  ; 
A.  Ragault  (1907),  4*  état,  300  fr.  ;  Alf.  Beurdeley  (1920),  4e  état,  épreuve  de  H.  Giacomelli, 
3.000  fr. 


Frédéric  Henriet  écrivait,  en  1875,  dans  son  C.  Daubigny  et  son  oeuvre  gravé  :  «Nous  ne  connaissons 
que  trois  éoreuves  de  cette  pièce  ;  elles  appartiennent  à  MM.  Daubigny,  Geoffroy-Dechaume  et  Ph. 
Burty.  ■»  Pour  notre  part,  nous  avons  rencontré  sept  exemplaires  de  l'Incendie  de  la  Ferme,  dont  cinq 
sont  immobilisés,  ainsi  que  nous  l'avons  indiqué  plus  haut,  dans  des  Cabinets  d'estampes  à  Londres  et  à 
Baltimore. 


Cuivre  détruit. 


62    —  LE  MOULIN,  d'après  JEAN  PINAS 
(i"  planche  inédite) 

(L.  millim.  H.  ) 


(iS*8>- 


Etat. 


(Cat.  F.  Henriet). 


Ier  Etat.     A  l'eau-forte  pure.  Fort  rare.  Maryland  Institute,  Baltimore. 

2e      —       Avec  l'addition  d'un  grain  d'aqua-tinte,  excepté  dans  le  ciel  et  sur  la  colline  du  fond.  Très  rare. 
Maryland  Institute,  Baltimore. 


?• 


Toute  la  planche  est  aqua-tintée.  Rare. 


Cette  première  planche  —  dont  nous  n'avons  pu  nous  procurer  aucun  document  nous  permettant 
de  la  reproduire  —  n'ayant  pas  été  acceptée  par  l'administration  de  la  Chalcographie  du  Louvre, 
Daubigny  regrava  un  nouveau  cuivre;  c'est  la  pièce  que  nous  cataloguons  ci-après. 


63.  —  LE  MOULIN,  d'après  JEAN  P1NAS 
(2'  planche  publiée) 

(L.   190  millim.  H.   126  ) 


(1848).  —  2»  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  54). 


Ier  Etat.     Avant  le  ciel  et  avant  le  T.   C.  dans  le   H.  Avec  la  signature  :  Daubigny  d'après  pinas,  sous 
le  T.  C.  à  G. 

1*       —       Terminé.  Etat  publié  par  la  Chalcographie  du  Louvre.  L'État  reproduit. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


64.  -  L'ABREUVOIR,  d'après  CLAUDE  LORRAIN 

(L.  299  millim.   H.  215) 


(.849).  —y  Etat. 


Cat.  F.Henriet,  n    56  —  3  états  (décrits). 


1"  Etat.     A  l'eau-forte  pure,  sans  lettre,  ni  signature.  Très  rare.  Maryland  Institute,  Baltimore. 

2"      —       Avec  un  ton  d'aqua-tinte  ajouté;  toujours  sans  lettre,  ni  signature.  Rare.  Bibliothèque  publique 
de  New-York. 

y      —       On  lit,  tracé  à  la   pointe,  sous  le  T.   C.  à  G.  :  Claude  Lorrain  del.,  au  M.  :  Musée  du  Louvre, 
et  à  D.  :  Daubigny  sculp.  Etat  publié  par  la  Chalcographie  du  Louvre.   L'État  reproduit. 


VENTES  :  Alf.  Lebrun  (1899),  avec  le  n"  6}   de  notre  cat.,  20  fr.  :  H.  Giacomelli  (1905),  2"  état,  avec  les 
n01  79  et  80  de  notre  cat.,  6  fr. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


65.  -  VALLÉE  DE  SAN  JUAN  DEL  ORO 

(LA   RÉCOLTE   DU    QUINQUINA) 
(L.  392   millim.   H.  370) 


(.849). 


/•'  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  55  —  2  états  décrits). 


1"  Etat.  Avant  la  lettre.  On  lit  seulement,  sous  la  T.  C.  à  G.,  tracé  à  la  pointe  :  Daubigny.  Très  rare. 
Collection  de  M.  Giacoraelli  fils.  L'Etat  reproduit. 

2e  —  Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe  enlevée.  On  lit  sous  la  T.  C.  à  G.  :  J.  Denis  dcl.  ad  lin. 
.1.  Wedd,  au  M.  :  N.  Rhnond  imp.,  à  D.  :  Daubigny  sculp.,  et  plus  bas  dans  la  marge  : 
VALLÉE  DE  SAN  JUAN  DEL  ORO,  enfin  dans  le  H.  :  EXPLOITATION  DU  QUIN- 
QUINA DANS  LES  FORÊTS  DE  CARABAYA  AU  PÉROU.  Etat  publié  dans  l'Histoire 
naturelle  des  Quinquinas.   Paris,  V.  Masson,   1849. 


VENTE  :  H.  Giacomelli  (1905),  1"  état,  50  fr. 


Il    existe  une    légère  variante  de  cette  composition  gravée  sur  bois  et   en   contre-partie    par  Jean- 
Baptiste  Carbonneau. 


EAUX-FORTES 

PAR 

DAUB1GNY 

I'r  ET  II'  CAHIERS  (1850-1851 


Chacun  de  ces  cahiers  contenait  six  planches  renfermées  sous  une  couverture  gravée  (la  Couronne 
de  fleurs  des  champs)  ;  ce  sont  les  12  eaux-fortes  cataloguées  ci-après  (u°*  66  à  78  de  notre  catalogue);  les 
planches  3,  7,  8,  9,  jo,  11  et  1  s  sont  numérotées:  les  autres  pièces  ne  portent  aucun  chiffre;  toutefois  l'on 
rencontre  des  épreuves  numérotées  au  crayon,  pour  les  tirages  antérieurs  â  Beillet. 


I"  CAHIER 


(  1  )   Le  Lever  du  soleil. 

(2)   Les  Chevaux  de  halage. 

5.    Les  Bords  du  Cousin. 

(4)  Les  Petits  oiseaux. 

(5)  L'Automne. 

(6)  L'Ane  à  l'abreuvoir. 


II'  CAHIER 


7.  Le  Satyre. 

8.  Le  Bac,  souvenir  des  Iles  Bezons. 

9.  Les  Iles  vierges  à  Bezons  (la  Pêcherie). 

10.  Les  Charrettes  de  roulage. 

11.  Les  Ruines  du  château  de  Crémieux. 

12.  Les  Cerfs  au  bord  de  l'eau. 


Les  cuivres  des  planches  de  ces  deux  cahiers  existent,   et    font  partie   du  fond  des  planches   de  la 
Chalcographie  du  Louvre. 


Faisant  allusion  aux  eaux-fortes  exposées  par  Daubigny  aux  salons  de  1841  et  de  1845,  Frédéric 
Henriet  écrit  :  «  Déjà  se  formait  pièce  à  pièce  cette  charmante  collection  (1),  tant  appréciée  des  amateurs, 
»  qui  à  elle  seule  assurerait  à  l'artiste  une  réputation  durable.  La  finesse  et  la  légèreté  du  travail,  la  fraî- 
«  cheur  et  le  charme  des  motifs  distinguent  ces  vives  improvisations  où  le  peintre  et  le  coloriste  se 
«  révèlent  à  chaque  trait.  Ce  sont  pour  la  plupart  des  souvenirs  du  Dauphiné,  du  Morvan  où  des  îles 
«  Bezons  :  des  eaux  paresseuses  qui  dorment  sous  les  nénuphars,  à  l'ombre  de  leurs  rives  boisées,  des 
«  bois  silencieux,  des  sentiers  solitaires  où  s'égarent  les  amoureux,  de  blondes  et  tièdes  journées  d'avril, 
«  avec  des  joyeux  concerts  d'oiseaux  dans  les  branches,  des  vergers  au  printemps,  tout  cela  chatoyant, 
«  soyeux,  plein  d'air,  de  brises  et  de  rayons,  coloré  comme  des  peintures,  imprévu  comme  des  croquis. 
«  Jamais  ici  l'outil  du  graveur  ne  prend  le  pas  sur  le  sentiment  du  peintre.  Daubigny  n'a  pas  ses  façons 
«  particulières  de  rendre  les  eaux,  les  arbres  ou  les  terrains.  Il  se  détermine  selon  son  inspiration  du 
«  moment,  il  évite  ainsi  la  monotonie  dans  les  travaux  et  ne  se  crée  point  d'habitudes.  > 


(1)  Les  deux  cahiers. 


«  C'est  dans  cette  première  série  qu'il  faut  chercher  peut-être  les  pièces  les  plus  exquises  et  les  plus 
«  savoureuses  de  l'œuvre  gravé  de  Daubigny.  » 


«  Rappelons  —  ajoute  F.  Henriet  —  que  les  premiers  tirages  des  deux  cahiers  sortent  de  chez 
<r  Beillet,  quai  de  la  Tournelle,  dont  l'imprimerie  était  à  proximité  du  peintre;  puis  les  planches  passaient 
<r  chez  Delàtre,  qui  substituait  son  adresse  à  la  première,  pour  de  là,  revenir  encore  chez  Beillet,  qui 
<r  rétablissait  ses  nom  et  adresse.  Entre  temps,  il  a  été  tiré  des  épreuves  sans  lettre,  sinon  avant  la  lettre, 
<  avec  traces  d'effaçages.  Dans  une  des  nombreuses  pérégrinations  de  ces  cuivres,  il  en  a  été  habilement 
«  tiré  par  Delatre  quelques  épreuves  sur  papier  japonais  dont  le  ton  lumineux  atténue  la  fatigue  de  la 
«  planche  et  dissimule  la  lourdeur  des  noirs.  * 

Daubigny  avait  songé  à  réunir  plusieurs  de  ses  autres  eaux-forles  également  en  cahier;  ce  sont  celles 
que  Frédéric  Henriet  mentionne  comme  faisant  partie  du  «  Cahier  de  la  deuxième  série»;  mais  leur 
publication  en  cahier  fut  très  irrégulière,  et  bien  qu'une  planche  porte  un  n'  u  (le  Bac  de  Bezons,  la  seule 
pièce  chiffrée  d'ailleurs),  le  biographe  de  Daubigny,  cependant  bien  informé,  n'indique  dans  son  précieux 
ouvrage  que  neuf  planches  intercalées  dans  le  cahiei  de  la  2»  série.  Ce  sent  les  planches  que  nous 
cataloguons  sous  les  nM  81  à  85,  88,90,  91  et  96  du  présent  livre  et  dont  plusieurs  eurent  depuis  une  autre 
destination  comme  par  exemple,  le  Marais  aux  Cigognes  et  la  Plage  de  Villerville,  rééditées  dans  la  Galette 
des  Beaux-Arts. 


Nous  avons  fait  tous  nos  efforts  dans  le  but  d'établir,  d'une  manière  aussi  claire  et  aussi  précise  que 
possible,  la  nomenclature  des  états  des  planches  composant  les  deux  cahiers(i)  et  publiées  a  huit  ou  neuf 
reprises  ainsi  qu'en  témoignent  les  variantes  de  la  couverture.  Nous  n'osons  croire  que  nous  avions  aussi 
complètement  réussi  que  nous  le  désirions;  la  classification  des  états  de  ces  pièces  se  complique  en  effet, 
non  seulement  des  tirages  assez  souvent  définissables  par  des  variantes  probantes  et  indiscutables,  il  est 
vrai,  mais  aussi  d'épreuves  où,  soit  l'adresse,  soit  le  nom  de  l'artiste,  soit  enfin  le  numéro  d'ordre,  n'ont 
pas  été  encrés;  et  ce,  le  plus  souvent,  avec  intention,  ce  qui  ajoute  à  la  confusion  et  parfois  à  l'incertitude 
de  l'antériorité  des  épreuves.  Nous  espérons  toutefois  avoir  approché  très  près  de  la  vérité,  par  la  compa- 
raison entre  elles  d'un  grand  nombres  d'épreuves. 


(1)  N01  66  à  78  du  catalogue. 


66.  —  LA  COURONNE  DE  FLEURS  DES  CHAMPS 

(H.   180  millim.   L.   131) 


(.850). 


2'  Et d t. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  60  — jj  états  décrits). 


1"  Etat.     Avec  la  date  :  i8?o  et  :  ANS,  au  lieu  de  :  AN.  Très  rare.  Bibliothèque  Nationale. 

2'  —  Avec  la  date  de  185 1  remplaçant  celle  de  1850;  de  plus  on  lit  :  AN,  au  lieu  de  :  ANS;  Avant  toute 
adresse.    L'Etat  reproduit.  Rare. 

3"  —  Encore  avec  la  date  :  185 1  ;  avec  l'adresse  suivante  :  A .  Beillet,  imp.  quai  de  la  Tournelle  35 
Paris.  Rare.  Bibliothèque  Nationale. 

4*  —  Les  mots  :  DEUX  CAHIERS  PAR  AN  1851,  et  5^  LE  CAHIER  1  ('■  L'EPREUVE  SÉPARÉE, 
sont  effacés.  Encore  avec  l'adresse  de  Beillet.  Collection  Claude-Lafontaine  (épreuve  de 
Giacomelli). 


5'      —       Avec  l'adresse  suivante  :  Imp.  par  Aug.  Deldtre,  Fbmre  Poissonnière  145  Paris. 

6'      —       L'adresse   d'Aug.  Delàtre  est  effacée;  il  n'en  a  été  conservé  que  les  mots  :  Imp.  par  A.,  à  la 
suite  desquels  on  lit  à  nouveau  :  Beillet  q.  de  la  Tourneile  35  paris.  Bibliothèque  Nationale. 

7»      —       Encore  avec  l'adresse  de  Beillet,  mais  les  mots  :  q.  de  la  Tourneile  35  paris,  sont  effacés. 

8e      —       L'adresse  de  Beillet,  effacée,  est  remplacée  par  la  suivante  :  Imp.  par  Aug.  Delatre  Paris. 

i)'       —       L'adresse  de  l'état  ci-dessus  est  remplacée  par  la  suivante  :  Imp.  Ch.  Deldtre  Rue  S' Jacques, 
3°h  P*ris. 

10"  —  L'adresse  de  Charles  Delàtre  est  en  partie  enlevée;  la  lettre  A  surcharge  les  lettres  Ch.  de 
l'état  précédent,  et  le  mot  :  Montmartre  tracé  légèrement  à  la  pointe  remplace  l'adresse  de 
la  rue  S1  Jacques. 


VENTE:  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  2  états,  5  sh. 


La  Couronne  de  fleurs  des  champs  a  été  reproduite  pour  servir  de  frontispice  a  l'ouvrage  de  F.  Henriet 
C.  Daubigny  et  son  œuvre  gravé. 


Le  cuivre  existe  (  ?) 


67.  —  LE  LEVER  DU  SOLEIL 

(L.  332  millim.  H.    132) 


(1850).  —  1"  Etat. 


(Cat.  F.   Henriet,  11"  61   —  3   états  décrits). 


Eut.  A  l'eau-forte  pure,  avant  divers  travaux  et  contre-tailles  sur  le  terrain  à  gauche  et  avant  de  nom- 
breux travaux  dans  le  ciel.  Avec  la  signature  à  la  pointe,  à  gauche.  Le  cuivre  est  plus  grand 
dans  le  haut.  Etat  reproduit.  Bibliothèque  Nationale,  M.  P.  Bracquemond.  Fort  rare. 

2*  —  Encore  avant  divers  travaux  sur  le  terrain  à  gauche,  ainsi  que  dans  les  arbres  du  même  côté,  mais 
avec  de  nombreuses  tailles  obliques  et  croisées,  dans  le  ciel;  le  disque  solaire  est  plus  limité. 
De  toute  rareté.  Collection  de  M.  A.  Bouasse-Lebel. 

3"  —  Terminé,  mais  avant  toute  adresse.  État  reproduit.  Rare.  British  Muséum,  Bibliothèque  publique 
de  New-York,  MM.  A.  Curtis,  Henri  Thomas. 

4«      —       Avec  l'adresse  suivante  :  A.  Beillet,  imp.  quai  de  la  Tournelle  35  Paris.  Rare. 

5«  —  L'adresse  de  Beillet  est  remplacée  par  la  suivante  :  Imp'  par  A'ug.  Delàtre  Fb°*rg  Poissonnière 
Paris  145. 


r  Etat. 


VENTES   :   Ph.    Burty   (Londres,    1876),   5*  état?    10   sh.  ;   Anonyme,   mai   1905  (Cu   Mathéus),  y  état? 
105  fr.  ;  Anonyme,  18  novembre  1915,  }'  état,   110  fr. 


Daubigny  a  peint  en  1873  un  tableau  d'après  cette  eau-forte  (F.  Henriet,  C.   Daubigny  et  son  œuvre 
gravé). 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


68.  —  LES  CHEVAUX  DE  HALAGE 

(L.   159  millim.  H.  081) 


(1850).  —}'  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  62  —  =  états  décrits). 


1"  Etat.  Avant  un  certain  nombre  de  travaux,  notamment  avant  les  contre-tailles  sur  la  langue  de  terrain 
avançant  dans  l'eau  à  gauche,  et  avant  les  tailles  verticales  sous  les  chevaux  qui  dans  l'état 
suivant  descendent  presque  jusqu'en  bas  de  la  composition.  Le  cuivre,  plus  grand,  mesure 
environ  135  millim.  de  H.  De  toute  rareté.  Maryland   Institute,   Baltimore  (épr.  de  Lessorre). 

2*  —  Avec  les  travaux  indiqués  ci-dessus,  mais  avant  quelques  nouveaux  travaux  dans  les  nuages. 
Le  cuivre  n'est  pas  encore  réduit  sur  sa  hauteur.  Fort  rare.  Collection  de  M.  A.  Bouasse- 
Lebel. 

3*  —  Terminé;  le  cuivre,  réduit,  ne  mesure  plus  que  122  millim.  de  H.  Avant  toute  adresse.  Rare. 
L'État  reproduit.  Bibliothèque  Nationale,  Paris,  Cabinet  des  Estampes,  Bruxelles. 


4" 


—  Avec  l'adresse  suivante  :  paris  A.  Beillet  imp.  quai  de  la  Tournelle 35.  Rare. 

—  L'adresse  de  Beillet  est  remplacée  par  la  suivante  :  Imp'  par  Aug.  Delâtre  Fb°urg  Poissonnière 

145  Paris. 


VENTES  :  E.  Lessorre  (1889),    i"  état,   14   fr.  ;  Anonyme,  25  octobre  1917,  3*  état,  43  fr.  ;  A.  Beurdeley 
(1920),  2"  état,  350  fr. 


Un  dessin,    étude  pour  les    Chevaux  de  halage  a   figuré  à   une  exposition   d'œuvres  de  Daubigny, 
organisée  à  New- York,  chez  Fred.  Keppel  (18  avril-i"r  mai  1907). 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


69.  —  LES  BORDS  DU  COUSIN 

(H.  149  millim.  L.    1 19) 


(,850). 


1"  Etat. 


(Cat.   F.  Henriet,  11°  63—4  états  décrits). 


["  litat.  A  l'eau-forte  pure,  avant  un  troupeau  de  vaches  et  deux  porteuses  d'herbes.  Avec  la  signature  à 
gauche.  De  toute  rareté.  Collection  de  M.  P.  Bracquemond.  L'État  reproduit. 

a*  —  Encore  avec  les  figures  et  les  animaux,  mais  avec  de  nouveaux  travaux  sur  le  terrain  et  dans 
les  arbres;  de  plus,  le  petit  groupe  d'arbres,  au  fond,  entre  la  masse  d'arbres  de  droite  et  le 
peuplier,  est  effacé  et  remplacé  par  des  tailles  horizontales  simulant  un  ciel.  L'effet  est 
assombri.  De  toute  rareté. 

3*      —       Quatre  vaches  ont  été  effacées.  Fort  rare. 

4*  —  Les  figures  sont  effacées,  et  de  nouveaux  travaux  ont  été  ajoutés  pour  dissimuler  les  traces 
d'effaçages.  Avant  le  numéro  3  en  H.  à  D.  Très  rare. 


5*       - 

6*      — 

7*      - 


Avec  le  chiffre  j,  en  H.  à  D.,   mais  avant  toute  adresse.  Rare.   Bibliothèque  Nationale,   British 
Muséum,  M.  Claude-Lafontaine. 

Avec  l'adresse  suivante  :  Imp'  par  Attg.  Dehitre  Fhourg  Poissonnière  145  Paris. 

L'adresse  de  Delâtre  est  effacée;  le  n°  3.  en  H.  à  D.,  est  conservé. 


VENTES  :   H.  Giacomelli  (1905),  avec  15  autres  pi.,  135   fr.  ;  Anonyme,  11  février  1914,  état,  105  fr. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


70.  —  LES  PETITS  OISEAUX 

(H.    149  millim.   L.    101) 


(1850).  —  2e  Etat.       (Cat.  F.  Henriet,  n°  65  —  2  états  décrits). 


1"  Etat.     Avant  l'adresse   de    Delâtre   et  avec   un   lapin  au    milieu  du   chemin.    Fort  rare.    Bibliothèque 

publique  de  New-York  (épr.  de  Ph.  Burty). 
a"      —       Encore  avant  l'adresse  de  Delàtre,  mais  le  lapin  qui  se  trouvait  au  milieu  du  chemin  est  effacé. 

L'État  reproduit.  Bibliothèque  Nationale   Paris,  Cabinet  des  Estampes,   Bruxelles,  M.  Claude- 

Lafontaine. 
y      —       Avec  l'adresse  suivante  :  Imp.  Aug.  Delatre,  Fbourg  Poissonnière  145 
4«      —       L'adresse  est  effacée  ;  on  en  aperçoit  de  légères  traces. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  Ier  état,  £  1-1  ;  Geoffroy-Dechaume  (1893),  2'  élat,  avec  la  dédicace 
suivante:  Daubigny  à  son  ami  Chenillon,  50  mai  1854,  35  fr«  !  Van  Gogh  (1912),  2e  état, 
ii  florins;  Anonyme,  18  nov.,  19 1 5,  a*  état,  20  fr. 


Le  cuivre  des  Petits  oiseaux  offert  avec  d'autres  planches  originales  de  Daubigny  —  parmi  lesquelles 
figuraient  également  neuf  héliogravure:-  —  par  la  famille  à  l'Etat  Français,  est  conservé  à  la  Chalcographie 
du  Louvre  (n°  5996),  où  il  en  est  fait  des  tirages. 


Cette  eau-forte  a  été  reproduite  dans  le  Daubigny,  de  M.  Jean  Laran  (1912).  F.  Henriet  cite  d'autre 
part  dans  son  catalogue  de  Daubigny  publié  en  1875,  un  cliché  en  relief  de  cette  planche,  procède  Yves  et 
Barret,  paru  dans  la  Galette  des  Beaux-Arts  (n°  du  ier  mai  1874)  où  il  accompagnait  son  premier  essai 
de  catalogue  de  l'œuvre  gravé  du  maître. 


71.  —  L'AUTOMNE 

(L.   200  millim.  H.   116) 


(1848).  —  1"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  66  —  5  états  décrits). 


Etat. 


y 


•r    — 


Avec  un  personnage  buvant  au  ruisseau.  Avant  de  très  nombreux  changements.  Sans  signature. 
De  toute  rareté.  État  reproduit.  Maryland  Institute,  Baltimore. 

Encore  avec  le  personnage  buvant  au  ruisseau  et  avant  les  changements,  mais  avec  des  travaux 
ajoutés,  notamment  avec  le  reflet  du  personnage  dans  l'eau,  et  des  contre-tailles  sur  le  terrain, 
h  gauche.  Collection  de  M.  Claude-Lafontaine.  De  toute  rareté.  État  reproduit. 

Encore  avec  le  personnage  buvant,  mais  le  terrain  autour  de  ce  personnage  a  été  à  demi  effacé 
au  brunissoir  ;  avec  de  nouveaux  travaux  ajoutés  sur  les  massifs  d'arbres  de  droite  et  de 
gauche.  Toujours  sans  signature.  De  toute  rareté.  Bibliothèque  Nationale. 

Avec  de  nombreux  changements  qui  modifient  très  sensiblement  la  composition;  le  person- 
nage buvant  au  ruisseau  est  effacé,  et  remplacé  par  un  paysan,  un  âne  et  un  chien;  le  pan  de 
mur  est  enlevé  et  les  arbres  du  1"  plan  à  droite  sont  très  surélevés,  etc.  Signé  à  la  pointe  au 
B.  à  G.  :  Daubigny.  Sans  autre  lettre.  Rare.  État  reproduit.  British  Muséum,  MM.  Claude- 
Lafontaine.  A.  Curtis. 


2'  Etat. 


5e  —  Avec  l'adresse  suivante  sous  la  T.  C.  à  D.  :  A .  Beillet  imp.  quai  de  la  Tournelle,  ^5,  Paris, 
mais  avant  les  retouches.  Sans  titre.   Rare.  Bibliothèque  Nationale. 

6*  —  Encore  avec  l'adresse  de  Beillet,  mais  avec  le  titre  en  H.  au  M.  :  L'ARTISTE,  puis  dans  la 
marge  du  bas  :  L'AUTOMNE.  Toujours  avant  les  retouches. 

7*  —  Toujours  avec  l'adresse  de  Beillet,  mais  le  mot  :  L'ARTISTE  et  le  titre  sont  effacés.  La  planche 
est,  de  plus,  retouchée,  notamment  dans  le  groupe  d'arbres  de  gauche  et  sur  les  collines 
boisées,  puis  dans  le  feuillage  de  l'arbre  isolé  et  penché.  Ces  nouveaux  travaux,  ainsi  que  le 
fait  très  justement  observer  F.  Henriet,  sont  assez  mal  raccordés,  à  la  morsure,  aux  travaux 
antérieurs. 

8*  —  L'adresse  de  Beillet,  effacée,  est  remplacée  par  la  suivante  :  Impé  par  Aug.  Delàtre  Ehouri 
Poissonnière  145  Paris. 

9e      —       L'adresse  de  Delàtre  est  effacée.  Il  n'y  a  plus  comme  lettre  que  la  signature. 


4'  Etat. 


VENTES  :  E.  Lessorre  (1889),  29  fr.,  41  fr.  et  11  fr.  ;  Geoffroy-Dechaume  (1893),  état  signé  au  crayon  : 
Daubigny,  30  mai  1854,  42  fr.  ;  A.  Ragault  (1907),  1"  état,  145  fr.;  Anonyme,  10  nov.  1913, 
4e  état,  285  fr.  ;  Hazard  (191 9),  4*  état,  130  fr.  ;  A.  Beurdeley  (1920),  Ier  état,  (épr.  de  A. 
Ragault),  1700  fr. 


Cette  eau-forte,  «  une  des  plus  chatoyantes  de  l'œuvre  *  (F.  Henriet),  a  été  publiée  dans  l'Artiste 
(i,r  juillet  1 852^  où  elle  se  trouve  ainsi  analysée  :  L'A  UTOMNE.  Quel  poète,  que  ce  Daubigny  !  Parlez-moi 
encore  de  Thompson  ou  de  Saint-Lambert  des  rimeurs  qui  n'ont  jamais  rien  compris  à  la  poésie  intime 
et  rayonnante  des  saisons  qu'ils  ont  chantées  :  la  nature  de  Daubigny  chante  l'hymne  infinie. 


Le  cuivre  exisie  (Chalcographie  du  Louvre). 


72.  —  L'ANE  A  L'ABREUVOIR 

(L.   154  millim.  H.  095) 


(1850)?  —  1"  Etat. 


(Cal.  F.  Henriei,  n°  64). 


I"  Etat.  Avec  le  signature  à  la  pointe,  mais  avant  toute  autre  lettre  et  avant  le  n°.  De  plus,  le  cuivre  est 
plus  grand  dans  le  haut,  et  le  grain  d'aqua-tinte  est  plus  violent.  De  toute  rareté.  L'Eut 
reproduit.  Collection  de  M.  A.  Curtis. 

2e  —  Encore  avant  toute  adresse,  mais  le  cuivre  diminué  sur  sa  hauteur  ne  mesure  plus  que  137  millim. 
de  H.  Rare. 

y  —  Avec  l'adresse  suivante  :  A.  Beillet  imp.  quai  de  la  tournelle  75  Paris.  Bibliothèque 
Nationale. 

4'  —  L'adresse  de  Beillet  est  effacée  et  remplacée  par  la  suivante  :  Imp'  par  Aug-  Delâtre  Fbcurg 
Poissonnière  145  Paris.  Le  grain  d'aqua-tinte  à  a  peu  près  disparu. 


Cette  aqua-tiute  reproduite  dans  la  Gravure,  de  Léon  Rosenthal,  a  une  grande  analogie  avec  l'eau- 
lorte  :  Soleil  couchant,  cataloguée  ci-après  sous  le  n"  92. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


73.  —  LE  SATYRE 

(H.   150  millim.  L.   116) 


(1850). 


1"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  67). 


1"  Etat.     Avant  toute,  adresse,  mais  avec  le  n°  7  répété  deux  fois  à  droite,  en  bas  et  en  haut.  Rare.    L'État 
reproduit.  Musée  des  Beaux-Arts,  Budapest,  MM.  A.  Bouasse-Lebel,  A.  Curtis. 

2"      —       Avec  l'adresse  de  Beillet.  Rare.  Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique   de  New-York, 
Musée  de  Grenoble,  M.  A.  Bouasse-Lebel. 

3e      —       Avec  l'adresse  de  Delâtre  remplaçant  celle  de  Beillet. 


VENTES  :  Anonyme,  13  déc.  1901,  Ier  état,  39  fr.  ;  V.  van  Gogh  (1912),  3»  état,  t6  florins;  Anonyme 
11  fév.  1914,  Ier  état  127  fr.;  A.  Beurdeley  (1920),  1 er  état,  730  fr.  et  635  fr.  ;  Anonyme  16  avril 
1921,  2e  état,  120  fr. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


74.  —  LE  BAC 

SOUVENIR   DES   ILES   BEZONS 
(H.   163   millim.  L.   100) 


(1850). 


2e  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  68). 


1"  Etat.     Avant  quelques  travaux  à  la  pointe  sèche  et  à  la  roulette,  notamment  dans  la  masse  de  feuillage 

en  H.  h  G.,  qui  est  blanche.   L'homme  dans  le  bac  a   son  pantalon  blanc.  Avec  la  signature, 

mais  avant  le  n°  et  avant   la  date.  De  toute  rareté.    Collection  Claude-Lafontaine  (épr.  d'Alf. 

Lebrun). 
2*      —       Avec  les  travaux  signalés  ci-dessus.  En  H.  à  D.  :  8,  puis  dans  le  B.  à  G.  le  nom  de  Partiale  est 

suivi  de    la   date  :    /S50,  fort  légèrement  gravée.   Avant   toute  adresse.  L'État  reproduit.    Rare. 

Bibliothèque  Nationale,  M.  A.  Curtis. 
y      —       La  date   ne  s'aperçoit  plus;  avec  l'adresse  suivante  :  .1.  Bcillet  Imp.,   quai  de  la    Tuurnelle  J? 

paris.  Bibliothèque  publique  de  New-York. 
4'      —       L'adresse  de  Beillet  est  effacée  et  remplacée  par  la  suivante  :  Paris,  Imp'  par  Aug.    Deldtre 

pbourg  Poissonnière  14=,. 

VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1S76),  s.  dés.  d'état,  £  1-3  ;  Alf.  Lebrun  (1899).  1"  état,  avec  les  11°'  70  et 
1 2  r  de  notre  cat.,  26  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  avec  1  >,  autres  pi.,  135  fr.  ;  V.  van  Gogh 
(1915  5*  vente),  2e  état,  10  florins;  Anonyme,  30  mars  1916,  2e  état,  106  fr. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


75.  -  LES  ILES  VIERGES  A  BEZONS 

(la  pêcherie) 

(H.  169  inilliin.  L.  134) 


(1850).  —  2'  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  69  —  2  états  décrits). 


I**  Etat.     A  l'eau-lorts  pure,  avant  divers  travaux  et  avant  le  n".   De  toute  rareté.  Bibliothèque  Nationale. 
2*      —       Terminé,  mais  avant  toute  adresse;  avec  le  n°  ç  répété  trois  fois,  en  H.  à  G.  et  à  D.,    puis  en 

B.,  à  D.   Rare.  L'État  reproduit.  Collections  de  MM.   Claude-Lafontaine,  A.  Curtis. 
3"       —       Avec  l'adresse  suivante  :  A.  Beillet  imp.  quai  de  la   Tournelle,  -J5,  à   Paris.  I.e  n°  q  subsiste 

dans  le   H.,  à   D.  et  à  G.   Bibliothèque  Nationale,  Musée  de  Grenoble.  MM.  Bouasse-Lebel, 

Decottegnie. 

4"      —       Avec  l'adresse  suivante  :  Imp*  par  Aug.  Delâtre  FbourR  Poissonnière  14^   Paris,  remplaçant 
celle  de  Beillet. 


VENTES  :  V.  van  Gogh  (191 2),  4*  état,  20  florins;  Anonyme,  5  mars  1914,2"  état,  10 1  fr.  ;  3"  état,  44  fr.  ; 
A.  Beurdeley  (1920),  2"  état,  510  fr. 


Le  tableau  de  ce  même  motif  exposé  au  Salon  de  1850,  sous  le  titre  :  les  Iles  Vierges  à  Be\ons,  se 
trouve  au   Musée  d'Avignon  (n°  124).  Le  motif  est  en  sens  inverse  de  l'eau-forte. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


76.  —  LES  CHARRETTES  DE  ROULAGE 

(L.   151   raillim.  H.  090) 


,,'i^A-Ay^l 


(1850).  -  2"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  70  —  2  états  décrits). 


j"r  Etat.  Avant  toute  adresse,  mais  avec  le  nom  de  Daubigny  et  le  11°  10  dans  le  H.  à  D..  ;  avec  quelques 
essais  de  pointe  et  quelques  salissures  dans  la  marge,  à  droite.  Très  rare.  Bibliothèque 
Nationale. 

a*  —  Encore  avant  toute  adresse,  mais  les  essais  de  pointe  et  les  salissures  en  marge  sont  effacés. 
Rare.  L'Eut  reproduit.  British  Muséum,  M.  Parizot. 

3é      —       Avec  l'adresse  suivante  :  A.  Beillet  imp.  quai  de  la  Tournelle  35  Paris. 

41  — .  L'adresse  de  Beillet  effacée  et  remplacée  par  la  suivante  :  Imp' par  Aug.  Delâtre  Fboure  Pois- 
sonnière 14^  Paris.  Sur  certaines  épreuves  le  n°  n'est  pas  encré. 


VENTES  :  V.  van  Gogh  (1915,  5"  vente),  2*  état,  15  florins  ;  Anonyme,  30  mars  1917,  2*  état,  31  fr.  ;  A. 
Beurdeley  (1920),  1'  état,  27  fr. 


Cette  planche,  pour  laquelle  l'artiste  a  employé  le  procédé  dit  «  à  la  cravate  »,  a  été  reproduite  dans 
le  Daubigny  de  M.  J.  Laran  (1912). 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


77.  —  LES  RUINES  DU  CHATEAU  DE  CRÉMIEUX 

(H.   174  millim.  L.  093) 


(1850).   -  r"  Etat. 


(Cat.  F.  Henrict,  n°  71). 


i"r  Etat.  Avant  toute  adresse,  mais  avec  la  signature  de  l'artiste,  au  B.  à  G.,  et  avec  le  11°  II,  dans  le  H. 
à  D.  Rare.  L'État  reproduit.  Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New-York, 
MM.  Bouasse-Lebel,  Claude-Lafontaine  (épr.  de  Giacomelli).  A.  Curtis,  Thorsten,  Laurin, 
A.  Ragault. 

2*  —  Avec  l'adresse  suivante,  sous  le  T.  C.  à  D.  :  Imp*  par  Aug.  Delâtre  Fioure  Poissonnière  145 
Paris. 


VENTES  :  Anonyme,  5  mars  1914,  1"  état,  51  fr.  ;  A.  Beurdeley  (1920),  itr  état,  100  fr. 


Planche  à  l'aqua-tinte  obtenue  à  l'aide  d'une  étoffe  de  soie,  procédé  dit  «•  à  la  cravate  ». 


Nous  n'avons  rencontré  aucune   épreuve  des  Ruines  du  château  de  Crémieux,    portant  l'adresse  de 
Beillet;  en  existe-t-il  ? 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


78.  —  LES  CERFS  AU  BORD  DE  L'EAU 

(L.  154  millim.  H.   116) 


(1850).  —  /"■  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  72  —  4  états  décrits). 


i*r  Etat.  Exécuté  en  manière  d'aqua-tinte  (procédé  de  la  cravate),  avant  les  deux  cerfs.  Avec  la  signature 
à  la  pointe,  au  B.  à  G.,  mais  avant  le  11".  De  toute  rareté.  État  reproduit.  Bibliothèque 
Nationale. 


a»  . —  Encore  à  l'aqua-tinte,  avec  les  deux  cerfs  et  quelques  nouveaux  travaux.  De  toute  rareté.  État 
reproduit.  Collection  de  M.  A.  Curtis. 

3«  —  Encore  à  l'aqua-tinte  ;  avec  quelques  nouveaux  travaux,  notamment  deux  nuages  au-dessus  des 
cerfs,  puis  avec  quelques  tailles  obliques  à  la  pointe  sur  les  herbes  stagnantes,  à  gauche.  De 
toute  rareté.  Bibliothèque  Nationale. 

4"  —  Le  ton  d'aqua-tinte  est  enlevé  et  la  planche  est  complètement  reprise  à  l'eau-forte.  Avec  le  n°  12, 
tracé  à  la  pointe,  en  H.  à  D.,  mais  avant  toute  adresse,  avant  que  le  massif  d'arbresdu  second 
plan  à  droite  ait  été  agrandi  et  avant  des  retouches  dans  le  ciel.  De  toute  rareté.  Collection 
de  M.  Bouasse-Lebel. 


2«  Etat. 


3*  —  Avec  l'addition  de  nouveaux  travaux,  notamment  dans  le  massif  d'arbres  du  second  plan  à  droite 
qui  est  élargi  ;  le  ciel  est  retouché,  mais  encore  avant  toute  adresse.  Rare.  Etat  reproduit. 
Musée  de  Grenoble,  MM.  A.  Bouasse-Lebel,  Claude-Lafontaine,  A.  Curtis,  A.  Ragault. 

6"  Avec  l'adresse  suivante  :  A.  Beillet  Imp.  quai  de  la   Tournelle  95,  Paris.   Bibliothèque  Natio- 

nale, M.  A.  Bouasse-Lebel. 


L'adresse  de  Beillet  est  remplacée  parla  suivante  :  Imp'  par  Aug.  Deldtre  F1"""*:  Poissonnière 
145  Paris.  Sur  la  plupart  des  épreuves  de  cet  état,  le  n°  12  n'est  pas  encré. 


$•  Etat. 


VENTES  :  Pli.   Burty  (Londres,  1876),  s.  dés.  d'état,    16    sh.;  E.  Lessorre  (1889),  1"  état.  49  fr.;  H.  Gia- 
comelli  (1905),  avec   1  s  autres  pi.,   13s  fr.;   Anonyme,   10  novembre  1915,  5'  état,  55  fr. 


Cette  planche  est  encore  un  souvenir  des  Iles  Bezons  qu'affectionnait  particulièrement  Daubigny. 


«  M.  Giacomelli  —  écrivait  F.  Henriet,  dans  son  C.  Daubigny  et  son  œuvre  gravé  —  possède  une 
€  épreuve  de  cette  planche  avant  le  trait  carré.  »  Ajoutons  que  cette  remarque  est  sans  valeur,  la  planche 
n'ayant  jamais  été  entourée  d'un  trait  carré.  Cette  observation  s'applique  également  à  notre  n°  75  (les 
Iles  Vierges  à  Bezons  :  la  Pêcherie),  qui  n'a  pas  non  plus  possédé  de  T.  C,  même  dans  les  épreuves 
toutes  récentes. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du   Louvre). 


79.  —  LES  DEUX  RIVAGES 

(H.   142  niillim.  L.   104) 


(1851).  (Cat.  F.  Henriet,  n°  58  —  3  états  décrits). 


1"  Etat.     Avant  la  lettre,  seulement  avec  la  signature  à  la  pointe,  au  bas  à  gauche.  Très  rare.  Bibliothèque 
Nationale,  M.  Claude-Lafontaine. 

2.      _       Avec  la  lettre.   On  lit  clans  la  marge  :  LES  DEUX  RIVAGES  —  Michel  A-  Joubert  Editeurs. 
Etat  publié  dans  les  Fables  de  Lachambaudie  (pi.  4,  page  87),  Paris,  Michel  et  Joubert,  1851. 

5«      L'adresse   de  Bry   aine    remplace  celle  de  Michel  et   Joubert.  Etat   publié   dans   les  Fables  de 

Lachambaudie,  Paris,  Bry,   1853. 

a*      La  lettre  est  changée.  On  lit  dans  le  H.  :  la  Aurora   de  los  minos,  puis  dans  le  bas  :  Las  dos 

Riberas. 


VENTES  :  Geoffroy-Dechaume  (1893),  \"  état,  11  fr.  ;  V.  van  Gogh  (1912),   1"  état,  28  florins. 


80.  —  L'ENFANT  ET  LES  FLEURS 

(H.  147  millim.   L.   107) 


s 

i^^SMr 

--V 

^ÊÊj0^ 

1  lv 

&>  m 

Bn^^  --•• 

'  *^f 

Pfcvv 

MHHHH 

(  1 85  1  ).  (Cat.  F.  Henriet,  n°  57  —  2  états  décrits). 


1"  Etat.     Avant  la  lettre,  seulement  avec  la  signature  à  la  pointe,  au  bas  à  gauche.  Trèsrare.  Bibliothèque 
Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New-York. 

2"      —      Avec  la  lettre.  On  lit  dans  la  marge  :  L'ENFANT  ET  LES  FLEURS  —  Michel  et  C"  Editeurs. 
Etat  publié  dans  les  Fables  de  Lachambaudie  (pi.  6,  page   161),  Paris,  Michel  et  Joubert,  1851. 

3"      —       L'adresse  suivante  :  Bry  aine  éditeur  27  r.  Gnéiicgaud,  remplace  celle  de  Michel  et  Joubert. 
Etat  publié  dans  les  Fables  de  Lachambaudie,  Paris,  Bry,   18^3. 


81.  —  LE  BAC  DE  BEZONS 

(I„.  163   millim,   H.  098) 


(18^0).  —  i"  Etat 


(Cat.  F.  Henriet,  n"  74  —  3  états  décrits). 


i*r  Etat.  A  l'eau-forte  pure,  avant  de  nombreux  travaux;  le  passeur  n'a  pas  de  calotte  sur  la  tête  ;  avant 
le  n°   10.  Fort  rare.  L'État  reproduit.  Maryland  Institute,  Baltimore,  M.  Loys  Delteil. 

2*  —  Avec  de  nouveaux  travaux  sur  diverses  parties  de  la  planche  ;  le  passeur  a  une  calotte  noire 
sur  la  tête  ;  mais  avant  l'addition  à  gauche  d'un  arbre  à  feuillage  léger  reliant  sur  le  ciel  les 
deux  masses  d'arbres  de  la  rive  gauche.  Avec  le  n"  10  en  H.  à  D.,  à  la  pointe.  Fort  rare. 
Collection  de  M.  A.  Curtis. 

y  —  La  planche  est  terminée,  mais  avant  toute  adresse.  Rare.  Collections  de  MM.  A.  Bouasse-Lebel, 
L.  Colinet. 

4"  Avec  l'adresse  suivante  :  Imp*  par  Aug.  Delâtre  Fbourg  Poissonnière  /./î  Paris. 

5*  —  L'adresse  de  Delâtre  remplacée  par  la  suivante  :  1MP.  BP.1LI.ET.  Sur  la  plupart  des  épreuves 
de  cet  état,  le  n°  10  n'est  pas  encré. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  sans  désignation  d'état,  16  sh.  ;  GeofTroy-Dechaume  (1893), 
3*  état,  10  fr.  ;  H,  Giacomelli  (1905),  3"  état?  (mentionné  ier),  5  f  r.  ;  A.  Ragault  (1907), 
1"  état,  30  fr.  ;  Anonyme,  12  mars  1921,  y"  état,  100  fr. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


82.  —  LES  CERFS  SOUS  BOIS 

(H.   162   millim.   L.    113) 


(1850).  —  /"  Etat.     (Cat.  F.  Henriet,  n"  75  — 3  états  décrits). 


1"  Etat.     Avec  la  signature  à  la    pointe,  mais  avant  toute  adresse.  L'Etat  reproduit.    Rare.  Bibliothèque 
Nationale,  MM.  Houasse-Lebcl,  Claude-Lafontainé. 

2"      —      Avec  l'adresse  suivante  :  Paris.  Imp.  par  Aug.  Delâtre  Fbo*rg  Poissonnier*  145. 

3"  L'adresse   de   Delàtre  est   conservée,   mais   les  mots   :    Imp.  Blill.LKT  surchargent   la  fin   de 

l'adresse. 

VENTES  :  Geofïroy-Dechaume  (1893),   I"  état,  30  fr.  ;  V.  van  Gogh  (1912),  2"  état,  15  fl.  50. 


La  planche  des  Cerfs  sous  bois  a  été  reproduite  dans  la  Galette  des  Beaux-Arts  (1874),  puis  dans  le 
Daubigny,  de  M.  J.  Laran. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du   Louvre). 


83.  —  LES  VACHES  AU  MARAIS 

(L.  254  millim.   H.   126) 


,f  Etat. 


(Cat.  F.   Henriet,  76  —  2  états  décrits). 


Etat. 


2' 

y 

4e 


Avant  toute  adresse,  mais  avec  le  nom  de  l'artiste  tracé  à  la  pointe,  d'abord  sous  le  T.C.  à  G.  : 
Daubigny  inv.  sculp.,  puis  à  D.  :  (légèrement  tracé)  Daubigny.  Fort  rare.  Bibliothèque 
Nationale,  R.  Claude-Lafontaine. 

Encore  avant  toute  adresse,  mais  la  signature  au  B.  à  D.  est  enlevée.  Rare. 

Avec  l'adresse  suivante  :  Imp.  par  Aug.  Delâtre  Fbourg  Poissonnière  145  Paris.  Rare. 

L'adresse  de  Delàtre  est  effacée  et  remplacée  par  la  suivante  :  IMP.  A.  BEILLET.  L'État 
reproduit. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1S76),  s.  dés.  d'état,  £  1-10;  Geolïroy-Dechaume  (1893),  2'  état,  27  fr.  ; 
H.  Giacomelli  (1905),  avec  les  nos  82  et  84  de  notre  cat.,  65  fr.  ;  Anonyme,  mai  1905  (C"  Ma- 
théus),  état,  65  fr.  ;  V.  van  Gogh  (1912),  2°  état,  épr.  de  Barrion,  25  florins. 


Cette  eau-forte,  «  composée  un  peu  dans  le  goût  de  dessin  de  Claude  Lorrain  »  (F.  Henriet),  a  été 
reproduite  dans  «  The  Print  Collector's  Quartely  »  (n°  d'avril  1913),  pour  illustrer  une  étude  sur  C.-F.  Dau- 
bigny, par  Robert  J.  Wickenden. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


84.  —  LE  MARAIS  (aux  cigognes) 

-      (L.  197  millim.   H.   125) 


(1851  ?)  —  /"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  77  —  4  états  décrits). 


1"  Etat.  Avant  toute  adresse.  On  lit,  gravé  à  la  pointe  :  Daubigny  inv.  sculp.  —  Le  Marais.  Très  rare. 
L'État  reproduit.  Musée  de  Grenoble,  MM.  A.   Curtis,  Parizot. 

2"  —  Encore  avec  le  titre  à  la  pointe,  l'adresse  suivante  ajoutée  :  Imp.  par  Ang.  Delâtre  Fbourg  Pois- 
sonnière 14=,  Paris.  Rare. 

3"  —  L'adresse  de  Delâtre  est  effacée  — on  en  aperçoit  la  trace  — et  remplacée  par  la  suivante  :  IMP. 
BEILLET.  Encore  avec  le  titre  h  la  pointe.  Collections  de  MM.  A.  Curtis,  Thorsten  Laurin. 

4"  —  Toutes  les  inscriptions  à  la  pointe  sont  effacées.  On  lit  seulement,  tracé  parle  graveurde  lettres  : 
DA  UBIGNY  INVT  ET  SCULPT.  Etat  dit  avant  la  lettre,  de  la  Galette  des  Beaux-Arts. 

5'  —  Avec  la  lettre.  Outre  le  nom  de  l'artiste,  on  lit  :  LE  MARAIS  —  Galette  des  Beaux-Arts  — 
Imp.  A.  Salinon,  Paris.  Etat  publié  dans  la  Gazette  des  Beaux-Arts  (n°  du  1"'  mars  1874). 

6"  —  Les  mots  :  Galette  des  Beaux-Arts  et  Imp.  A.  Salinon,  Paris,  sont  effacés.  On  ne  lit  plus  que  : 
DA  UBIGNY  INV?  ET  SCULPT  et  :  LE  MARAIS. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  s.  dés.  d'état,  17  sch.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  avec  les  n°'  8s  et  83 
de  notre  cat.,  65  fr.  ;  V.  van  Gogh  (1912),  2"  état  26  florins;  Anonyme,  12-13  mars  l9l3i 
i°r  état,  190  fr. 


Daubigny  a  peint,  en  1873,  un  tableau  d'après  cette  eau-forte  (F.  Henriet). 


Le  Marais  a  été  reproduit  dans   The  Golden  Age  of  Engraving,  de  F.  Keppel,  1910,  puis  dans  «The 
Print  Collector's  Quartely  »  (n°  d'avril  1 9  r 3). 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du   Louvre). 


85.  —  L'ONDÉE 
(L.  212  millim.  H.   136) 


(1851  ?)  —  1"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n"  78  —  2  états  décrits). 


i"  Etat.  A  l'eau-forte  pure,  avant  de  nombreux  travaux.  Avec  une  raie  horizontale  dans  le  ciel  indiquant 
l'intention  de  l'artiste  de  réduire  le  sujet  sur  sa  hauteur.  La  planche  est  signée  au  B.  à  G.  Fort 
rare.  Bibliothèque  Nationale,  Maryland  Institute,  Baltimore,  M.  Claude-Lafontaine  (épreuve 
de  Barrion  et  van  Gogh).  Etat  reproduit. 

2*  —  La  planche  est  remordue  et  terminée,  mais  avant  toute  adresse.  Rare.  Etat  reproduit.  Collections 
de  MM.  A.  Bouasse-Lebel,  Claude-Lafontaine,  A.  Curtis. 

3e      —      Avec  l'adresse  suivante  :  fuit"'  par  Aug,  Delâtre  l'bourg  Poissonnière  /./?  Paris. 

4"  —  L'adresse  de  Delâtre  est  effacée  et  remplacée  pai  la  suivante  :  IMP.  BBILLET.  Bibliothèque 
Nationale. 

y  L'adresse  de  Beillet  est  effacée,  mais  non  remplacée.  On  en  aperçoit  encore  la  trace,  ainsi  que 

de  celle  de  Delâtre  d'ailleurs. 

6"      —       Avec  l'adresse  suivante  :  A.  Quant  in  Imprimeur,  au  B.  à  D. 

7*      —       L'adresse  de  Quantin  est  enlevée  ;  le  grattoir  a  laissé  trace  de  l'effaçage. 


2'  Etat. 


VENTES  :  E.  Lessorre  (1889),  1"  état,  18  fr.  ;  Geoiïroy-Dechaume  (1893).  1"  état,  62  fr.  ;  2«  état,  27  fr.  ; 
A.  Barrion  (1904),  i*r  état,  avec  les  n"  83  et  84  de  notre  cat.,  122  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905), 
2"  état?  51  fr.  ;  Van  Gogh  (1912),  i"  état,  épreuve  de  Barrion,  46  florins  ;  A.  Beurdeley  (1920), 
2"  état,  122  fr. 


Cette  planche  a  été  reproduite  dans  :  Les  Grands  Peintres- Graveurs  depuis  Rembrandt  jusqu'à  Whistler, 
N°  spécial  du  «  Studio  *,  hiver  1913-1914,  avec  le  titre  :  Temps  d'orage,  puis  dans  le  Daubigny,  de  M.  J. 
Laran. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


86.  —  VUE  PRISE  AU  BAS-MEUDON 

(L.   2114   inillim.   H.    144) 


(1852).  —  1"  Etat. 


(Cat.  F.  Hear'et,  n"  59  —  2  états  décrits). 


1e1'  Etat.  Avant  le  ciel  et  avant  que  la  colline  du  fond  ne  soit  ombrée.  Fort  rare.  Maryland  Institute,  Bal- 
timore. L'Etat  reproduit. 

2e  —  La  planche  est  couverte  d'un  grain  d'aqua-tinte,  y  compris  la  partie  réservée  au  ciel;  la  colline 
du  fond  est  ombrée.  Fort  rare.  Maryland  Institute,  Baltimore. 

y  —  La  planche  est  terminée  ;  le  ciel  a  été  effacé  et  est  regrqvè  à  la  mécanique  ;  on  lit  seulement  à 
G.,  comme  dans  les  états  précédents  :  Daubigny  sculp.  Bibliothèque  Nationale,  M.  Claude- 
Lafontaine. 

4"  —  Avec  la  lettre.  On  lit  en  H.  :  L'ARTISTE,  sous  le  T.  C.  à  G.  :  Daubigny  Pinx.  et  Sculp.,  à 
D.  :  Paris.  Imp.  de  Pernel,  et  vers  le  bas  :  VUE  PRISE  AU  BAS-MEUDON.  Etat  publié 
dans  l'Artiste,  (5'  série,  t.  IX,  1852-53). 

5e  —  Le  mot  :  l'Artiste  et  les  autres  inscriptions  —  sauf  le  titre  —  sont  enlevés.  On  lit  alors  dans  le 
haut  de  la  planche  :  FRANCE,  sous  le  T.  C.  à  G.  :  Daguerréotype  Lerebours,  à  D.  :  Dau- 
bigny se,  puis  vers  le  bas  de  la  marge,   sous  le  titre  :  PUBLIE  PAR  N.-P.  LEREBOURS, 

Place  du  Pont-Neuf  13  ;  à  G.  :  GOUPIL  &  VIBERT  Boulet*  Montmartre  15 et  à  D.  : 

l'adresse  de  Bossange.  Bibliothèque  Nationale. 


VENTES  :  B.  Lessorre  (1889),  essai,  41  fr.  ;  Geoffroy-Dechaume  (1893),  3"  état?  115  fr.  ;  Alf.  Lebrun  (1899), 
2  états,  90  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  3e  état.  100  fr.  ;  Anonyme,  4  juin  1910,  3*  et  4*  états, 
28  fr.  ;  Alf.  Beurdeley  (1920),  !"  état  (épreuve  de  Lebrun),  200  fr. 


Cuivre  détruit. 


87.  —  LE  BUISSON,  d'après  J.  RUISDAEL 

(L.  390  millim.   H.  330) 


(■855)- 


Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n"  73  —  3  états  décrits). 


i,r  Etat.  Avant  la  lettre,  à  l'état  d'eau-forte  pure,  avec  la  signature  à  la  pointe,  sous  le  T.  C.  à  D.  :  Dciu- 
bigny.  «  Etat  très  curieux  par  l'esprit  du  travail  et  la  fermeté  du  dessin  ».  (F.  Henriet.)  Très 
rare.  Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New-York.  État  reproduit. 

2'  —  La  planche  est  remordue  dans  son  ensemble,  plus  spécialement  le  ciel  dont  les  valeurs  ne  sont 
pas  très  raccordées.  Sans  nouveaux  travaux.  Dans  cet  état,  le  dos  du  chien  du  premier  plan  qui 
était  blanc  dans  le  précédent,  est  ici  couvert  de  petits  points  ou  piquots  résultant  d'un  acci- 
dent d'acide.  Fort  rare.  Bibliothèque  Nationale. 

y  —  Avec  de  nouveaux  travaux  dans  le  ciel  et  avec  des  contre-tailles  obliques  de  droite  à  gauche,  sur 
l'église  et  les  bâtiments  qui  l'entourent,  dans  le  fond  à  gauche.  Très  rare. 


ÏlA 


S  Etat. 


4"  Avec  de  nouveaux  travaux  dans  le  ciel  qui  en  modifient  l'esprit.  Etat  définitif.  La  signature  à  la 

pointe  :  D.iubigny  est  enlevée.  On  lit  alors,  tracée  à  la  pointe,  sous  le  T.  C.  à  G.  :  /.  Kuis- 
dael pinxit,  et  à  D.  :  C.  Daubigny  sculp.  1851.  Etat  reproduit. 

11  a  été  tiré  de  cet  état  —  avant  le  tirage  de  la  Chalcographie  du  Louvre  —  dix  ou  douze 
épreuves  très  soutenues,  préférées  —  a  écrit  F.  Henriet  —  par  les  amateurs  aux  épreuves  plus 
froides  et  plus  classiques  de  la  Chalcographie. 

5*      —       Avec  la  lettre.  Outre  les  signatures  signalées  à  l'état  précédent,  on  lit  en  marge  :  LE  BUISSON. 


VENTES  :  Léon  Gaucherel  (1886),  i"état,  1 1  fr.  ;  2'  ou  3'  état,  29  fr.  ;  Geoffroy-Dechaume  (1893),  !"  état 
50  fr.;  2e  ou  y  état,  25  fr.  ;  Anonyme,  2-3  avril  189^  (Emile  J***),  i«  état,  1  fr.  ;  A.  Lebrun 
(1899),  2«  état,  39  fr.  ;  Anonyme,  mai  1905  (ClB  Mathéus),  1"  état,  avec  une  autre  pièce, 
165  fr.;  2e  état,  avec  le  n°  93  de  notre  cat.,  12^  fr.  ;  A.  Reurdeley,  (1920),  2'  état  (épr.  de 
Lebrun),  50  fr. 


Cette  eau-forte  commandée  à  Daubigny  sur  les  fonds  de  la  liste  civile  impériale  en  18^3,  pour  la 
Chalcographie  du  Louvre,  a  été  exposée  au  Salon  de  1857,  sous  le  n°  3175,  puis  réexposée  à  l'Exposition 
Universelle  de  1867. 


«  Le  comte  de  Nieuwerkerke,  directeur  général  des  Musées,  chargea  Daubigny  de  traduire  le  Buis- 
«  son,  de  Ruisdael,  qu'aucun  graveur  n'avait  encore  abordé.  Daubigny  s'est  très  honorablement  tiré  de 
«  cette  tâche  délicate.  Il  a  rendu  le  chef-d'œuvre  du  maître  de  Harlem,  non  point  en  habile  croiseur  de 
'<  tailles,  mais  en  peintre  qui  interprète  un  autre  peintre  et  qui  va  droit  au  sentiment  du  modèle.  Il  est 
«  arrivé  à  la  puissance  d'effet  de  l'original  et  il  en  a  exprimé  en  même  temps  l'austère  mélancolie.  A 
«  l'exemple  des  maîtres  des  belles  époques  de  la  gravure,  Daubigny  a  exécuté  sa  planche  avec  une  grande 
«  simplicité  de  moyens.  Il  n'a  guère  fait  usage  que  de  l'eau-forte  et  de  la  pointe  sèche.  Il  s'est  peu  ou 
'  point  servi  du  burin...  Il  a  rigoureusement  proscrit  l'emploi  des  roulettes  et  autres  travaux  mécaniques. 
«  Il  y  a  suppléé  par  des  bains  énergiques  et  répétés  ;  son  œuvre  doit  à  ces  hardiesses  de  morsures  sa  fran- 
«  chise  et  sa  vigueur,  mais  le  dessin  s'est  jusqu'à  un  certain  point  alourdi  et  la  planche  y  a  perdu  un  peu 
«  de  l'esprit  et  de  la  finesse  qui  distinguent  le  «  premier  état  >  d'eau-forte  pure  si  recherché  des  ama- 
«  teurs.  »  (F.  Henriet,  C.  Daubigny  et  son  œuvre  gravé,  p.  61.) 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


88.  —  PLAGE  DE  VILLERVILLE 

(L.  200  millim.  H.  093) 


1"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n"  80). 


1"  Etat.  Avant  la  lettre,  avec  le  nom  tracé  à  la  pointe,  sous  le  T.  C.  à  G.,  et  avant  toute  adresse.  L'État 
reproduit.  Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New- York,  M.  A.  Bouasse- 
Lebel. 

2*  —  Encore  avant  la  lettre,  mais  avec  l'adresse  suivante  :  Imp'  par  Aug.  Delâtre  Fb<""g  Poisson- 
nière 145  Paris. 

j"  —  Toujours  avant  la  lettre,  mais  l'adresse  de  Delâtre  est  remplacée  par  la  suivante  :  lmp'  par 
A.  BEILLET.  Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New-York. 

4"  —  Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe  et  l'adresse  enlevées.  On  lit  sous  le  T.  C.  à  G.  :  DAU- 
BIGNY  INVT  ET  SCULPT,  puis  plus  bas  dans  la  marge  :  PLAGE  DU  VILLERVILLE  - 
Galette  des  Beaux-Arts  —  Imp.  A.  Salmon  Paris.  Etat  publié  dans  la  Gazette  des  Beaux-Arts 
(n°  du  Ier  mai  1874). 

5*  —  Les  mots  :  Gazette  des  Beaux-Arts  et  :  Imp.  A.  Salmon  Paris  enlevés.  Les  autres  inscriptions 
de  l'état  ci-dessus  subsistent. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  s.  dés.  d'état,  9  sch.  ;  Geoffroy-Dechaume  (1893),  7  fr.  ;  H.  Giaco- 
melli  (1905),  10  fr.  ;  V.  van  Gogh  (1912),  2'  état,  11  florins. 


11  existe  de  faux  avant  lettre  de  la  Plage  de  Villerville  ;  ces  épreuves  falsifiées  sont  facilement  recon- 
naissables,  en  ce  sens  qu'elles  ne  portent  pas  la  signature  à  la  pointe,  sous  le  T.  C.  a  G.,  signature  qui  se 
lit  sur  les  exemplaires  véritablement  avant  la  lettre. 


Il  existe  une  copie  en  sens  inverse,  anonyme,  de  la  Plage  de  Villerville  ;  on  n'y  voit  pas  la  barque. 
Cette  copie  mesure  147  millim.  de  L.  sur  077  de  H. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


89.  —  LE  PRINTEMPS 

(L.   245   millim.   H.   120) 


(1857).  —  ?•  Etat. 


(Cat.   F.  Henriet,  n°  81  —  3  états  décrits). 


i,r  Etat.  Avant  toute  lettre,  même  avant  la  signature  et  la  date.  Très  rare.  Bibliothèque  Nationale, 
Bibliothèque  publique  de  New-York,  MM.  A.  Bouasse-Lebel,  P.  Bracquemond,  Claude- 
Lafontaine,  Parizot. 

2e  —  Encore  avant  la  lettre,  mais  on  lit  sous  le  T.  C.  à  G.,  tracé  à  la  pointe  :  Daubigny,  eau-forte 
18^7.  Très  rare.  Maryland  Institute,  Baltimore,  M.  Henri  Thomas. 

}'  —  Avec  la  lettre  ;  la  signature  à  la  pointe,  ainsi  que  la  date  sont  effacées.  On  lit  en  H.  :  L'AR- 
TISTE —  Salon  de  1857,  sous  le  T.  C.  à  G.  :  Daubigny  del.  et  se.  ;  à  D.  :  Montmartre  Imp. 
Delàtre  r.  Nicolet  10,  puis  plus  bas  :  LE  PRINTEMPS.  L'État  reproduit.  Etat  publié  dans 
l'Artiste  (1858  — 6  septembre).  Sur  une  épreuve,  bon  à  tirer  (Maryland  Institute,  Baltimore) 
se  trouve  l'indication  suivante  :  1200  Epr.  dont  2ï  sur  gd  chine  et  50  1/4  colombier  gd  chine. 

4e  Les  mots  :  L'ARTISTE  et  Salon  de  1857,  ainsi  que  le  titre  enlevés.  Dans  le  H.  à  D.,  on  lit  :  4. 

Sans  autre  différence   matérielle.  Etat   publié  dans   les  Expositions  de  Paris  (Salon  de  1857), 
texte  par  Théophile  Gautier,  Paris,  V Artiste,  1859. 

'■)"  —  Avec  l'addition  suivante  dans  la  marge  du  bas  :  Marchant,  Edif  Alliance  des  Arts,  140  rue  de 
Rivoli.  De  plus  le  titre  est  rétabli,  mais  en  caractère  différent  ;  les  lettres  sont  pleines  ;  elles 
étaient  blanches  dans  le  3e  état. 

6°  —  Le  cuivre  est  diminué  sur  sa  hauteur  et  ne  mesure  plus  que  172  millim.  de  H.  (au  lieu  de 
209  millim.,  dimension  des  états  précédents).  L'adresse  de  Marchant  a  disparu.  Sans  autre 
différence  matérielle. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  1'  et  y  états,  £  1  ;  E.  Lessorre  (1889),  1"  état,  19  fr.  ;  Geofïroy- 
Dechaume  (1893),  a"  état,  42  fr.  ;  Anonyme  (C"  Mathéus),  1"  état,  avec  dédicace,  S09  fr.  ; 
J.  Gerbeau  (1908),  épr.  du  O  Mathéus,  95  fr.  ;  Anonyme,  18  nov.  1915,  *•  état,  195  fr.  ; 
Anonyme,  30  mars  1916,   i"r  état,  275  fr.  ;  Eug.  Gallice  (1920),  2e  état,  140  fr. 


Le  tableau  du  Printemps,  conservé  au  Musée  du  Louvre,  a  été  exposé  au  Salon  de  1857, 


On  lit  dans  l'Artiste  (n°  du  6  septembre  1857),  à  propos  de  cette  eau-forte,  les  lignes  suivantes  : 
«  LE  PRINTEMPS.  Eau-forte  de  M.  DAUBIGNY.  —  M.  Daubigny  n'est  pas  seulement  l'un  de  nos  pre- 
«  miers  paysagistes,  il  occupe  aussi  parmi  nos  graveurs  à  l'eau-forte  un  rang  élevé.  11  a  reproduit  lui— 
«  même,  —  et  l'on  peut  voir  de  quelle  pointe  lumineuse  et  vive,  —  son  paysage  du  Printemps,  l'une  des 
«  toiles  du  Salon  où  la  nature  respire  le  mieux  dans  sa  fraîcheur  et  dans  sa  liberté.  M.  Daubigny  s'est 
«  traduit  en  poète,  ou  plutôt  il  a  fait,  à  propos  de  son  tableau,  une  œuvre  originale  et  nouvelle.  .» 


Le  cuivre  existe  ? 


90.  —  LE  GUET  DU  CHIEN 

(L.   148  millim.   H.  085) 


»«  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  11"  82  — •  2  états  décrits). 


1"  Etat.  A  l'eau-forte  pure,  avant  quelques  travaux,  gravé  sur  le  même  cuivre  que  l'Aurore  ou  le  Chant 
du  coq.  Fort  rare,  L'État  reproduit.  Maryland  Institute,  Baltimore,  Bibliothèque  publique  de 
New-York. 

2*  —  Avec  quelques  nouveaux  travaux;  les  deux  sujets  sont  séparés.  Avant  toute  adresse.  Rare.  British 
Muséum. 


3 


Avec  la  lettre;  la  signature  à  la  pointe,  qui  se  lisait  dans  les  deux  états  précédents,  est  enlevée. 
On   lit  en  H.  :  L'ARTISTE,  au   B.  à  G.  :  Ch.  Daubigny  lin',  à   D.  :  Parti  Imp.  Deldtre 
FH  Poissonnière,  14,,  puis  plus  B.  en  M.  :  LE  GUET  DU  CHIEN. 
4e      —       Avec  la  même  lettre,  mais  l'adresse  de  Delàtre  est  effacée  et  non  remplacée. 

5*       —       Avec  l'adresse  suivante  :  IMP.  A.  BEILLET.  Sans  autre  modification.  Le  titre:  L'ARTISTE 

subsiste. 
6e      —       Encore  avec  l'adresse  de  Beillet,  mais  le  mot  :  L'ARTISTE  est  effacé. 


VENTES  :  Geoffroy-Dechaume  (1893),  1"  état,  sur  blanc,  100  fr.,  sur  chine,  199  fr.  ;  2e  état,  15  i'r.  ; 
H.  Garnier  (1894),  Ier  état,  100  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  2e  état,  avec  le  n°  89  de  notre 
cat.  42  fr.  ;  V.  van  Gogh  (1915,  3'  vente),  2"  état,  10  florins. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


91.  -   L'AURORE 

(le  chant  du  coq) 

(H.   145  millim,  L.    113) 


L'AURORE 


6'  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  11°  83  —  4  états  décrits). 


rr  Etat.  A  l'eau-forte  pure,  avant  de  nombreuses  tailles  obliques  sur  le  terrain  et  sur  le  fumier,  et  avant 
la  séparation  du  cuivre  (Le  Guet  du  Chien).  Fort  rare.  L'État  reproduit.  Bibliothèque  publique 
de  New-York,  Maryland  Institute,  Baltimore. 

a"  —  Avec  l'addition  de  nombreuses  tailles  obliques  sur  le  terrain  et  le  fumier  ;  sans  aucune  lettre, 
en  marge,  les  deux  sujets  sont  séparés.  Très  rare.  Collection  de  M.  A.  Bouasse-Lebel. 

y  —  Avec  l'adresse  suivante  sous  le  T.  C.  :  Imp.  par  Aug.  Delâtre,  et  le  titre  gravé  très  légèrement 
à  la  pointe  :  cori  coco.  Bibliothèque  Nationale. 

4"      —       On  lit  à  la  suite  du  nom  de  Delâtre  :  Fb°"re  Poissonnière,  145. 

5»  —  L'adresse  de  Delâtre  est  effacée  et  remplacée  par  la  suivante  :  Imp.  BEILLET.  Le  titre  subsiste. 
Bibliothèque  Nationale. 

6e  —  L'adresse  et  le  titre  effacés.  Avec  une  nouvelle  lettre,  L'AURORE  —  Delâtre  imp.,  puis  dans 
le  H.  au  M.  :  DAUBIGNY,  et  à  D.  :  10.  Etat  publié  dans  le  Monde  Universel  (t.  II,  1868), 
avec  une  notice  de  Ph.  Burty. 


92.  --  SOLEIL  COUCHANT 

(L.   185   millim.   H.    116) 


CATCTTC   r*.S    fit»V*"    '' 


(1859)  —  2'  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  11"  84        2  états  décrits). 


i"  Etat.  Avant  la  lettre,  seulement  avec  la  signature  à  la  pointe  et  la  date.  Rare.  Bibliothèque  Nationale, 
British  Muséum,  Bibliothèque  publique  de  New-York,  MM.  Claude-Lafontaine,  Th.  Révillon, 
H.  Vever. 

2»       — .       Avec  la  lettre.  L'État  reproduit.  Etat  publié  dans  la  Gazette  des   Beaux-Arts  (année   1859). 

3"       —       L'adresse  de  Delàtre  est  effacée.  Le  reste  comme  à  l'état  décrit  ci-dessus. 

4*       —       Avec  l'adresse  suivante  :  linp.  .1.  Salmon,  Sans  autre  différence  matérielle. 


L'eau-forte   du    Soleil   couchant  a  beaucoup  d'analogie  avec  l'aqua-tinte  cataloguée   ci-avant   sous  le 


n'J  72. 


La  peinture  du  Soleil  couchant  a  figuré  au  Salon  de   1859,  sous  le  n°  768,  et  a  été  reproduite  dans  le 
Daubigny,  de  M.  J.  Laran. 

VENTES  :  Ph.  Burty  (1876),  i"'  état,  avec  le  11°  suivant,  £  1-6;  H.  Giacomelli  (1905),  Ier état,  avec  le  n°  91 
de  notre  cat.,  51  fr.  ;  Anonyme,  17  déc.  [913,  i,r  état,  avec  le  n"  95  de  notre  cat.,  43  fr. 


Le  cuivre  existe  (il  appartient  à  la  Galette  des  Beaux-Arts). 


93.  —  LE  COUP  DE  SOLEIL,  d'après  J.  RUISDAEL 

(L.   594  millim.  H.  329) 


(1860)  —  2e  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  79  —  3  états  décrits). 


ier  Etat.     A  l'eau-forte  pure.  Très  rare. 

.  2e      —       Terminé,  mais  avant  la  lettre.  On  lit  seulement  sous  le  T.  C.  à  G.  :  Daubigny.  L'État  reproduit. 

British  Muséum  (épr.  avec  dédicace  :  à  mon  ami  Delâtre,  C.  Daubigny). 
3e  Avec  la  lettre.  On  lit  sous  le  T.  C.  à  G.  :  RUISDAEL  P1NXIT,  au  M.  :  CHALCOGRAPHIE 

IMPÉRIALE  DU   LOUVRE,  à  D.  :  DAUBIGNY  SCULPT,  puis  en  marge  :  LE  COUP  DE 
SOLEIL. 


Cette  planche  a  été  exposée  au  Salon  de   1861  (n°  3698  du  livret). 


VENTES  :  E.  Lessorre  (1889),  2«  état,  30  fr.  ;  Anonyme,  mai  1905  (C1*  Mathéus).  1"  état,  1O5  fr.  ;  H.  Gia- 
comelli  (1905),  2"  état,  39  fr. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


94.  —  LA  MACHINE  A  BATTRE  LE  BLÉ 

(L.   2 1  s   millim.   H.    100) 


(1860). 


(Cat.  F.  Henriet,  n"  85). 


t"  Etat.     Avant  la  lettre,  avec  la  signature  à  la  pointe.  Rare.  Collections  de  MM.  Bouasse-Lebel,  Claude- 
Lafontaine. 

2"      —       Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe  sous  le  T.  C.  à  G.,  conservée.  On  lit  dans  le  H.,  au  M.  : 
L'ART  AU  XIXe  SIÈCLE,  mais  avant  l'adresse.  Rare. 

y      —       Avec  l'adresse  suivante  ajoutée  dans  le  B.  à  D.  :  Imp.  Pierron  r.  Montfaucon  1  Paris. 


VENTES  :  E.  Lessorre  (1889),  2'  état,  5  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905).  1"  état,  14  f r.  ;  V.  van  Gogh  (1915, 
5*  vente),  5  florins. 


95.    -   LE  GRAND  PARC  A   MOUTONS 

(I..   342   milliir,.    H.    182) 


■ 

-*£#=, 

l£  j>jA 

■    j. 

itàd  \   4i$àl&%: 

■^ 

T  jj&jtfj 

àg 

WË 

i^j^P^ 


wm 


W 


■<i 


J'.-.v^'* 


1"  Etat. 


2" 


y   - 


4e     - 


(Cat.  F.  Henriet,  11"  86  —  5  états  décrits). 

Avant  quelques  légères  tailles  à  la  pointe  sèche  dans  le  ciel  à  droite,  puis  sur  le  terrain  à  gauche. 

Avec  la  date  :  1860,  a  la  suite  de  la  signature  à  la  pointe.  Fort  rare,  liritish  Muséum  (épr.  de 

Ph.  Burty),  M.  A.  Bouasse-Lebel. 
Avec  l'addition  de  légères   tailles  à  la  pointe  sèche   dans   le  ciel   et   sur  le  terrain  à  gauche;  la 

date  est  effacée,   la  signature  est  conservée.  Avant   la   lettre.   Rare.   M.    H.   Thomas  (épr.  de 

L.  Valentin). 
Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe  enlevée.  On  lit  sous  le  T.  C.  à  G.  :  Daub/gny  pinx'  & 

sculpt.,  à  D.  :  hnp.  Delâtre  Rue  des  Feuillantines  4  Paris,  puis  plus  B.  au  M.  :   PARC.  A 

MOUTONS,   LE  MATIN,   enfin  :  Paris,   Publié  par  A.   CADART  &  F.  CHEVALIER, 

Editeurs,  Rue  Richelieu  bb  et  dans  le  H.  à  D.  :  2.  Etat  publié  dans  l'Album  de  la  Société  des 

Aqua-fortistes,  i"  année  (livraison  de  septembre  1862). 
Les  noms  des  éditeurs  et  de  l'imprimeur  sont  effacés.  Les  autres  inscriptions  subsistent. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  Ier  état,  £,  1-15  ;  2e. et  4e  états,  £,  1-4;  E.  Lessorre  (1889),  2'  état> 
28  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  2e  état  ?  1  io  fr.  ;  L.  Valentin  (19 12),  2e  état,  155  fr.  ;  A.  Beurde- 
ley  (1920),  la  lettre  non  encrée,  300  fr.  ;  Anonyme,  9  décembre  1920.  y  état,  27  fr. 


L'eau-forte  du  Grand  Parc  à  moutons  a  été  exposée  au  Salon  de  1865,  sous  le  n°  3270;  Daubignv 
avait  exécuté  également  une  peinture  de  cette  composition  qui  figura  au  Salon  de  1861,  et  fait  partie  des 
collections  du  Mesdag  Muséum,  de  La  Haye. 

Un  dessin,  étude  pour  le  Grand  Parc  à  moutons,  a  figuré  à  une  exposition  d'œuvres  de  Daubignv, 
organisée  à  New-York,  chez  Frederick  Keppel  (18  avril-i"  mai  1907). 


Dans  le  catalogue  d'une  vente  (15-19  janvier  1883,  Clément   expert),   on   lit  sous  le   n"   1177  :  «  Le 

*  Parc  à  moutons.   Très   rare  épreuve  d'artiste,  toute   première   épreuve,  avec   plusieurs   petits  croquis  à 

*  l'eau-forte  dans  la  marge  du  bas.  »  Nous  n'avons  pas  rencontré  cet  état. 


Il  existe  des  faux  avant  lettre  du  Grand  Parc  à  moutons  ;  certaines  de  ces  épreuves  sont  obtenues  au 
moyen  d'un  cache  ;  dans  les  autres  la  lettre  n'a  pas  été  encrée;  l'absence  de  la  signature  à  la  pointe  en 
marge  est  une  indication  précieuse  pour  reconnaître  les  faux  avant-lettre  des  véritables  avant-lettre  qui 
portent  alors  cette  signature. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du   Louvre). 


96.  —  LE  COCHON  DANS  UN   VERGEK 

(L.   158   millim.   H.   10^) 


(1860?)  —  1"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n"  87). 


1"'   Etat.      A  l'eau-forte  pure;  avant   divers   travaux,   notamment    dans   le    ciel   et  dans    les   arbres.    Avant 
l'adresse  de  Beillet.  De  toute  rareté.  L'État  reproduit.  Maryland  Institute,  Baltimore. 

2e      —       Terminé,  mais  avant  l'adresse  de  Beillet.  Rare.  Bibliothèque  Nationale. 

Avec  l'adresse  suivante,  sous  le  T.  C.  à  D.  :  Imp.  BEILLET .  La  légende  humoristique  impro- 
visée par  le  statuaire  Chenillon,  et  donnée  par  Henriet  comme  preuve  d'antériorité  de  tirage, 
subsiste  cependant  dans  les  tirages  les  plus  récents,  y  compris  ceux  de  la  Chalcographie  du 
Louvre. 


y 


VENTES  :   Ph.  Burty  (Londres,  1876),  s.  dés.  d'état,  io  sh.;  H.  Giacomelli   (1905),  état,  45  fr.  ;  V.  van 
Gogh  (1912),  épr.  de  Barrion,  115  florins. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


97.  —  LA  POULE  ET  SES  POUSSINS 

(L.   151   millim.  H.  093) 


(1860 ?)•"—  4'  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n*  88). 


i,r  Etat.     A  l'eau-forte  pure,  avec  une  poule  sur  la  barrière;  avant  une  vingtaine  de  tailles  obliques  sur  le 
terrain,  à  droite,  etc.  Avec  la  signature,  mais  avant  toute  adresse.  Fort  rare. 

S*        —       Terminé  ;  la  poule  sur  la  barrière  est  effacée.  Encore  avant  toute  adresse.  Rare. 

3*       —       Avec  l'adresse  suivante,  sous  le  T.  C.  à  D.  :  IMP.  BEILLET.  Rare. 

4e      —       L'adresse   de   Beillet   est    effacée  et  remplacée  par   la    suivante   :   hnp.   Delàtre  Paris.   L'Etat 
reproduit. 


VENTES  :  E.   Lessorre  (1889),  3  fr.;  H.  Giacomelli  (1905),   avec  le  n°  98  de  notre  cat.,  30  fr.  ;   Hazard 
(1919),  4  états,  95  fr. 


Cette  pièce  a  été  reproduite  dans  la  Galette  des  Beaux-Arts  (année  1874,  page  473),  où  elle  illustre 
un  premier  essai  de  catalogue  de  l'œuvre  gravé  de  Dattbigny,  par  F.  Henriet. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


98.  -  LEVER  DE  LUNE 

(L.   168  millim.  H.  096)  . 


" 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  89  —  5  états  décrits). 


1"  État.  A  l'eau-forte  pure,  avant  de  nombreux  travaux  et  avant  la  lettre,  seulement  avec  la  signature  à 
la  pointe  sous  le  T.  C.  à  G.  Le  cuivre,  plus  grand,  mesure  235  millim.  de  L.  sur  165  de  H. 
Etat  reproduit.  Très  rare.  Bibliothèque  Nationale,  British  Muséum,  Maryland  Institute,  Balti- 
more, M.  A.  Bouasse-Lebel. 

2e  —  Encore  au  grand  cuivre,  mais  avec  de  nombreux  travaux  sur  divers  points  de  la  planche,  sur  le 
terrain,  sur  les  arbres  à  gauche,  etc.  Avec  des  traits  de  pointe-sèche  sur  les  vaches.  État  repro- 
duit. Très  rare.  Collection  de  M.  A.  Bouasse-Lebel. 

3e  Sans  addition  de  travaux,  mais  le  cuivre,  réduit,  ne  mesure  plus  que  19,  millim.  de  L.  (au  lieu 

de  23s)  sur  133  (au  lieu  de  165).  Très  rare.  Bibliothèque  Nationale. 

4"  —  Avec  de  nombreux  travaux  dans  le  ciel,  qui  modifient  complètement  l'etïet  de  la  planche. 
Encore  avant  la   lettre.  Etat  reproduit.  Rare. 


2'  Et  ai. 


j«  —  Avec  la. lettre.  En  outre  de  la  signature  à  la  pointe  qui  est  conservée,  on  lit  au  B.,  dans  la  marge: 
LEVER  DE  LUNE  —  Galette  des  Beaux-Arts.  —  Imp.  Deldtre  Paris,  puis  dans  le  H.  à  G.  : 
Salon  de  1861.  Etat  publié  dansune  brochure  devenue  rare  :  LA  PEINTURE  ET  LA  SCULP- 
TURE AU  SALON  DE  1861,  par  Léon  Lagrange,  avec  un  appendice  sur  la  gravure,  la 
lithographie  et  la  photographie,  par  Philippe  Burty,  Paris,  Galette  des  Beaux-Arts,  1861, 
puis  dans  la  Gazette  des  Beaux-Arts,  année  1871  (t.  IV,  pages  446-447).  Les  mots  :  Salon  -de 
18Û1  sont  alors  le  plus  souvent  grattés. 

6e  —  L'adresse  de  Delàtre  est  effacée  et  remplacée,  vers  le  bas,  à  droite  par  la  suivante  :  Imp.  A.  Sal- 
niini  I\iris.  Les  mots  :  Salon  de  1861,  ont  également  été  enlevés  sur  le  cuivre.  Le  cuivre  a 
été  biseauté.  Sans  pouvoir  l'affirmer,  nous  croyons  que  les  épreuves  avec  le  nom  de  Salmcn 
ont  complète,  pour  quelques  exemplaires,  les  épreuves  du  tirage  de  Deh'.tre,  probablement  en 
nombre  insuffisant,  pour  le  tirage  complet  de  la  Gazette  des   Beaux-Arts. 


./"   Ktat. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  1"  état,  £  1-15  ;  2e  état?  6  ri».  ;  E.  Lessorre  (1889),  i«  état?  18  fr.  ; 
H.  Giacomelli  (1905),  2  états,  avec  le  n°  97  de  notre  cat.,  30  fr.  ;  Anonyme,  29  mai  1913, 
2e  état,  110  fr.  ;  Anonyme,  29  juin  1916,  3e  état,  40  fr.  ;  A.  Beurdeley  (1920),  2e  état,  320  fr.  ; 
Anonyme,  22  octobre  1921,3e  état,  105  fr. 


La  toile  du  Lever  de  lune  a  été  exposée  au  Salon  de  1861,  sous  le  11"  794;  une  reproduction  lithogra- 
phique en  a  été  exécutée  par  Emile  Veiniei. 


LE  VOYAGE  EN  BATEAU 


(N01  99  à  ii5l 


«  Vers  l'année  1857,  Daubigny  s'était  fait  construire  un  bateau  avec  lequel  il  accomplit  de  nombreux 
«  voyages  de  circumnavigation  le  long  des  rives  de  l'Oise  et  de  la  Seine,  à  la  découverte  de  coins  tnysté- 
«  lieux  et  d'îles  inexplorées.  De  retour  de  ces  expéditions,  Daubigny,  pendant  les  longues  soirées  d'hiver, 
«  narrait,  le  crayon  à  la  main,  les  incidents  et  les  souvenirs  du  voyage.  C'est  ainsi  qu'est  née  la  plaisante 
«  et  familière  odyssée  du  «  Botin  »  que  Cadart  a  publiée  sous  le  titre  Voyage  en  bateau.  C'est  une  série 
«  de  croquis  sans  prétention,  effleurés  d'une  pointe  rapide  et  sommaire,  et  traités  avec  la  liberté  qui 
«  convient  à  des  badinages... 

«  Toutes  les  planches  du  Voyage  en  bateau  ont  été  mordues  du  premier  coup,  et  n'ont  pas  donné 
*  lieu  à  des  états  différents  (1).  Nés  sous  le  manteau  de  la  cheminée,  ces  innocents  caprices  se  croyaient 
«  exclusivement  destinés  à  l'amusement  d'un  petit  cercle  d'amis,  et  l'artiste  —  tant  il  était  loin  de  croire 
«  qu'ils  méritassent  de  voir  le  jour  —  avait  gravé  à  la  pointe,  dans  la  marge  inférieure  du  cuivre,  des 
«  légendes  un  peu  bien  familières,  que  les  éditeurs  ont  effacées  avant  la  publication...  »  (F.  Henriet. 
C.  Daubigny  et  son  œuvre  gravé,  p.  62-65). 

Nous  avons  vu  chez  M.  Maurice  Le  Garrec  un  certain  nombre  de  croquis  du  Voyage  en  bateau, 
parmi  lesquels  plusieurs  n'ont  pas  été  gravés  par  Daubigny. 


(1)  Sauf  cependant  notre  11°  106  qui  n'en  compte  pas  moins  de  5,  restés  d'ailleurs  inconnus  à  F.  Henriet. 


99.  —  TITRE-FRONTISPICE  DE  L'ALBUM 

DU 

VOYAGE  EN  BATEAU 

(H.    165   millim.   !..    1  10) 


(1861)  —  2°  Etal. 


(Cat.  F.    Henriet,  n°  90). 


Ier  Etat.     Avant  la  lettre.  Très  rare.  Bibliothèque  publique  de  New- York. 

2*       —       Avec  la  lettre.  L'État  reproduit. 

3e      —       Le  nom  de  Chevalier  est  effacé.  Sans  autre  différence. 


Le  cuivre  existe. 


100.  -  LE  DÉJEUNER  DU  DÉPART  A  ASNIÈRES 


(L.    155   millim.   H.   105) 


(Cat.  F.  Henriet,  n°9i). 


1"''  Ktat.     Avec  la  légende  suivante  gravée  à  la  pointe  :  Le  Déjeuné  du  Départ  à  Anière  (sic).  Très  rare. 
Marvland  Institute,  Baltimore. 

2e       —       La  légende  est  effacée;  avant  l'adresse  de  Delâtre. 

3"       —        On  lit  au   B.  à  1).  :  Lmp.  Delâtre  Paris.  L'État  reproduit 


VENTES  :  Geoffroy-Dechaume  (  1 893),  Ier  état,  avec  une  planche  d'après  Daubigny,  48  fr.  ;  Alf.  Lebrun 
(1899),  la  suite  complète,  13  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  la  suite  complète,  sur  japon,  moins  la 
pi.  inédite),  85  fr.;  Alf.  Beurdeley  (1920),  la  suite  complète  (7  en  i"  état),  100  fr. 


Le  cuivre  existe. 


101.  —  L'EMMÉNAGEMENT  AU  BOTTIN 

(le  mobilier  du  bateau) 

(L.    160  millim.   H.  102) 


(Cat.  F.  Henriet,  n"  92). 


itr  Etat.     Avec  la  légende  suivante  gravée   à  la  pointe  :  Emménagement  au  bottin.  Très  rare.  Victoria  et 
Albert  Muséum,  South  Kensington,  Maryland  Institute,  Baltimore. 

2'      —       La  légende  est  effacée  ;  avant  l'adresse  de  Delâtre. 

y      —       On  lit  au  B.  à  D  :  Imp.  Delâtre  Paris.  L'Etat  reproduit. 


Le  cuivre  existe. 


102.  -  L'HERITAGE  DE  LA  VOITURE 

(les  enfants  a  la  voiture) 

(L.    162   millim.   H.    105) 


(1861).  —  l'Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  93). 


1"   Etat.     Avec   la   légende  suivante  gravée  à   la  pointe  :  héritage  de  la  voiture.  Très  rare.  Bibliothèque 
Nationale,  Maryland  Institute,  Baltimore. 

2e      —       La  légende  est  effacée  ;  avant  l'adresse  de  Delâtre. 

3*       —       On  lit  au  B.  à  D.  :  Imp.  Delâtre  Paris.  L'État  reproduit. 


Le  cuivre  existe. 


103.  —  LE  MOUSSE  TIRANT  LE  CORDEAU 

(LE   TIRAGE    A    LA    CORDE) 
(L.   160  millim.  H.   105) 


(1861). 


Etat. 


(Gat.  F.   I lenriet,  n"i>4). 


1"  Etat.     Avec  la  légende  suivante  gravée  à  la  pointe  :  le  mousseau  tirant  le  cordeau.  Très  rare.   Biblio- 
thèque Nationale,  Maryland  Institute,  Baltimore. 
2"      —       La  légende  est  effacée  ;  avant  l'adresse  de  Delâtre. 
5«       _       On  lit  au  B.  à  D.  :  Imp.  Delâtre  Paris.  L'État  reproduit. 


Le  cuivre  existe. 


104.  —  AVALLANT 
(le  déjeuner  dans  le  bateau) 

(L.   160  millim.  H.   106) 


(1861). 


2»  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  95). 


Ier  Etat.  Avec  la  légende  suivante  gravée  à  la  pointe  :  Avallant  ;  le  nom  de  l'artiste  est  tracé  aussi  à 
droite.  Très  rare.  Maryland  Institute,  Baltimore. 

a»  —  La  légende  est  effacée,  ainsi  que  la  seconde  signature  qui  se  voyait  à  droite  ;  avec  quelques 
nouveaux  travaux  dans  l'eau  et  à  l'intérieur  de  la  cabine  ;  avant  l'adresse  de  Delâtre.  L'État 
reproduit. 

j"      —       On  lit  au  B.  à  D.  :  Imp.  Delâtre  Paris. 


Le  cuivre  existe. 


105      -  LE  MOT  DE  CAMBRONNE 

(l'apostrophe) 

(L.   163  millim.  H.   108) 


(1861).  —  a*  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  11*96). 


1"  Etat.     Avec  la  légende  suivante  gravée  à  la  pointe  :  le  mot  de  Cambrons.  Très  rare.  Victoria  et  Albert 
Muséum,  South  Kensington,  Maryland  Institute,  Baltimore. 

s*       —        La  légende  est  effacée  ;  avant  l'adresse  de  Delâtre.  L'État  reproduit. 

3"      —       On  lit  au  B.  a  D.  :  Imp.  Delâtre  Paris. 


Le  cuivre  existe. 


106.  —  LA  RECHERCHE  D'UNE  AUBERGE 

(L.    155   millim.   H.   105) 


(1861), 


/"  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  u"  97        2  états  décrits). 


t"  Etat.  A  l'eau-forte  pure,  avant  la  légende  et  la  signature  :  Daubigny.  De  toute  rareté.  L'État  repro- 
duit.  Maryland  Institute,  Baltimore. 

2e  —  Avec  de  nouvelles  tailles  obliques  de  gauche  à  droite,  dans  le  ciel.  De  toute  rareté.  Maryland 
Institute,  Baltimore. 

3"  —  Les  rayons  lumineux  projetés  par  la  lanterne  sont  beaucoup  plus  teintés  ;  quelques  légers  tra- 
vaux a  la  pointe-sèche  ajoutés  sur  le  terrain  ;  mais  avant  les  travaux  à  la  roulette.  De  toute 
rareté.  Maryland  Institute,  Baltimore. 

4"  —  Avec  l'addition  de  travaux  à  la  roulette  dans  le  ciel  et  sur  le  terrain.  De  toute  rareté.  Maryland 
Institute,  Baltimore. 

y  —  La  cabine  du  bateau  est  presque  complètement  recouverte  de  travaux  et  la  lanterne  projette  de 
nouvelles  ombres  sur  le  terrain;  de  plus,  le  nez  de  l'enfant  est  indiqué  et  ses  yeux  sont  plus 
fortement  gravés.  Très  rare.  Maryland  Institute,  Baltimore,  M.  A.  Bouasse-Lebel. 

6e      —       Sans  nouveaux  travaux,  mais  la  légende  est  effacée.  Avant  l'adresse  de  Delàtre. 

7e        -       Avec  l'adresse  suivante,  sous  le  T.  C.  à  D.  :   Imp.  Delàtre,  Paris. 


Le  cuivre  existe. 


107.  —  INTERIEUR  D'UNE  AUBERGE 

(le  corridor  d'une  auberge) 

(L.    130  millim.   H.    102) 


(1861).  —  ?  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  11°  98). 


1"  Etal.     Avec  la   légende  suivante  gravée  à  la   pointe  :    Intérieur  d'une  Auberge.  Très  rare.  Maryland 
Institute,  Baltimore. 


3e 


La  légende  est  effacée  ;  avant  l'adresse  de  Delàtre. 

On  lit  au  B.  à  D.  :  Imp.  Delàtre  Paris.  L'État  reproduit. 


Le  enivre  existe 


108.  —  VOYAGE  DE  NUIT 

ou 

LA  PÊCHE  AU  FILET 

(i"  planche) 

(L.    155   millim.   H.   105) 


(Non  cat.,  par  F.  Henriet). 


De  toute  rareté. 

Maryland  Institute,  Baltimore. 


Le  vernis  ayant  crevé  en  maints  endroits,  Daubigny  effaça  alors  son  travail  et  sur  le  même  cuivre, 
replané,  grava  une  seconde  fois  le  même  motif.  C'est  le  n°  suivant  de  notre  catalogue. 


VENTE  :  Anonyme,   7  novembre  191  1 ,  1"  et  1'  pi.,  120  fr. 


Cuivre  déiruit. 


109.  -  VOYAGE  DE  NUIT 

ou 
LA  PÊCHE  AU  FILET 

(2*  planche) 

(L.    155   millim.   H.    105) 


(ifoi;.  -  r  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  nn  99). 


["'  Etat.     Avec  le  titre  suivant  gravé  à  la  pointe  :  Voyage  de  nuit.  Très  rare.  Victoria  et  Albert   Muséum, 
South  Kensington,  Maryland   Iuslitute,  Baltimoie. 

2'      —       La  légende  est  effacée  ;  avant  l'adresse  de  Delàtre. 

3*      —        Avec  l'adresse  de  Delàtre.  L'État  reproduit. 


Le  cuivre  existe. 


110.  —  LE  MOUSSE  A  LA  PECHE 

(LA    PÈCHE   A    LA   LIGNE) 
(L.   160  millim.  H.  097) 


(1861).  —  y  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  100). 


Ier  Etat.     Avec  la  légende  suivante  gravée  à  la  pointe  :  le  mousse  à  la  pêche!  Très  rare.  Maryland  Insti- 
tute,  Baltimore. 

2"      —       La  légende  est  effacée  ;  avant  l'adresse  de  Delâtre. 

y      —       On  lit  au  B.  à  D.  :  Imp.  Delâtre  Paris.  L'État  reproduit. 


Le  cuivre  existe. 


111.  —  LE  BATEAU-ATELIER 

(L.    130  millim.  H.   100). 


(1861).  —  2'  Etat. 


(Cat.  F.   Henriet,  n°  101). 


i'r  Etat.     Avant  l'adresse  d'Aug.  Delâtre.  Rare. 

2«      —       On  lit  au  B.  à  D.  :  Imp.  Delâtre  Paris.  L'État  reproduit. 


Cette  pièce  qui  nous  offre  une  sommaire  silhouette  de  Daubigny  lui-même,  a  été  reproduite  dans 
la  Galette  des  Beaux-Arts  (mai  1874),  puis  dans  le  Daubigny,  de  M.  J.  Laran  (1912).  «  Cette  petite  pièce 
«  est  la  plus  remarquable  de  l'album  ;  l'effet  de  lumière  en  est  très  juste.  »  (F.  Henriet.) 


VENTE  :  H.  Giacomelli  (1905),  la  suite  complète  sur  japon  (moins  la  pi.  inédite),  85  fr. 


Le  cuivre  existe. 


112    —  LES  BATEAUX  A  VAPEUR 

(GARE   AUX   VAPEURS) 
(L.   155  millim.  H.   1 10) 


(1861).       y  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  11°  102). 


i,r  Etat.     Avec   la  légende  suivante  gravée  à  la   pointe  :    Les  bateaux  à  vapeur.  Très   rare.  Victoria  et 
Albert  Muséum,  South  Kensington,  Maryland  Institute,  Baltimore. 

2'      —       La  légende  est  effacée  ;  avant  l'adresse  de  Delâtre. 

3"      —       On  lit  au  B.  à  D.  :  Imp.  Delâtre  Paris.  L'État  reproduit. 


Cette  pièce  a  été  reproduite  dans  la  Gazette  des  Beaux-Arts  (n"  de  mai  1874). 


Le  cuivre  existe. 


113.     -  COUCHER  A  BORD  DU  BOTT1N 

(la  nuit  en  bateau) 

(L.    120  millim.   H.    ioo) 


(1861).  —  r  Ktat 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  103) 


I"  Etat.     Avec  la  légende  suivante  gravée  à  la  pointe  :  Coucher  à  bord  du  bottin.  Très  rare.   Maryland 
Institute,  Baltimore. 

3«      —       La  légende  est  effacée  ;  avant  l'adresse  de  Delàtre. 

3"      —       On  lit  au  B.  à  D.  :  Imp.  Delâtre  Paris.  L'État  reproduit. 


/.<•  cuivre  existe. 


114.   -    RÉJOUISSANCES  DES    POISSONS   DU    DÉPART   DU    MOUSSE 

(les  poissons) 

(L.   160  million.  H.   100) 


(Gat.  F.  Henriet,  n°  104). 


1"  Etat.     Avec  la  légende  suivante  gravée  à  la  pointe  :  rejouissance  des  poissons  du  départ  du  Mousse. 
Très  rare.  Victoria  et  Albert  Muséum,  South  Kensington,  Maryland  Institute,  Baltimore. 


y 


La  légende  est  effacée  ;  avant  l'adresse  de  Delâtre. 

On  lit  sous  le  T.  C.  à  D.  :  Imp.  Delâtre  Paris.  L'Etat  reproduit. 


/.<■  cuivre  existe. 


115.  —  LE  DEPART 

(LE   RETOUR) 
(L.   158  millim.   H.   102) 


(1861).  —  5'  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n"  105). 


I"  Etat.     Avec  la    légende    suivante   gravée  à    la    pointe  :    Le  Départ.   Très  rare.  Maryland   Institute, 
Baltimore. 

2'      —       La  légende  est  effacée  ;  avant  l'adresse  de  Delàtre. 

y      —       On  lit  sous  le  T.  C.  a  D.  :  Imp.  Delâtre  Paris.  L'État  reproduit. 


Le  cuivre  existe. 


116.  —  UN  RUISSEAU  DU   VAL  MONDOIS 

(H.   185   millim.   L.    117) 


(Cat.  F.  Henriet,  n"  106  —  3  états  décrits). 


Ier  Etat.  A  l'eau-forte  pure,  avant  divers  travaux,  avec  la  signature  à  la  pointe.  Très  rare.  British 
Muséum,  Bibliothèque  publique  de  New-York. 

a*      —       Terminé,  mais  encore  avant  la  lettre.  Très  rare.  Bibliothèque  Nationale. 

5«  —  Avec  la  lettre.  Outre  la  signature  à  la  pointe,  on  lit  sous  le  T.  C.  à  D.  :  Imp.  Sara\in,8.  r.  Git- 
le-Cœur  Paris,  puis  plus  B.,  dans  la  marge  :  UN  RUISSEAU  DU  VAL  MONDOIS.  Etat 
publié  dans  la  Vie  à  la  campagne  (T.  IV). 


VENTE  :  H.  Giacomelli  (1905),  s»  état,  7  fr. 


117. 


LES  VENDANGES 


(SOUVENIR   DU    MORVAN) 
(L.  340  millim.   H.  200) 


(Cat.  F.  Henriet,  ne  107  —  3  états  décrits). 


1"  Ktat.  A  Peau-forte  pure;  avant  divers  travaux  sur  les  ceps  de  vigne,  au  second  plan  à  gauche;  l'un 
des  deux  vendangeurs  qui  se  voient  à  cet  endroit  —  celui  qui  est  le  plus  proche  du  trait 
carré  —  a  le  torse  presque  blanc.  Egalement  avant  quelques  travaux  sur  les  collines  du  fond. 
Avec  la  signature  à  la  pointe  sous  le  T.  C.  à  G.  :  Daubigiiy  1865.  Essais  de  pointe  en  marge. 
Fort  rare. 

2>  —  Avec  les  travaux  mentionnés  ci-dessus,  mais  avant  la  lettre.  L'Etat  reproduit.  Bibliothèque 
Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New- York. 

3"  —  Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe  et  la  date  sont  effacées.  On  lit  sous  le  T.  C.  à  G.  :  Dau- 
bignv  sculp.,  à  D.  :  Imp.  Delâtre,  Rue  Saint-Jacques,  .70?,  Paris,  dans  la  marge  :  LES 
VENDANGES  —  Paris,  Public  par  CADART  &  LUOUET,  Editeurs,  79,  Rue  Richelieu; 
enfin  dans  le  H.  à  D.,  est  gravé  le  n°  :  164.  Etat  publié  dans  l'Album  de  la  Société  des  Aqua- 
fortistes, 3"  année,  1865. 

4«       —       L'adresse  des  éditeurs  CADART  &  LUQUET,  est  effacée.  Sans  autre  différence  matérielle. 

y      —       L'adresse  de  Delâtre  est  enlevée.  Les  autres  inscriptions  de  l'état  précédent  subsistent. 


VENTES  :  Ph.  Burty  (Londres,  1876),  2'  état,  £  a-i  ;  E.  Lessorre  (1889),  a«  état,  24  fr.  ;  Anonyme, 
mai  1905  (O  Mathéus),  a«  état,  45  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  2  épr.  du  2«  état,  95  fr.  ; 
Anonyme,  15  février  1913,  2"  état,  47  fr.  ;  Hazard  (1919),  2e  état,  135  fr.  ;  Ch.  Delafosse 
(1920),  a«  état,  100  fr.  ;  A.  Beurdeley  (1920),  a0  état,  155  fr. 


Le  tableau  des  Vendanges  a  été    exposé  au  Salon    de   1863,  et  l'eau-forte  à  celui  de  1865,  sous  le 
n°  3271. 


Il  existe  de  cette  planche  des  épreuves  du  2"  état,  dans  lesquelles  les  essais  de  pointe  en  marge 
n'ont  pas  été  encrés  :  cette  particularité  ne  saurait  constituer  un  état.  Ajoutons  qu'on  rencontre  de  faux 
avant-lettre  des  Vendanges  ;  ces  épreuves  se  reconnaissent  des  véritables  avant-lettre,  en  ce  sens  qu'elles 
ne  portent  pas,  sous  le  T.  C.  à  G.,  la  signature  à  la  pointe  qui  se  lit  sur  les  exemplaires  véritablement  des 
Ier  et  2"  états. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


118.  —  LE  GUÉ 

(L',  340  millim.   H.  250) 


^>k*fc  OM\\\  ,      \  * 


(1865).  —  ?"  Etat, 


(Cat.  F.  Henriet,  11°  108  —  3  états  décrits). 


1"  Etat.  Avant  divers  travaux  sur  les  animaux  et  avant  les  contre-tailles  obliques  sur  les  nuages  entre  les 
deux  grands  arbres.  Fort  rare.  Collection  de  M.  A.  Bouasse-Lebel. 

2'  Ici  miné,  mais  avant   la   lettre,  seulement  avec   la  signature  à   la  pointe  et  la  date.  Rare.  L'État 

reproduit.  Kupferstiche  Kahinet,  Berlin,  Bibliothèque  publique  de  New-York. 

y  —  Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe  enlevée.  On  lit  sous  le  T.  C.  à  G.  :  Daubiguy  scalp.,  à  D.i 
//;;/.  Delàtre,  Rue  St-Jaeques,  joj,  Paris,  puis  plus  bas  au  M.  :  LE  GUE  —  Paris 
Publié  par  CADART  &  LUQUET,  Editeurs  yç  Rue  Richelieu,  enfin  dans  le  haut  à  D.  :  20/' 
Etat  publié  dans  l'album  de  la  Société  des  Aqua-fortistes,  année   1866. 

a'  —  L'adresse  de  Delàtre  est  enlevée  et  remplacée  par  celle  de  Sarazin.  L'adresse  des  éditeur 
Cadart  et  Luquet  subsiste. 

5«       —       L'adresse  de  Sarazin,  :.insi  que  celle  des  éditeurs,  sent  enle\tes.  Le  titre  subsiste. 


VENTES  :  E.  Lessorre  (1889),  i"  ou  2"  état.  60  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  2e  état,  30  fr.  ;  Anonyme 
12-13  mars  1913,  2e  état,  120  fr.  ;  Anonyme,  30-31  octobre  1919,  Ier  état,  545  fr.  ;  A.  Beur- 
deley  (1920),  a'  état,  380  l'r.  ;  Anonyme,  13  fév.   1920,  2"  état  (épr.  de  Giacomelli),  255  fr. 


Cette  planche  exposée  au  Salon  de  [866,  sous  le  0*31*3,  puis  à  l'Exposition  Universelle  de  1867,  a 
été  reproduite  dans  <  The  Print  Collector  Quartely  *  (n"  d'avril  1913). 


Il  existe  deux  réminiscences  du  Gué,  par  Daubigny  ;  l'une  exécutée  sur  verre  (n°  139  de  notre  cata- 
logue), l'autre  dessinée  sur  bois  et  gravée  par  Etienne  (/.<■  Monde  illustre,  t.  XVII,  p.  434). 


On  rencontre  de  faux  avant-lettre  du  Gué;  ces  épreuves  se  reconnaissent  facilement  des  véritables 
avant-lettre,  en  ce  sens  qu'elles  ne  portent  pas,  sous  le  T.  C.  à  G.,  la  signature  h  la  pointe  qui  se  lit  sur 
les  exemplaires  indiscutablement  des  \"  et  2e  états. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


119.  —  LE  BOTIN  A  CONFLANS 

(LE   PAYSAGISTE   EN    BATEAU) 
(L.   128  raillim.  H.  096) 


(1866).  —  2'  Etat. 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  109). 


i,r  Etat.     Avant  la  lettre,  avec  la  signature  à  la  pointe  au  B.  à  G.  Rare.  Bibliothèque  Nationale. 


a'      — 


î1      - 


Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe  effacée.  On  lit  sous  le  T.  C.  à  G.  :  Daubigny  inv.  et  se, 
et  à  D.  :  Imp.  Dehitre  Paris.  L'État  reproduit.  Etat  publié  dans  le  Paysagiste  aux  Champs, 
par  F.  Hcnrict,  Paris.  Achille  Faure,  1866. 

€  Après  ce  tirage  —  celui  du  Paysagiste  aux  Champs  —  le  ciel  a  été  un  peu  baissé  de  ton,  ce 
«  qui  constitue  un  deuxième  état  de  la  planche.  >  (F.  Henriet.) 


VENTES  :   Ph.  Burty  (Londres.  1876),  s.  dés.   d'état,  11  sch.;  H.  Giacomelli  (1905),  Ier  état,  3  fr. 


Le  cuivre  existe. 


120.  —  L'ARBRE  AUX  CORBEAUX 

(L.  278  millim.  H.   183) 


* 


(1867).  —  1"  litat. 


(Cat.  F.   Henriet,  n°  110). 


Etat. 


Avant  l'effaçage  d'un  certain  nombre  de  travaux  dans  le  ciel  à  gauche,  plus  spécialement 
autour  des  deux  corbeaux  volant,  et  avant  la  remorsure.  Fort  rare.  Maryland  Institute,  Bal- 
timore.  L'État  reproduit. 

Un  certain  nombre  de  tailles  sont  effacées  dans  le  ciel  à  gauche,  plus  spécialement  autour  des 
deux  corbeaux  volant,  et  la  tête  du  corbeau  volant  le  plus  haut  est  effacée.  La  planche  est 
remordue. 


VENTES  :  E.  Lessorre  (1889),  26  fr.  ;  Geoffroy-Dechaume  (1893),  30  fr.  ;  Anonyme,  mai  1905 
(Cu  Mathéus),  avec  dédicace,  90  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  40  fr.  ;  Anonyme,  30  mars  1917. 
51  fr.  ;  Anonyme,  13  février  H)2o,  surchine,   140  fr.  ;  A.  Keurdelev  (ii)jo),  202  fr. 


Cette  eau-forte,  1"  pensée  de  la  peinture  exposée  en  1873,  a  été  reproduite  dans  le  Daubigny,  de 
M.  Laran  qui  l'apprécie  en  ces  termes  :  «  C'est  peut-être...  la  plus  magistrale  de  ses  planches.  Elle  forme 
«  le  contraste  le  plus  curieux  avec  ses  compositions  anciennes.  Tout  le  détail  a  disparu  ici,  sacrifié  à  l'effet 
«  lumineux.  L'opposition  brutale  du  trait  noir  et  du  papier  blanc  donne  h  cette  page  une  beauté  presque 
«  tragique.  » 

Il  existe,  du  même  sujet,  un  fac-similé  autographique  d'un  dessin  à  la  plume  de  Daubigny  publié 
dans  le  Panthéon  des  Illustrations  françaises  au  xix'  siècle,  de  V.  Frond.  M.  A.  Bouasse-Lebel  possède  un 
fort  beau  dessin  de  l'Arbre  aux  corbeaux. 


Le  cuivre  existe  (Chalcographie  du  Louvre). 


121. 


LE  VERGER 


(H.   187  millim.  L.   120) 


(,868).  —  1"  Etat.       (Cat.  F.  Henriet,  o*  III  —  a  états  décrits). 


Ier  Etat.     A  l'eau-forte  pure,  avant  la  signature  et  la  date.  Fort  rare.  L'Etat  reproduit.  Maryland  Institute, 
Baltimore. 

a»      Non  entièrement  terminé,  mais  avec  de  nouveaux  travaux,  notamment  sur  la  nuque  et  la  robe 

de  la  femme.  Encore  avant  la  signature  à  gauche,  mais  on  lit  très  légèrement  gravé  a  la  pointe, 
à  droite  :  Diibignv  (sic)  1S68.  Foit  rare.  Collection  de  M.  Parizot. 
Terminé.  Avec  de  nombreux  travaux  dans  le  ciel,  sur  le  terrain,  dans  le  feuille  des  arbres.  Avec 
la  signature  à  la  pointe  sous  le  T.  C.  à  gauche,  et  la  date  :  1868.  La  signature  précédente  qui 
se  lisait  à  droite  est  effacée,  non  sans  laisser  quelques  traces  de  traits  de  pointe  qui  subsis- 
tent plus  ou  moins  dans  les  épreuves  d'essai  et  même  du  tirage  des  Sonnets. 

Etat  publié  dans:  Sonnetset  Eaux-fortes,  Paris,  A.  Lemerre.  1869.  Tirage  à  3^0  exemplaires 
sur  vergé,  2  ou  3  sur  parchemin  et  quelques  exemplaires  sur  chine  volant  ou  fixé,  en  double 
épreuve,  noir  et  bistre. 


3*      - 


VENTES  :  E.  Lessorre  (i88y),  23  fr.  ;  IL  Giacomelli  (1905),  y  état,  1;  fr.  ;  V.  van  Gogh  (1912),  1 1  florins. 
Anonyme,  39  juin  1 91 6,  2e  état,  65  fr,  ;  A.  Beurdeley  (1920),  y  état,  22  fr.  ;  Anonyme 
16  avril  1921,  y  état,  52  fr.;  Anonyme,  22  octobre  1921,  55  fr.  et  40  fr. 


Voici,  à  titre  documentaire,  le  sonnet  de  Gabriel  Marc  qui  accompagne  l'œuvre  de  Daubigny  : 

Un  pré  vert  au  printemps  ;  des  fleurs  et  du  soleil, 
Un  verger  souriant  de  sa  métamorphose, 
Pas  d'horizon,  mais  un  fouillis  bleuâtre  et  rose 
Semé  des  diamants  de  l'aube  à  son  réveil. 

Des  amandiers  couverts  d'un  blanc  duvet  pareil 
Aux  neiges,  des  pêchers  à  la  fleur  demi-close 
Se  mirant  dans  le  clair  ruisseau  qui  les  arrose  ; 
Et  cet  ensemble  est  frais,  rayonnant  et  vermeil. 

Regardez  :  sous  le  fin  brouillard  qui  s'évapore 
Jeunes  comme  l'espoir,  charmants  comme  l'aurore, 
Ravis  par  le  sourire  ineffable  de  mai, 

Et  par  le  doux  gazon  tapissé  de  pervenches, 
Deux  amoureux  buvant  le  zéphyr  embaumé 
Suivent  l'étroit  sentier  qui  se  perd  sous  les  branches... 


F.  Henriet  indique  par  erreur,  comme  dimensions  du  VERGER,  H.  255  millim.  L.  195. 


Le  Verger  a  été  reproduit  dans  «  The  Print-Collector's  Quartely  »  (11°  d'avril  19 1 4). 


Cuivre  détruit. 


122.  —  LE  BERGER  ET  LA  BERGERE 

(H.   2=5}    millim.   L.    195) 


(1874).  —  1"  Etat. 


(C.  F.  Henriet,  n°  1 12). 


Ier  Etat.     A  l'eau-forte  pure,  avant  de  nombreux  travaux  sur  diverses  parties  de  la  planche.   La  bergère  a 
le  bras  passé  autour  du  cou  du  berger.  L'Etat  reproduit.  Rare.  Bibliothèque  Nationale,  Maryland 
Institute,  Baltimore,  Kunsthalle  de  Brème,  MM.  A.  Bouasse-Lebel,  L.  Parizot. 
a»      —       Encore  avant  divers  travaux,  mais   les   figures  sont  déjà  changées  ;  le  bras   de  la  bergère  est 

effacé.  Rare.  Bibliothèque  Nationale. 
5«      —       Terminé,  mais  avant  la  lettre.  En  dehors  de  quelques  épreuves  d'essai,  il  a  été  fait  de  cet  état 
un  tirage  régulier  destiné  aux  exemplaires  de  luxe  du  journal  l'Art. 


4"  Hncore   avant  la  lettre,  mais  avec  une  remarque  (deux  chevaux),  dans  la  marge  du  bas.   Etat 

publié  par  le  journal  l'Art.  Maryland  Institute,  Baltimore. 
5'      —      Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe  et  la  date  enlevées.  On  lit  sous  le  T.  C.  à  G.  :  C/i.  Dau- 

bigny  del.  et  se.,  puis  dans  la  marge  :  /./:'  BERGER  ET  LA  BERGÈRE—  L'Art  —  F.  Lié- 

nard.  Imp.  Paris.  Etat  publié  dans  le  journal  l'Art,  puis  dans  la  2'  livraison  de  la  2«  série  des 

Maîtres  anciens  et  modernes  (librairie  de  l'Art). 
6*      —       Le  titre  du  journal  :  L'Art,  et  l'adresse  de  l'imprimeur  dans  le  bas  de  la  marge,  sont  enlevés. 

7"      —       On  lit  au  bas  à  droite  l'adresse  suivante  :  Imp.  /..  Fort,  Paris.  Le  titre  subsiste. 

8*     —       L'adresse  de  L.  Fort  et  le  titre  de  la  pièce   sont  effacés.  Avec    trois  astérisques,  gravés  sous  le 

T.  C.  à  G.  :  Etat  tiré  à  60  épreuves  sur  japon,  et  à  420  épreuves  sur  hollande,  pour  le  présent 

Tome  du  Peintre-Graveur  Illustré. 


VENTES  :  E.  Lessorre  (1889),  ier  état,  31  fr.  ;  3"  état?  33  fr.  ;  Edm.  de  Goncourt  (1897),  3e  état?  sur 
papier  ancien,  30  fr.  ;  H.  Giacomelli  (190^),  2e  états,  40  fr.  ;  Anonyme,  mai  1905  (C'e  Mathéus), 
2  états.  39  fr.  ;  Paul  Leroi  (Léon  Gauchez),  (1907),  le  cuivre  original  et  114  épreuves,  1  20  fr.  ; 
A.  Ragault  (1907),  19  fr.  ;  Anonyme,  23-24  iuin  1913,  3e  état,  20  fr.  ;  Anonyme,  18  novem- 
bre 1915,  3"  et  4"  états,  22  fr.  ;  Anonyme,  30  mars  1917,  1e1' état,  81  fr.  ;  Alf.  Beurdelev  (1920), 
ier  état,  350  fr.  ;  3e  état,  45  fr.  ;  Anonyme,   12  mars  1921,  i"  état,  135  fr. 


Le  cuivre  existe  (il  appartient  à  M.  Le  Garrec). 


123.  —  LEVER  DE  LUNE  SUR  LES  BORDS  DE  L'OISE 

(L.    153   millim.   H.  098) 


(Avril  1875.)  —  1"  lit.it. 


(Cat.  F.  Henriet,   n"    113). 


1"  Etat.  Avant  la  lettre  ;  avec  huit  tailles  sur  le  disque  lunaire,  avant  quelques  légers  traits  à  la  pointe 
sèche  sur  le  ciel  à  gauche  partant  du  disque  et  avant  quelques  traits  verticaux  dans  l'eau,  à 
l'horizon.  Fort  rare.  Bibliothèque  Nationale,  Maryland  Institute,  Baltimore.  L'État  reproduit. 

2"  —  Encore  avant  la  lettre,  mais  les  tailles  sur  le  disque  lunaire  sont  presque  complètement  effacées; 
avec  des  travaux  à  la  pointe  sur  le  ciel  et  dans  l'eau,  à  l'horizon.  Rare. 

y  Avec  la  lettre.  On  lit  :   LEVER  DE  LUNE  SUR  UiS  BORDS  DU  L'OISE.  Etat  publié  dans 

C.  Daubigny  et  son  œuvre  gravé,  par  Frédéric  Henriet,  Paris,  .1.  Lèvv,   1875. 


VENTES;   Ph.   Burty  (Londres,    [876),   s.   dés.,   d'état,    11   sch.  ;    H.    Giacomelli  (190$),   2''  état,    16  fr. 
Anonyme,  mai  1905  (C*  Mathéus),  2e  état.  20  fr.  ;  A.  Beurdeley  (1920),  1"  état,  280  IV. 


Cette  eau-forte  a  été  reproduite  dans  «  The  Print  Collector's  Quartely  *  (11°  d'avril  1013). 


124.  —  LE  PRÉ  DES  GRAVES,  A  VILLERVILLE  (calvados) 

(L.  305  millim.  H.   136). 


1875.  —   2e  Etat. 


(H.  Beraldi,  n"  1  14). 


1"  Etat.  A  l'eau-forte  pure.  Avant  un  assez  grand  nombre  de  tailles  obliques  sur  le  terrain  et  dans  les 
arbres.  La  lune,  cernée  à  droite  et  au-dessus  par  des  tailles  fortement  mordues,  est  très  appa- 
rente. Avec  la  signature  et  la  date.  Fort  rare.  Collection  de  M.  A.  Bouasse-Lebel. 

2'  —  Terminé,  mais  avant  la  lettre.  L'État  reproduit.  Bibliothèque  publique  de  New-York. 
MM.  A.  Curtis,  Parizot. 

3«  —  Avec  la  lettre;  la  signature  à  la  pointe  et  la  date  sont  effacées.  Etat  publié  dans  l'Illustration 
Nouvelle  (année  1876). 


VENTES  :  Ch.    Bernumd   (1912),  2"  état,   22  fr.  ;  Anonyme,    10  nov.   1913,    2'  état,   56  fr.  ;  Anonyme, 
18  nov.  1 9 1 5 ,  2e  état,  26  fr. 


Il  existe  de  faux  avant-lettre  du  Pré  des  Graves,  à  Villerville  ;  ces  sortes  d'épreuves  n'ont  aucune 
inscription  en  marge,  alors  que  les  exemplaires  véritablement  avant  la  lettre  comportent,  au  contraire, 
la  signature  et  la  date  tracées  à  la  pointe,  sous  le  T.  C.  à  G. 


Le  cuivre  existe? 


125.  —  LA  SEINE  A  PORT-MAURTN  (edre) 

(L.   227  millim.   H.   126) 


1S76.  —  /"  Etat. 


(H.  Bcraldî,  n"  1 1  j). 


Ier  Etat.     Avant  la  lettre,  avec  la  signature  à  la  pointe,  suivie  de  la  date  :  1876.  L'Etat  reproduit. 

2«  —  Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe  et  la  date  effacées.  On  lit  sous  leT.  C.  à  G  :  Daubigny  del.  et 
scutp.,  àD  :  Vv'  A.  Cadart,  Edit.  Imp.  56  B"rd  Haussmann,  Paris,  plus  bas  dans  la  marge  : 
LA  SEINE  A  PORT-MAURIN  (EURE),  puis  dans  le  H.  à  D.  :  ^.  Etat  publié  dans  l'Illustra- 
tion Nouvelle  (année  1876), 


3'      - 


Encore  avec  le  n°,  les  noms  et  adresses,  mais  le  titre  est  effacé.  Cet  état  a  été  publié  en  1881, 
dans  la  1"  livraison  des  Bords  de  l'Oise,  par  Alph.  Lambert,  où  la  pièce  est  ainsi  décrite  : 
«  Notre  première  eau-forte  de  Charles  François  Daubigny  père  représente  l'Oise,  près 
<  Auvers  (1),  du  côté  du  chemin  de  halage.  Il  est  neuf  heures  du  matin,  des  nuages  passent  à 
«  l'horizon,  une  péniche  descend  l'Oise,  une  paysanne  conduit  ses  vaches,  les  coteaux  laissent 
«  apercevoir  leurs  contours.  C'est  bien  l'heure  de  Daubigny.  » 


VENTES  :  E.  Lessorre  (1892),  Ier  état,  1 1  fr.  ;  Van  Gogh  (1912),  Ier  état,  23  florins  ;  A.  Beurdeley  (1930), 
1"'  état,  75  fr. 


Il  existe  de  faux  avant-lettre  de  cette   planche,  reconnaissables  à  ce  que   ces  sortes  d'épreuves  ne 
portent  pas  en  marge  la  signature  et  la  date  tracées  à  la  pointe. 


(1)  Cette  indication  est  erronée,  se  reporter  à  la  mention  de  l'état  qui  précède. 


126.  —  POMMIERS  A  AUVERS 

(L.  341    millim.   H.    141) 


(H.  Beraldi,  11°  116). 


Etat. 


3*      — 

4'      - 


Avec  un  second  personnage  dans  le  sentier;  le  ciel,  différent  de  celui  de  l'état  définitif,  est 
gravé  au  moyen  de  tailles  plus  fortes  et  plus  longues.  Dans  le  ciel,  à  gauche,  vers  le  H.,  deux 
oiseaux.  Avec  la  signature  à  la  pointe  et  la  date.  De  toute  rareté.  Kunsthalle  de  Brème. 

Le  ciel  est  effacé,  ainsi  que  l'une  des  deux  figures;  les  espaces  effacés  sont  restés  blancs.  De 
toute  rareté.  Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New-York,  Kunsthalle  de 
Brème. 

La  place  restée  vide  par  suite  de  l'effaçage  d'une  figure  est  comblée  par  quelques  tailles,  et  le 
ciel  est  complètement  regravé.  Toujours  avant  la  lettre.  L'État  reproduit. 

Avec  la  lettre,  la  signature  à  la  pointe  effacée.  On  lit  sous  la  T.  C.  à  G.  :  Daubigny  del  et  st.,  à 
D.  :  V"  A  Cadart,  liait.  Imp.  56,  Bard  Haussmann,  Paris,  puis  plus  bas,  au  M.  : 
POMMIERS  A  AUVERS.  Enfin  dans  le  H.  à  D.  J.  Etat  publié  dans  l'Illustration  nouvelle 
(année  1877).  Il  existe  des  épreuves  de  cet  état  où  l'adresse  de  M"'  Vve  A.  Cadart  et  le  n° 
ne  sont  pas  encrés. 


VENTES  :  E.  Lessorre  (1889),  1",  2"  et  3e  états,  36  fr.  ;  Anonyme,  4  avril  1913,  3e  état,  03  fr.  ;  Anonyme, 
30-31  oct.  1919,  3*  état,  50  fr.  ;  A.  Beurdeley  (1920),  3"  état,  25  fr. 


11  existe  de  faux  avant-lettre  des  Pommiers  à  Auvers;  ces  sortes  d'épreuves  n'ont  aucune  inscription 
en  marge,  alors  que  les  exemplaires  véritablement  avant  la  lettre  comportent,- au  contraire,  la  signature 
et  la  date  tracées  à  la  pointe,  au  bas  à  gauche. 


127.  —  CLAIR  DE  LUNE  A  VALMONDOIS 

(L.  217  millim.  H.   135) 


1877. 


2'  Etat. 


(H.  Beraldi,  n°  117). 


1"  Etat.  Avant  la  lettre,  avec  le  nom  à  la  pointe  et  la  date  :  1877.  Le  disque  de  la  lune  est  de  forme 
oblongue.  Fort  rare.  Kunsthalle  de  Brème. 

2"  —  Encore  avant  la  lettre,  mais  la  lune  corrigée,  est  maintenant  de  forme  rnnde.  L'État  reproduit. 
Collection  de  M.  Henri  Thomas. 

3e  —  Avec  la  lettre.  La  signature  à  la  pointe  est  effacée.  On  lit  :  CLAIR  DE  LUNE  A 
VALMONDOIS,  puis:  V<<  A.  Cadart,  Eiit.  Imp.  56  R«rd  Haussmann,  Paris,  et  dans  le 
H.  à  D.  :  jO().  Etat  publié  dans  l'Illustration  nouvelle  (année  1877). 

4e  —  Le  n°  409,  en  H.  à  D.,  est  effacé;  toutes  les  autres  inscriptions  de  l'état  précédent  subsistent, 
mais  on  lit  de  plus,  en  B.  à  G.  :  Galette  des  Beaux-Arts.  Etat  publié  dans  la  Gazette  des 
Beaux-Arts   (année   1878,  p.  346—3^7). 


VENTES  :  A  Lebrun  (1899),  avec  une  autre  planche,  21  fr.,  A.  Lotz-Brissonneau  (1918),  2'  état,  25s  fr.  ; 
A.  Beurdeley  (1920),  2"  état,  75  fr.  ;  Anonyme,  11  février  1921,  2"  état,  45  fr. 


Il  existe  de  faux  avant-lettre  du  Clair  de  lune  à  Valmondoi»;  ces  sortes  d'épreuves  n'ont  aucune 
inscription  en  marge,  alors  que  les  exemplaires  véritablement  avant  la  lettre,  comportent  au  contraire,  la 
signature  et   la  date  tracées  à  la  pointe,  à  gauche. 


Alf.  de  Lostalot,  analysant  les  Albums  Cadart  {Galette  des  Beaux-Arts,  année  1878,  pp.  343-548), 
écrit  à  propos  de  cette  pièce,  les  lignes  suivantes  : 

«  Enfin,  l'honneur  de  cetle  collection,  le  Clair  de  lune  à  Valmondois  de  Daubigny,  que  nous  publions. 
«  Cete  eau-forte  8  élé  dessinée  deux  mois  avant  la  morl  de  l'artiste.  Daubigny  se  proposait  d'y  faire 
*  quelques  relouches  :  il  voulait  brunir,  c'est-à-dire  atténuer  la  gerbe  de  blé  et  les  massifs  de  verdure  qui 
«  bordent  l'horizon:  la  mort  ne  lui  en  a  pas  laissé  le  temps.  Telle  qu'elle  est,  cette  estampe  sera  recueillie 
».  pieusement  par  les  collectionneurs,  et  nous  sommes  particulièrement  heureux  de  la  publier  dans  cette 
«  revue  qui  contenait  déjà  les  plus  remarquables  spécimens  du  talent  de  graveur  de  Daubigny.  Depuis 
«  Claude  Lorrain,  aucun  peintre  n'a  certainement  traité  le  paysage  à  l'eau-forte  avec  la  puissance,  l'inten- 
»  s;té  et  la  justesse  d'effet  que  l'on  admire  dans  les  planches  du  vaillant  artiste  qui  vient  de  disparaître.  * 


La  Gazette  des  Beaux-Arts  édite  des  épreuve;  du  Clair  de  lune  à  Valmondois  aux  conditions  suivantes  : 
avant  la  lettre,  sur  japon,  50  fr.  ;  sur  vergé,  10  fr.  ;  avec  la  lettre  :  6  francs;  elle  n'en  possède  d'ailleurs 
plus  le  cuivre. 


Le  cuivre  existe. 


DEUXIÈME   SECTION 


LITHOGRAPHIES 


AUTOGRAPHIE 


128.   -  MAISON  A  LOUER  A  ARGENTEUIL 

(L.  303    millim.   H.   185) 


MAISON    A    ARGENTEUIL. 

Rue  flrs  0nrtie».!fT8. 


■ 


i 

RlMcnn  imil  rf  petits  apparli-meiis  tirpnis  MO  jusqu'à  50(Mt»Uur  à  loinravrcjonissanfr  dun  taau  janliu  de  deux  hfdares. 

ffrftnri,  f:  -m .-Irytntettii  l-ules  les  lieurej  dt/HÔê  7  *  'ri  </"  m;ftn  jujqu  rt  &  à  4Ùi  frir  fntr  te    t'/ie/iiin     ,/e   J-'ef   Je 
S'  venmmùt        f'rt.r    t/ej  places     ~tS  CtniimMA    \ 


(i844). 


Bibliothèque  Nationale. 


Cette  fort  rare   lithographie  est  citée  par  F.   Henriet,  dans  C.   Daubigny  et  son  cetivre  gravé,  p.  48, 
mais  non  portée  au  catalogue. 


129.  —  VUE  D'UN  PHALANSTÈRE,  VILLAGE  FRANÇAIS 

(L.  448  rmllim.  H.  300) 


1847. 


Bibliothèque  Nationale. 


Cette  très  rare  lithographie  est  citée  par  F.   Henriet,    dans   C.   Daubigny    et   son  oeuvre  gravé,   p.  48, 
lais  non  portée  au  catalogue. 


130.  —  PENSION  DE  MADAME  DAUTEL 

(H.  223   millim.   L.  184) 


I 


(1847). 


Bibliothèque  Nationale,  Maryland  Institute,  Baltimore. 


Cette  très  rare  lithographie  citée  par  F.  Henriet,  dans  C.  Daubigny  et  son  oeuvre  gravé,  p.  48,  mais 
non  portée  au  catalogue,  avait  été  exécutée  par  Dauhignv  pour  Mme  Dautel  à  la  famille  de  qui  il  était  allié 
par  le  mariage  de  son  oncle  Pierre  Daubigny  (1). 


VENTES   :    Geoffrov-Dechaume  (1893),    épr.  sur  blanc,  ■;<;  fr.  ;  sur  chine,  70  fr.  ;  Henri  Garnier  (1804), 
»5fr. 


(1)  F.  Henriet,  opus.  citi,  page  4S. 


131.  —  ÉTUDE  DE  BOUILLON-BLANC 

(H.  328  millim.   L.  365) 


Collection  de  M.  A.  Curtis  (épreuve  de  H.  Giacoinellii. 


Cette  très  rare  lithographie   est  citée  par  F.   Henriet,  dans  C.   Daubigny  et  son  oeuvre  gravé,  p.  48, 
mais  non  portée  au  catalogue. 


VENTE  :  H.  Giacomelli  (1905),  150  fr. 


132.  -  LE  TROUPEAU  DE  VACHES 

(L.  256  inillirn.  H.   164) 


0»73>- 


Autographie    publiée    dans:    V  Album    contemporain,  collection  de  dessins  et  croquis  des  meilleurs 

artistes première  série  de  25  planches.  Prix  15  fr.  en  vente  au  siège  de  la  Société  Ichono-graphique, 

boulevard  S'-Michel,  35. 


VENTE  :  Anonyme,  27   mars  1914,  20  fr. 


TROISIÈME   SECTION 


CLICHES-VERRES 


«  Il  est  une  autre  suite,  moins  connue  que  le  Voyage  en  bateau  —  écrit  F.  Henriet  dans  la  biographie 
de  Daubigny,  pages  63  h  65  —  mais  d'une  plus  haute  portée  artistique  ;  nous  voulons  parler  des  glaces 
«  gravées  d'après  le  procédé  de  M.  Cuvelier  père  (d'Arras),  et  dont,  à  l'exemple  de  Corot,  Th.  Rousseau, 
«  Ch.  Jacque  et  Millet,  Daubigny  a  donné  de  très-intéressants  spécimen.  Voici  en  quoi  consiste  ce 
«  procédé.  On  étend  sur  une  feuille  de  verre,  ou  mieux  sur  une  glace,  au  moyen  d'un  tampon,  une 
«  couche  uniforme  de  noir  d'imprimerie.  Sur  cette  première  couche,  on  tamise  du  blanc  de  céruse  en 
«  poudre  impalpable.  La  glace  ainsi  préparée,  on  la  pose  sur  un  morceau  de  drap  noir  et,  avec  une  pointe 
«  plus  ou  moins  fine,  l'artiste  trace  son  dessin,  comme  fait  l'aque-fortiste  sur  son  cuivre  enfumé. 

«  Ce  travail  terminé,  on  présente  devant  le  verre  un  papier  sensibilisé  par  les  procédés  photogra- 
«  phiques,  et  la  lumière  passant  à  travers  la  glace,  partout  où  la  pointe  l'a  mise  à  découvert,  vient  influencer 
«  le  papier  et  y  fixer  le  dessin * 

Dans  notre  catalogue  de  l'œuvre  gravé  et  lithographie  de  Corot  (i),  nous  avons  donné  d'après 
Robaut,  avec  de  plus  amples  détails,  les  diverses  applications  de  ce  procédé.  Nos  lecteurs  pourront  s'y 
reporter,  le  cas  échéant. 


Sauf  les  n°*  148  (Les  Saules  étètes)  et  [50  (Les  Deux  Chevaux  à  l'abreuvoir)  de  notre  catalogue,  tous 
les  autres  clichés-verres  compris  dans  cette  3*  section  ont  été,  ces  derniers  temps,  la  propriété  de  M.  Mau- 
rice Le  Garrec.  Après  en  avoir  fait  faire,  avec  un  soin  extrême,  un  tirage  strictement  limité  à  1  <,o  exem- 
plaires, M.  Le  Garrec  ne  voulant  pas  détruire  les  plaques  originales,  mais  désirant  d'autre  part  offrir  la 
garantie  qu'il  n'en  serait  pas  exécuté  de  nouveaux  tirages,  a  décidé  de  donner  la  plupart  de  ces  clichés- 
verres  à   divers  musées   et  dépôts   publics. 

Les  épreuves  éditées  par  M.  Le  Garrec  portent  un  timbre  composé  des  lettres  L.  S.,  en  mono- 
gramme dans  un  rond.  • 


(1)  Tome  V  du  Peintre-Graveur  Illustré. 


133.  —  LE  MARAIS  AUX  CANARDS 

(L.   180  raillim.  H.   uo) 


(186a)  i  i). 


(Cat.  F.   Henriet,  n°  1 14). 


Bibliothèque     Nationale,    Bibliothèque     publique     de    New-York,    Kupferstiche     Kabinet,    Dresde, 
MM.  A.  Curtis,  Parizot. 


VENTES  :  Alf.  Lebrun  (1^99),  épreuve  et  sens  inversé,  27  fr.  ;  Anonyme,  mai  1905  (Cu  Mathéus),  30  fr.  ; 
H.  Giacomelli  (1905),  avec  6  autres  pièces,  750  fr.  ;  Anonyme,  25  oct.  1917,  51  fr.  ;  Alf. 
Beurdeley  (1920),  170  fr.  et  135  fr. 


Dans  la  partie  supérieure  du  cliché  du  Marais  aux  Canards  on  voit  un  griffonis  :  une   petite   barque 
montée  par  un  rameur. 


(1)  Toute  cette  série  (celle  des  clichés-verres)  date  de  l'année  1862  (F.  Henriet). 


Le  cliché  existe  (Musée  de  Boston). 


134.  —  LES  CERFS 

(L.   188  millim.   H.   155) 


(1862). 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  115). 


Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New-York,  MM.  A.  Bouasse-Lebel,  A.  Curtis. 


VENTES  :  Alf.  Lebrun  (1899),  avec  les  n°*  135  et  137  de   notre  cat.,  60  fr.  ;  G.  Hédiard  (1904),  30  fr.  et 
37  fr.  ;  Alf.  Beurdeley  (1920),  épreuve  de  Lebrun,  300  fr. 


Le  cliché  existe  (Musée  de  Boston). 


135.  -  SENTIER  DANS  LES  BLÉS 

(L.   185  millim.  H.   150) 


^fe^fe 


(1862). 


(Cat.  F.  Henriet,  n»  116). 


Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New-York. 


VENTES  :  Alf.  Lebrun  (1899),  avec  les  nM  134  et  137,  de  notre  cat.,  60  fr.  ;  G.  Hédiard  (1904),  avec  le  n" 
suivant,  85  fr.;  Alf.  Beurdeley  (1920),  épreuve  de  Lebrun,  300  fr. 


Le  Sentier  dans  les  blés  est  un  souvenir  du  Printemps,  catalogué  ci-avant  sous  le  n«  89  ;  en  dehors 
du  sujet  principal,  le  sujet  comporte  des  griffonis  :  une  tète  d'homme  de  profil  et  un  chariot  attelé  d'un 
cheval. 


Le  cliché  existe. 


136.  -  LE  PONT 

(L.  187  millim.   H.   150) 


(1862). 


(Cal.  F.  Henriet,  n"  117). 


Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New-York,  M.  A.  Curtia 


VENTES  :  Anonyme,  mai  1905  (C*  Mithéus),  23  fr.  ;  G.  Hédiard  (190.4),    avec    le   i."   précédent.  S-,    fr 
Anonyme,  6  février  1906,  150  fr. 


Le  cliché  existe 


137.  —  LE  RUISSEAU  DANS  LA  CLAIRIERE 

(H.   182   millim.   L.   15s) 


(1862) 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  1  18). 


Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New-York,  Kupferstiche  Kabinet,  Dresde,  Musée 
des  Beaux-Arts,  Budapest,  MM.  A.  Curtis,  Parizot. 


VENTES  :  Alf.   Lebrun   (1899),  avec  les  n"'   134  et    135  de  notre  cat.,  60  fr.  ;  G.  Hédiard  (1904),  155   fr.  ; 
AU.    Beurdeley  (1920),  épreuve  de  Lebrun,   1^5  fr. 


Le  cliché  existe. 


138.  —  LE  GRAND  PARC  A  MOUTONS 

(L.  347  millim.   H.  185) 


(Cat.  F.  Henriet,  11°  1  19). 


i*r  Etat.     Avant  la  cassure  du  cliché.  Très  rare.  Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique   de  New- 
York,  M.  A.  Curtis. 
1*      —        Le  cliché  cassé  en  oblique.  L'Etat  reproduit. 


VENTES  :  Anonyme,  9-3  avril  1895  (Emile  J***),  58  fr.  ;  G.  Hédiard  (1904),  140  fr.;  Anonyme,  mai  1905 

(C*  Mathéus),  100  fr.  ;  Anonyme,  2O  février  190(1,  42  fr. 


Ce  cliché  est  une  réminiscence  de  l'eau-forte  cataloguée  ci-avant,  sous  le  n"  95. 


Le  cliché  existe  (il  appartient  au  Musée  du  Louvre). 


139.  —  LE  GUÉ 

(L.  350  millim.  H.  375) 


(1862). 


(Cat.  F.  Hcnriet,  11"  120). 


Bibliothèque    Nationale,    Paris,   Bibliothèque    publique    de    New-York,    K.    Kupferstiche    Kabinet, 
Dresde. 


VENTES  :  Alf.  Lebrun  (1K99),  35  fr.  ;  G.  Hédiard  (1904),  90  fr.  et  60  fr.  ;  Anonyme,  mai  1905 
(C*  Mathéus),  105  fr.  ;  A.  Ragault  (1907),  105  fr.  ;  Anonyme,  14  avril  1908  (épreuve  d'Alf. 
Lebrun),  67  fr. 


Ce  cliché-verre,  dont  notre  reproduction  est  faite  d'après  une  épreuve  inversée,  est  une  réminiscence 
de  l'eau-forte  cataloguée  ci-avant  sous  le  n°  118. 


Le  cliché  existe  (Bibliothèque  Nationale). 


140.  —  LA  RENTRÉE  DU  TROUPEAU 

(H.  340  millim.  L.  370) 


(186a) 


(Cat.  F.  Henriet,  n"  121). 


Bibliothèque  Nationale,  Paris,  Bibliothèque  publique  de  New-York. 


VENTES  :  H.  Giacnmelli  (1905),  avec  6  autres   pièces,  7^0  fr.  ;    G.   Hédiard    (1904),  75   f r.  ;   Anonyme, 
14  avril  1908  (épr.  de  H.  Giacomelli),  50  fr. 


Le  cliché  existe. 


141.  LA  GARDEUSE  DE  CHEVRES 

(H.  343  millim.   L.  267) 


(1862). 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  122). 


Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New-York. 


Le  cliché  existe. 


142.  —  LA  FENAISON 

(L.  345   millim.   H.   215) 


(186a). 


(Cat.  F.  Heuriet,  n°  123). 


Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New-York,  M.  A.  Joubin. 


VENTES  :  G.  Hédiard  (1904),  60  fr.  ;  Anonyme.   11-12  mai  19 14,  100  fr. 


«  Cette  composition  a  été  dessinée  sur  bois  pour  le  Monde  illustre.  Ce  bois,  qui,  croyons-nous,  n'a 
»  pas  été  gravé,  appartient  aujourd'hui  à  M.  Ch.  Yriarte.  >  (F.  Henriet.) 


Notre  reproduction  est  faite  d'après  une  épreuve  inversée. 


Le  cliché  existe. 


143.  —  L'ANE  AU  PRÉ 

(L.   190  millim.  H.   158) 


(1S62). 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  124). 


Bibliothèque  Nationale,  Kupferstiche  Kabinet,  Dresde,  M.  A.  Bouasse-Lebel. 


VENTES  :  Alf.   Lebrun   (1899),    17   fr.  ;   G.   Hédiard  (1904),    12  fr  ;  Alf.  Beurdeley   (1920),    épreuve  de 
Lebrun,  400  fr. 


Le  cliché  existe. 


144.  —  EFFET  DE  NUIT 
(L.   190  millira.  H.   150) 


(1863). 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  125). 


Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New- York,  M.  A.  Curtis. 


VENTES  :  Alf.  Lebrun  (1899),  avec  les  n"s  146  et  149  de  notre  cat.,    112  l'r.  ;    G.  Hédiaid  (1904),  62   fr.; 
Anonyme,  6  février  1906,  iç,  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  avec  6  autres  pièces,  750  fr. 


Le  cliché  existe. 


145.  —  LE  BOUQUET  D'AUNES 

(L.  190  iiiilliin.  H.  150) 


(186a). 


Bibliothèque  Nationale,  Paris,  Bibliothèque  publique  de  New-York,  M.  A.  Curlis. 


VENTE  :  G.  Hédiard  (1904),  90  fr.,  50  fr.  et  70  fr. 


Cette  pièce   a  été  reproduite  dans  :  les  Grands  Peintres-Graveurs   depuis  Rembrandt  jusqu'à 

Wliistler,  11"  spécial  du  «  Studio  *  hiver  1913-1914. 


Le  cliché  existe. 


146.  —  VACHES  A  LABREUVOIR 

(L.  200  millim.   H.    16=;) 


([862). 


(Cat.  F.  Henriet,  n°  127). 


Bibliothèque  Nationale,  Paris,  M.  A.  Curtis. 


VENTES   :   Alf.    Lebrun  (1899),  avec  les  n°'    144  et    149   de  notre   cat.,    112  fr.  ;   Anonyme,    mai   1905 
(C"  Mathéus),  50  fr.  ;  G.  Hédiard  (1904),  27  fr.  et  90  fr. 


Effet  de  soir,  exécuté  sur  verre  avec  le  pinceau  (F.  Henriet). 


Le  cliché  existe. 


147.  —  LA  MACHINE  HYDRAULIQUE 

(L.  350  millim.   H.  215) 


(1862). 


(Cat.  F.  Henriet,  n"  12S). 


Bibliothèque  Nationale,  Bibliothèque  publique  de  New- York,  MM.  A.  Curtis,  Parizot. 


VENTES  :  G.  Hédiard  (1904),  70  fr.  ;  H.  Giacomelli  (1905),  avec  6  autres  pièces,  750  fr.  ;  Anonyme, 
mai  1905  (O  Mathéus),  60  fr.  ;  Anonyme,  6  février  1906,  27  fr.  ;  Anonyme,  14  avril  1908, 
41   fr.  ;  Anonyme,  29  octobre  1918,   141   fr. 


11   existe  de  cette    même   composition  une  gravure  sur  bois,  anonyme,  portant  ce  titre  :   L'Automne 
les  Bords  du  Morvan,  et  publiée  dans  le  Monde  illustré  (oct.   1868). 


Le  cliché  existe. 


148.  —  LES  SAULES  ÉTÊTÉS 

(SOUVENIR   DE   BEZONS) 
(L.  350  millim.   H.  315) 


(1862). 


(Cat.  F.  Henriet,  11"  124) 


Fort  rare. 


Bibliothèque  publique  de  New-York,  M.  A.  Bouasse-Lebel 


Cliché  détruit. 


149.  —  VACHES  SOUS  BOIS 

(L.   190  millim.  H.   160) 


(186- 


(Cat.  F.  Heinict,  n"  130). 


Bibliothèque   Nationale,    Paris,    Bibliothèque   publique  de    New-York,   MM.  A.  Bouasse-Lebel,  A. 
Cuitis. 


VENTES  :  G.  llédiard  (1904),  2  épreuves,  105  lï.  ;  Anonyme,  mai  u)0<j  (C,e  Mathéus),  52  fr.  ;  Anonyme, 
6  février  1006,  42  fr.  ;  Anonyme,  20  mai  1 9 1 3 ,  100  fr.;  Anonyme,  25  novembre  1921,  200  fr. 


/.<•  cliché  existe. 


150.  —  LES  DEUX  CHEVAUX  A  L'ABREUVOIR 
(H.   178  millim.  L.  143) 


(1862). 


(Non  cat.  par  F.  Heuriet). 


Fort  rare.  Collection  de  M.  A.   Curtis  (épreuve  île  G.  Hédiard). 


VENTE  :  G.  Hédiard  (1904),  85  fr. 


Cliché  détruit. 


APPENDICE 


PIÈCES     DOUTEUSES 


ou 


FAUSSEMENT  ATTRIBUEES 


ROUTE  MONTANTE  A  AUVERS 

(H.  278  millim.  L.   162) 


Une  tradition  répandue  dans  le  monde  des  amateurs  laisse  supposer  que  cette  planche,  après  avoir 
été  oubliée  dans  le  bain,  fut  alors  jugée  inutilisable  par  C.  F.  Daubigny  et  abandonnée;  le  fils  de  l'artiste, 
Karl,  ayant  retrouvé  cette  planche  par  la  suite  l'aurait  reprise  et  retouchée  en  y  ajoutant,  en  sus  de 
quelques  travaux,  la  signature  :  Daubigny,  sous  le  T.  C.  à  G.  La  vérité  est  qu'il  s'agit  d'une  eau-forte 
gravée  par  Karl  Daubigny;  les  épreuves  du  1"'  tirage  portent  en  effet  comme  signature  :  Daubignv 
fils  1863.  Par  la  suite,  on  a  effacé  sur  le  cuivre  même  une  partie  de  l'inscription,  dans  le  but  évident  de 
faire  passer  cette  planche  comme  œuvre  de  Charles  Daubigny. 


Bibliothèque  National;.  Paris,  Bibliothèque  publique  de  New- York,    M.  A.  Ragault. 


—  VUE  D'HERBLAY 

(L.   160  millim.  H.  094) 


Il  existe  de  cette  eau-forte,  exécutée  par  Karl  Daubigny,  quelques  épreuves  où  l'on  a  cherché  à 
modifier  la  lettre  prénominale  —  peut-être  sur  le  cuivre  lui-même  —  dans  le  but  de  faire  passer  cette  pièce 
pour  une  œuvre  de  Charles  Daubigny. 


3.  —  MAISON  SUPPOSEE  DE  SAINTE-BEUVE 
(H.  309  militai.  L.  228) 


Xi-ç. 


Nous  avons  relevé  sur  une  épreuve  de  cette  eau-forte  exécutée  par  Trimolet  fils  ces  mots,  tracés  au 
crayon  :  bon  à  tirer,  C.  Daubigny.  Faut-il  en  conclure  que  Daubigny  a  retouché  cette  planche?  L'hypo- 
thèse est  admissible;  toutefois,  nous  ne  retrouvons  aucune  trace  de  l'esprit  et  de  la  souplesse  de  Daubigny 
dans  la  facture  de  cette  pièce. 


4.  —  LE  NID  DE  CIGOGNE 


Une  eau-forte  désignée  sous  ce  titre  a  passé  en  vente,  à  Amsterdam,  à  la  date  du  21  décembre  1915, 
sous  le   n°  358  de  la  5*  partie  des  collections  Vincent  van  Gogh.  Elle  se  trouvait  ainsi  décrite  : 

«  358.  Le  nid  de  cigogne.  A  gauche  un  nid  de  cigogne,  près  duquel  deux  personnes  ;  au  milieu  une 
«  pelouse  à  blanchir  le  linge  et  à  droite  une  haie  autour  d'un  groupe  de  pins  devant  laquelle  une  petite 
*  tente.  Au  tond  des  maisons.  Pièce  cintrée  en  bas.  Eau-forte  sans  nom,  pet.  in-40. 

«  Pièce  anonyme  mais  que  nous  croyons  (pouvoir)  attribuer  à  Daubigny.  Très  belle  épreuve  sur 
chine.  »  Nous  avons  vu  cette  pièce;  l'expert  chargé  de  la  vente,  M.  R.  W.  P.  de  Vries, a  bien  voulu  nous  la 
communiquer;  nous  ne  savons  exactement  à  quel  artiste  attribuer  cette  eau-forte;  elle  ne  peut  en  tous  cas 
être  donnée  h  Daubigny  dont  elle  ne  rappelle  aucunement  le  faire;  elle  n'est  d'ailleurs  pas  anonyme  :  un 
monogramme  composé,  croyons-nous  des  lettres  A.  R.  ou  C.  R.,  est  gravé  a  rebours  sur  le  terrain  vers  la 
droite. 


5.  —  LE  CHENE  ET  LE  ROSEAU 


Cette  petite  pièce  parue  dans  les  Fables  de  la  Fontaine,  publiées  par  D.  Jouaust,  avec  une  intro- 
duction par  Saint-René  Taillandier,  Paris,  Librairie  des  Bibliophiles,  1873,  n'est  pas  une  eau-forte 
originale  de  Daubigny,  mais  un  fac-similé,  par  l'héliogravure,  d'un  de  ses  dessins. 

M.  Jules  Brivois  écrit  dans  sa  Bibliographie  des  ouvrages  illustrés  du  XIX'  siècle,  a  propos  des 
éditions  de  ces  Fables  :  «  L'année  suivante,  l'éditeur  fit  graver  à  l'eau-forte  les  onze  pi.  reproduites  par 
l'héliogravure.  » 


6.  —  CROQUIS 


Ce  petit  croquis  à  l'eau-forte  faisait  partie  de  la  collection  Hector  Giacomelli  ;  dans  le  catalogue  de 
la  vente  de  cette  collection  il  a  figuré,  dans  un  lot  de  trois  pièces,  au  nom  de  Daubigny  (n°  173  du 
catalogue). 


TABLE 


Nos  du  Catalogue, 

Ahreuvoir  (1') 64 

Amphithéâtre  (l') 21 

Ane  (Y)  à  l'abreuvoir 72 

Ane  (T)  au  pré.   : 45 

Approche  (!')  de  l'orage 51 

Arbre  il")  aux  corbeaux 120 

Aurore  (!') 91 

Automne  (!') 71 

Avalant 104 

Bac  (le) 74 

Bac  (le)  de  Bezons 81 

Baigneuse*  (les) 56 

Barbe  Bleue 42   -(u"er 

Bateau-atelier  (le) 1  1 1 

Bateaux  (les)  à  vapeurs 112 

Berger  (le)  et  la  bergère 122 

lion  (le)  pauvre 18 

Bords  (les)  du  Cousin 69 

Bords  (les)  du  Furon 7 

Botin  (le)  a  Conflans 119 

Bouquet  (le)  d'aunes 145 

Buisson  (le) 87 

Cabinet  de  travail  de  M.  Thiers 59 

Calepin  (le)  d'un  artiste 14 

Carte  du  mouleur  Malzieux 9 

Castel   Gélos 57 

Cèdre  (le)  du  Liban 20 

Cendiïllon 42  quiatat 

Cérémonie  de  l'Inauguration 8 

Cerfs  (les) 134 

Cerfs  (les)  au  bord  de  l'eau 78 

Cerfs  (les)  sous  bois 82 

Chanson  (la)  de  Lisette,  1"  et  2e  pi 40,41 

Chant  (le)  du  Barde 42 

Chant  (le)  du  coq 91 

Chants  et  chansons  populaires  de  la  France.   26  à  42 

Charrette  (la)  du  condamné 16 

Charrettes  (les)  de  roulage 76 

Chasseur  (le)  de  chamois 10 

Chaumières  au  bord  de  l'eau 14 


\"  du  Catalogue, 

Chêne  (le)  et  le  roseau app.  -, 

Chevaux  (les)  de  halage 68 

Clair  de  lune  à  Valmondois .  127 

Cochon  (le)  dans  un  verger 96 

Combien  j'ai  douce  souvenance 37,  38 

Comment  naissent  les  villes 13 

Coucher  à  bord  du  Botin 113 

Coup  (le)  de  soleil 93 

Couronne  (la)  de  fleurs  des  champs 66 

Déjeuner  (le)  du  départ  à  Asnières 100 

Départ  (le) 115 

Deux  (les)  chevaux  à  l'abreuvoir 1  so 

Deux  (les)  rivages 70 

Eaux-fortes  par  Daubigny,  titre 66 

Effet  de  nuit 144 

Eglise  S"-Amélie,  au  Places 47 

Emménagement  (V)  au  Botin 101 

Enfant  (1')  et  les  fleurs 80 

Environs  de  Choisy-le-Roi 48 

Etude  de  bouillon-blanc 131 

Fenaison  (la) 142 

Frontispice  pour  «  Fortunio  > 15 

Gardeuse  (la)  de  chèvres 141 

Grand  (le)  parc  à  moutons 95,  138 

Gué  (le) 118,   139 

Guet  (le)  du  chien. 90 

Habitation  de  M.  A.  Thiers 58 

Héritage  de  la  voiture 102 

Hirondelles  (les) 32 

Huerta  (la)  del  Invierno 46 

Iles  (les)  vierges,  à  Bezons 75 

Incendie  (I')  de  la  ferme 61 

Intérieur  de  la  grande  serre 22 

Intérieur  d'une  auberge 107 

Jardin  (le)  d'hiver 46 

Joueur  (le)  de  cornemuse 48 

Lai  (le)  des  deux  Amans 19 

Leçons  d'une  Mère  à  sa  fille 39 

Lever  de  lune 98 

Lever  de  lune  dans  la  vallée  d'Andilly  ....  54 


N"  du  Catalogue. 

Lever  de  lune  sur  les  bords  de  l'Oise     ....  123 

Lever  (le)  du  soleil 67 

Maçon  (vignettes  pour  le) 16,  17 

Machine  (la)  à  battre  le  blé 94 

Machine  (la)  hydraulique 147 

Maison  à  louer  à  Argenteuil 128 

Maison  supposée  de  Sainte-Beuve  .    .    .   <ipp-  3 

Marais  (le)  (aux  cigognes) 84 

Marais  (le)  aux  canards 133 

Marché  (le)  du  Temple 43 

Mare  (la)  aux  cerfs 52 

Matelot  (le)  emmenant  une  femme   .....  44 

Moine  (le) 1 

Mort  (la)  du  maçon 17 

Mot  (le)  de  Canibronne 105 

Moulin  (le),  i™  et  2e  pi 62,63 

Mousse  (le)  à  la  pèche.    . 110 

Mousse  (le)  tirant  le  cordeau 103 

Musette  (la),  1"  et  2e  pi 29>3° 

Nid  (le)  de  cigogne Jpp.  4 

Nid  (le)  de  l'Aigle 50 

Noce  (la)  de  village 13 

Ondée  (1') 85 

Orage   (I").    .    • 26 

Palmier  (le) 25 

Paysage.  Saint  Jérôme 11 

Paysagiste  (le)  en  bateau 119 

Peau  d'Ane 43 

Pêcherie  (la) 75 

Pension  de  M™'  Dautel 130 

Petit  (le)  Chaperon  rouge 42  ter 

Petit  (le)  parc  à  moutons 55 

Petit  (le)    Poucet 42  bis 

Petits  (les)  cavaliers 49 

Petits  (les)  oiseaux 70 

Pie  (la) 24 

Plage  (la)  de  Villerville 88 

Pommiers  il  Auvers 126 

Pont  (le) 136 

Poule  (la)  et  ses  poussins 97 

Pré  (le)  des  Graves,  à  Villerville 124 

Printemps  (le) 89 


N°»  du  Catalogue. 

Recherche  (la)  d'une  auberge 106 

Récolte  (la)  du  quinquina 65 

Réjouissance  des  poissons 114 

Rentrée  (la)  du  troupeau 140 

Rivière  (la)  dans  le  parc 15 

Rosier  (le),  1"  et  2e  pi 27,28 

Route  montante  à  Auvers <ipp.  1 

Ruines  (les)  du  château  de  Crémieux 77 

Ruisseau  (le)  dans  la  clairière  .    . 137 

Saint  Jérôme 11 

Satyre  (le) 73 

Saules  (les)  étetés 148 

Seine  (la)  à  Port-Mauriu 125 

Sentier  (le)  dans  les  blés 135 

Soleil  (le)  couchant 92 

Souhaits  (les) 31 

Temps  d'orage 53 

Tentation  de  Saint  Antoine 331136 

Tonnelle   (la) 2 

Troupeau  (le)  de  vaches 132 

Un  ruisseau  du  Val  Mondois 116 

Une  Noce  à  Genève 15 

Vaches  à  l'abreuvoir 146 

Vaches  (les)  au  marais 83 

Vaches  sous  bois 149 

Vallée  de  San  Juan  del  Oro 65 

Vendanges  (les) 117 

Vendanges  h  Champlay Oo 

Verger  (le) .  121 

Verger  (le)  de  Valmondois  ,    .    , 12 

Vignettes  pour  les  Chants  et  Chansons  .    .    .26342 

Vignettes  pour  le  Jardin  des  Plantes 20324 

Volière  (la)  des  passereaux • .  23 

Voyage  de  nuit,   ire  et  2*  pi 108,  109 

Voyage  (le)  en  bateau 993115 

Vue  de  Notre-Dame  de  Paris 4,5 

Vue  de  Subiaco 3 

Vue  d'Herblay app.  2 

Vue  d'un  phalanstère 129 

Vue  prise  au  Bas-Meudon 86 

Vue  prise  aux  environs  de  Subiaco 6 


FRAZIER-SOYE 

GRAVEUR-IMPRIMEUR 

Ib8,   BOULEVARD    DU    MONTPARNASSE 

PARIS 


NE     Delteil,  Loys 

90       Le  peintre-graveur  illustré 

1. 13 


PLEASE  DO  NOT  REMOVE 
CARDS  OR  SLIPS  FROM  THIS  POCKET 


UNIVERSITY  OF  TORONTO  LIBRARY